Paris: retournement à la baisse, Airbus décroche.
(CercleFinance.com) - Après avoir bénéficié de rachats à bons comptes, la Bourse de Paris s'est retournée à la baisse vers 15h40 et continue de facto de s'éloigner de la résistance des 4.300 points, franchie sans coup férir hier. Au lendema
(CercleFinance.com) - Après avoir bénéficié de rachats à bons comptes, la Bourse de Paris s'est retournée à la baisse vers 15h40 et continue de facto de s'éloigner de la résistance des 4.300 points, franchie sans coup férir hier.
Au lendemain d'une séance particulièrement éprouvante, l'indice phare avait retrouvé quelques couleurs, mais il est désormais bien parti pour finir une nouvelle fois dans le rouge, cédant environ 0,6% à 4.238 points à environ une heure de la cloche.
'Le comportement des investisseurs depuis jeudi dernier résume assez bien ce que nous vivons sur les marchés depuis l'été dernier : une succession de phases de déprime et d'euphorie', avait commenté ce matin un gérant inspiré de Barclays Bourse. La volatilité demeure plus que jamais de mise comme en témoigne le caractère sinusoïdal de cette séance.
'La Grèce ayant dominé les grands titres la veille, les investisseurs continuent de suivre la situation de près', a-t-on souligné chez IG, qui rappelle que 'l'élection anticipée du président grec commencera le 17 décembre, soit le même jour que la réunion de politique monétaire de la Fed'. Jugée très risquée par les marchés, celle-ci pourrait il est vrai accoucher d'une remise à plat des réformes structurelles et économiques drastiques imposées à la population pour tenter de sortir le pays de la panade.
Autre motif d'incertitude latent, potentiellement corrélé à la situation politique en Grèce : la décision de la Banque centrale européenne (BCE) concernant d'éventuels rachats d'obligations souveraines. Ceux-ci semblent de moins en moins garantis, vu la prudence sur le sujet de Mario Draghi lors de sa dernière conférence de presse et les réticences d'Ardo Hansson, l'un des membres du conseil des Gouverneurs de l'institution, selon lequel recourir à la planche à billets pour acheter de la dette souveraine pourrait engendrer une bulle spéculative.
Pauvre sur le front macroéconomique - on signalera tout de même la baisse de la production industrielle de 0,8% en octobre ainsi que le nouveau recul de la confiance des ménages japonais en novembre, ce qui n'a certainement pas échappé au Premier ministre Shinzo Abe, de plus en plus malmené dans les sondages -, l'actualité est également peu animée s'agissant des valeurs.
Deuxième plus forte hausse du SBF 120, Saft (+2,7% à 24,2 euros) tire néanmoins son épingle du jeu après l'annonce de la signature de plusieurs contrats en Chine.
Le secteur de la construction est encore mieux orienté comme en attestent la bonne tenue d'Eiffage (+5,6% à 39,8 euros) et de Vinci (+3,6% à 44,8 euros).
Douche glacée en revanche pour Airbus Group, bonnet d'âne de l'indice phare dont le titre plonge de 9,9% à 43,4 euros avec la hausse de l'euro face et au dollar et après l'annonce d'un report sine die de la livraison du premier Airbus A350 de Qatar Airways. Il n'en fallait pas davantage pour que les investisseurs s'inquiètent des perspectives du long-courrier de l'avionneur européen.
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