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Paris: semaine haussière (+1,9%), W-Street fait 2 fois mieux

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(CercleFinance.com) - Paris affiche +1,88% de hausse sur l'ensemble de la semaine mais la consolidation (-0,26% à 4.691) reste des plus symboliques et le CAC40 'ne lâche rien' par rapport à son nouveau zénith des 4.707Pts (le CAC 'global return'

(CercleFinance.com) - Paris affiche +1,88% de hausse sur l'ensemble de la semaine mais la consolidation (-0,26% à 4.691) reste des plus symboliques et le CAC40 'ne lâche rien' par rapport à son nouveau zénith des 4.707Pts (le CAC 'global return' inscrivant un nouveau record historique à 10.850).

Francfort perdait de son côté 0,54%, Londres -0,2% et Milan -0,28%... et Athènes -2% (mais le bilan hebdo reste positif de +11,3%).

A New York, le Dow Jones et le 'S&P' connaissent un petit coup de 'moins bien' à la mi-séance: les +0,33% affichés vers 18H sont reperdus et le 'Dow' ou le Nasdaq s'effritent de -0,1%.
Cela réduit le gain hebdomadaires, de +4,5% à +4% pour les 30 'industrielles'... mais ce score valide encore la plus forte hausse depuis début novembre et fin décembre 2011, avec à la clé l'effacement en 4 séances (sur 5)de l'intégralité des pertes des 4 semaines précédentes.

Le pétrole a connu la semaine la plus volatile de son histoire avec des écarts intraday au-delà des 10% dans les 2 sens: au final, le baril gagne +8% à New York (dont +3% ce vendredi), à 51,9$ sur le NYMEX.

Aucun facteur d'incertitude, aucune déception sur le front macro-économique n'enraye la hausse inexorable des actions: même en l'absence de toute amélioration des profits, les multiples grimpent à coup d'injections des banques centrales.
Le consensus haussier est désormais proche de 90% avec un déferlement d'avis 'bullish' sur la conjoncture (même si les chiffres démentent une embellie comparable à la hausse des marchés depuis 3 ans) et les gérants et stratèges nous matraquent en boucle des slogans comme 'parfait alignement des planètes', 'équilibre idéal entre croissance et inflation', 'volonté de reflater à long terme les actifs risqués par les banques centrales' (autrement dit, manipulation des cours et gonflement délibéré de bulles boursières et obligataires).

'On n'a pas observé de progrès sur la dette grecque, Athènes et Berlin semblant dans une impasse, tandis que le rebond des prix du pétrole n'offre plus guère de soutien significatif aux valeurs énergétiques', notait Tony Cross, analyste marché chez Trustnet Direct.

Toutefois, les opérateurs ont pu saluer le rapport sur l'emploi américain, la première vraie 'bonne surprise' de la semaine : non seulement 257.000 postes non agricoles ont créés contre un consensus proche de 230.000, mais les révisions des deux mois précédents ont aussi représenté un gain net de 147.000 emplois.

Natixis considère en outre que la hausse du taux de chômage à 5,7% (alors qu'il était attendu stable à 5,6%) ne constitue pas une nouvelle si négative, dans la mesure où elle a été entrainée par une vive augmentation de la force de travail.

Cette dernière a en effet fait progresser le taux de participation au marché du travail de 0,2 point à 62,9% en janvier. 'Sa stabilisation en moyenne sur 2014 signale que les travailleurs découragés reviennent sur le marché', souligne la banque française.

En Europe, ont été annoncés un creusement des déficits commerciaux britannique et français en décembre, à 2,9 milliards de livres et 3,4 milliards d'euros respectivement, ainsi qu'un rebond de 0,1% seulement de la production industrielle allemande sur le même mois (inférieure aux 0,5% anticipés).

Sur le plan des valeurs, Statoil gagne 1,6% sur l'OMX, après la publication par la major pétro-gazière norvégienne, d'un résultat opérationnel ajusté légèrement meilleur que prévu au titre des trois derniers mois de 2014.

Siemens recule de 1% à Francfort, à la suite de l'annonce par le conglomérat industriel allemand de 7.800 suppressions de postes, dont 3.300 en Allemagne, dans le cadre d'une rationalisation de ses fonctions administratives annoncée précédemment.

L'action Tate & Lyle décroche de 14% à Londres, après que le spécialiste des ingrédients pour l'industrie agroalimentaire ait lancé un avertissement sur ses résultats 2014/2015, à l'occasion de son point sur le troisième trimestre.

En tête du CAC40 à Paris, Alcatel-Lucent progresse de 3,5%, l'équipementier télécoms ayant fait état d'une forte réduction de sa perte nette annuelle et d'une marge brute supérieure au consensus au titre de son quatrième trimestre.
On observe ensuite un tir groupé de Sté Générale, Crédit Agricole et Kering à +1,05%.
A l'inverse, Legrand (-2,7%) est lanterne rouge, victime d'un abaissement de recommandation d'un 'broker', Pernod Ricard à -1,9% et Air Liquide à -1,55% complètent le tableau des replis.

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