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Paris: soutenu par les bancaires, W-Street dopé par Facebook

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(CercleFinance.com) - Le CAC40 (+0,78% à 4.410,6) avait curieusement chuté sous 4.350 en début de séance mais il a 'fait l'effort' pour clôturer au-dessus les 4.400Pts (dans un petit volume de 2,7MdsE) après avoir poussé son avantage jusque ve

(CercleFinance.com) - Le CAC40 (+0,78% à 4.410,6) avait curieusement chuté sous 4.350 en début de séance mais il a 'fait l'effort' pour clôturer au-dessus les 4.400Pts (dans un petit volume de 2,7MdsE) après avoir poussé son avantage jusque vers 4.415Pts vers 14H35.
Il avait été emporté par le vent d'optimisme consécutif aux chiffres du chômage US : les autres chiffres US étaient bien moins flamboyants, mais Wall Street s'en moque complètement et les records s'enchaînent.

Les places européennes grimpent de +0,85% en moyenne et l'Euro-Stoxx50 se hisse vers les 3.220Pts dans le sillage du compartiment bancaire qui s'envole de +2% en moyenne et brille particulièrement sur les places du Sud de l'Europe.

Un petit bémol tout de même: le feu d'artifices que semblait nous promettre Wall Street en préouverture n'est cependant pas au rendez-vous à la mi-journée : la hausse des indices reste poussive avec +0,1% sur le Nasdaq, +0,03% sur le Dow Jones tandis que le 'S&P'(+0,11%) bat bien un 30ème record historique cette année... mais n'améliore que de 1Pt celui établi la veille (à 1.990,7 contre 1.989,2 la veille).

Si l'on retire Facebook qui s'envole de +7%, le 'S&P' et le Nasdaq basculent mécaniquement dans le rouge, idem pour le Dow Jones sans le titre 'Nike' (+1,6%), le seul à afficher plus de 1% de hausse tandis que Caterpillar lâche -3,3%.

Les dernières pentes avant d'atteindre la mythique 'cote 2.000' sur le S&P500 s'avèrent dures à escalader... mais comme les 5 mois calendaires précédents se sont achevés au plus haut, les 2.000 sont accessibles d'ici le 31 juillet (il reste une semaine).

Les derniers chiffres parus aux Etats Unis à 15H45 et 16H ont un peu refroidi les acheteurs... mais Wall Street est très rapidement passé outre: les ventes de maisons individuelles connaissent une chute surprise de -8,1% en juin pour un rythme annuel de 406.00 contre 475.000 attendu et le PMI manufacturier américain recule de -1 point à 56,3 alors qu'il était attendu autour de 57 et se situe au plus bas depuis 3 mois.
Le chômage en données hebdomadaires continue en revanche de reculer aux Etats Unis, à 284.000 (-6,3%, soit -19.000) et les inscriptions hebdomadaires sont au plus bas depuis février 2006.

En Europe, la toile de fond macroéconomique s'éclaircit (sauf en France): le PMI 'flash' composite calculé par Markit s'établit à 54 ce mois-ci, après 52,8 en juin, un chiffre supérieur à la moyenne enregistrée au cours des deux premiers trimestres de l'année.

Le 'PMI' de l'Allemagne affiche le même score mais le PMI des services, plus dynamique, prend 2 points à 56,6.

La France en revanche semble en panne de croissance: la hausse en trompe l'oeil du PMI 'composite' à 49,2 (qui inclut les 'services') ne saurait masquer la grande faiblesse du secteur manufacturier qui plonge de 47,6 vers 45, au plus bas depuis 13 mois (le PIB aura du mal à rallier l'objectif des +1% de Bercy).

L'activité manufacturière chinoise a surpris agréablement: elle s'est établi à 52 points ce mois-ci, un point de plus qu'attendu, soit également 1,3 point de plus qu'en juin et un rythme de croissance sans précédent depuis 18 mois.

Sur le front des valeurs cotées à Paris, les bancaires du CAC40 effectuent en effet un remarquable tir groupé : avec des hausses de respectivement 4,1%, 2,8% et 1,62%, Crédit Agricole, Société Générale et BNP Paribas signent en effet les trois plus de 5 plus fortes progressions du CAC 40.

Deuxième du SBF 120 (derrière Edenred), Dassault Systèmes bondit pour sa part de 5,2% à la faveur de comptes trimestriels meilleurs qu'attendus. L'éditeur de logiciels, qui a également renouvelé ses objectifs pour 2014, semble de nouveau dans une bonne dynamique après plusieurs publications décevantes.

Douche froide en revanche pour Montupet (-6%) et Technip, bon dernier de l'indice phare (-8,65% à 71E) en dépit d'un carnet de commandes record. Plusieurs projets de l'entreprise parapétrolière pourraient être menacés et ses marges réduites du fait de la recrudescence des tensions géopolitiques.

Cette séance reste marquée du côté des mid-caps par la dégringolade d'Ipsos, qui plonge de 21,6% à 21,76E. Dégradé notamment par Oddo et Société Générale, le groupe paie (très) cher son profit warning pour l'exercice en cours, consécutif à un 'trou d'air' au deuxième trimestre.

Alors que les opérateurs privilégient le 'risque' l'or subit l'impact des arbitrages et chute de -1% vers 1.290$/Oz.

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