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Paris: se fait distancer par W-Street, malgré hausse du $.

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(CercleFinance.com) - (CercleFinance.com) -A la mi-séance, Wall Street file tout droit, avec fermeté et application, vers un 6ème record historique d'affilée. La cadence haussière semble réglée comme un métronome depuis vendredi dernier: les

(CercleFinance.com) - (CercleFinance.com) -A la mi-séance, Wall Street file tout droit, avec fermeté et application, vers un 6ème record historique d'affilée.
La cadence haussière semble réglée comme un métronome depuis vendredi dernier: les indices US inscrivent chaque jour au moins un 'plus haut' historique en intraday ou en clôture, individuellement ou collectivement.

La tradition du vendredi qui consiste à terminer ou plus haut du jour et de la semaine (et de l'histoire en l'occurrence) sera certainement respectée alors que le consensus haussier et l'optimisme est devenu totalement univoque à New York (à un degré qui donne le vertige).

Au total depuis le 16 octobre, pas moins de 1.720Pts gagnés en ligne droite par le Dow Jones (+0,12% à 17.575Pts) et +235Pts pour le 'S&P500' (+0,15% à 2.034). Nous assistons à une série rarissime de 13 séances de hausse sur une série de 16, puis 4 séances de hausse sur 5 cette semaine (et +1,75% d'un vendredi sur l'autre).

Alors que Wall Street avance comme sur des rails, la Bourse de Paris reste soumise à un régime 'portes de saloon', comme si les tentatives de sortie 'par le haut' du corridor 4.130/4.230 étaient systématiquement exploitées pour dégager des liquidités afin d'entretenir une hausse parfaitement linéaire des indices US.

Le CAC40 termine la semaine de façon peu glorieuse avec un repli de -0,9% à 4.189,9Pts, soit une perte hebdomadaire de -1% alors que Wall Street ne lâche rien et se dirige vers une 3ème semaine de hausse sans aucune consolidation intermédiaire.

Les pertes des places européennes (-1,2% en clôture et -1,55% sur la semaine écoulée) se sont creusées après parution des chiffres de l'emploi américain en octobre, avec un recul de -0,1% du taux de chômage à 5,8% tandis que les créations d'emplois sont ressorties un peu inférieures aux prévisions à +214.000... ce qui laisse Wall Street de marbre (les économistes attendaient en moyenne 235.000 nouveaux jobs)

Les opérateurs avaient pris connaissance ce matin d'un creusement important du déficit commercial britannique, lequel est ressorti à 2,8 milliards de livres en septembre, contre 1,8 milliard au mois précédent.

A contrario, l'excédent commercial de l'Allemagne s'est accru à 18,5 milliards d'euros pour ce même mois, tandis que la production industrielle a rebondi de 1,4%. Le marché pariait toutefois sur une hausse plus marquée, de l'ordre de 2%.

Enfin, le déficit commercial de la France s'est légèrement réduit à 4,7 milliards d'euros et la production manufacturière en volume a augmenté de 0,6%. Dans l'ensemble de l'ensemble de l'industrie, elle s'est par ailleurs stabilisée après un repli de 0,2% en août.

Sur le front des valeurs, les bancaires sont à la peine à l'image de Société Générale 2,4%) et de Crédit Agricole (-2,9%), les deux plus fortes baisses de l'indice phare.

Atos (-1,6%) cède également du terrain en dépit d'une hausse de 5,9% de ses revenus trimestriels à environ 2,2 milliards d'euros. et de perspectives réitérées.

Vallourec (+3,8%) signe en revanche l'une des plus importantes progressions du SBF 120 après avoir lui aussi maintenu ses prévisions pour l'exercice en cours, tandis que sur le CAC 40 Arcelor-Mittal grimpe de 2,4% dans le sillage de l'annonce d'un Ebitda en hausse de 11,2% pour le troisième trimestre et d'objectifs confirmés pour 2014.
Après son envolée de +34% la veille, CGG Veritas rechute de -12,% à 5,2E.

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