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Paris:soutenu par indices US et WStreet avant discours Obama

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(CercleFinance.com) - Les acheteurs sont venus ramasser un peu de papier en fin de séance mais il ne s'agit pas d'une 'vague de fond': le CAC40 grappille +0,47% et les volumes atteignaient à peine 2,5MdsE à 17H30 (2,77MdsE à 17H35). Beaucoup d'op

(CercleFinance.com) - Les acheteurs sont venus ramasser un peu de papier en fin de séance mais il ne s'agit pas d'une 'vague de fond': le CAC40 grappille +0,47% et les volumes atteignaient à peine 2,5MdsE à 17H30 (2,77MdsE à 17H35).
Beaucoup d'opérateurs n'ont pas osé prendre trop de risques alors que les indices US ont cassé mercredi leurs supports moyen terme... et le CAC40 menaçait même vers 14H15 d'enfoncer sa MM100 qui gravite vers 3.375Pts.

A Wall Street, les indices remontent nettement dans l'attente du discours de Barack Obama, mais ils progressent en ordre dispersé avec +0,9% sur le 'S&P', +1,2% sur le Nasdaq... mais moitié moins sur le Dow Jones (+0,55% à 12.880).
C'est Apple qui fait clairement la différence avec une hausse de +3% à 555$, après une chute de -23% depuis son zénith des 705$ du 21 septembre.

A Paris, le déclic haussier s'est produit à 15H55 avec la publication d'un indice du moral des ménages en hausse de +2,3Pts à 84,9, bien au-delà des estimations les plus optimistes.

Qu'il s'agisse d'un 'effet élection' ou pas (l'avenir apparaît toujours plein de promesses aux USA à la veille d'un scrutin), le baromètre de l'Université du Michigan atteint un plus haut depuis l'automne 2007... ce qui, compte-tenu du taux de croissance modeste et du taux de chômage réel deux fois plus élevé que les 7,9% officiels, démontre que l'Amérique préfère toujours voir le verre à moitié plein qu'à moitié vide.

Malgré tout, la semaine reste négative de -2% à Paris, le SBF-120 étant plombé par les banques, les 'utilities' et les valeurs automobiles avec Valéo (-5,4%) puis Peugeot (-7,8% hebdo), toujours victime d'une entreprise de démolition de son cours de bourse, sur fond de rumeurs malveillantes de faillite et de pseudo analyses assassines qui prédisent une capitalisation de moins de 1 milliard d'Euro (l'équivalent d'une semaine de chiffre d'affaire, alors qu'elle en vaut à peine 2 désormais).

Malgré le rebond de Wall Street, les autres places européennes restent tout juste à l'équilibre ce vendredi: alors que francfort recule de -0,58%, Bruxelles et Amsterdam de -0,15%, tandis que Madrid gagne +0,4%.

Un sursaut est bienvenu à la veille du week-end mais le problème, c'est que le 'fiscal cliff' continue d'inquiéter les plus riches aux Etats-Unis, notamment au niveau de l'imposition des actions et des dividendes.

L'autre souci, c'est la problématique concernant les blocages politiques en Europe (timing d'une demande d'aide de l'Espagne pour que la BCE puisse intervenir sur les obligations espagnoles, report possible à la fin du mois de la décision du versement de l'aide à la Grèce par les partenaires européens) souligne Barclays Bourse.
Athènes qui se dit à court de trésorerie envisage de faire appel aux marchés mardi prochain, une opération à haut risque même s'il s'agit d'échéances ultracourtes, destinées à tenir jusqu'à début décembre.

Les opérateurs avaient pris connaissance cet après-midi d'une hausse de +0,5% des prix à l'importation pour octobre à 14h30 (après une augmentation de 1,1% en septembre): les économistes anticipaient soit une stabilité soit une hausse de 0,2% des prix à l'importation.

Sur le front des valeurs parisiennes, Crédit Agricole chute de -5,85% (après avoir perdu près de -10%), avec l'annonce d'une perte de 2,8 milliards d'euros au 3ème trimestre en raison d'éléments exceptionnels comme la cession d'Emporiki, contre un consensus de -1,8 milliard d'euros. Dans son sillage, Sté Générale chute de -1,5%, AXA de -1,6%.

Lafarge gagne +1,65% grâce l'amélioration de sa rentabilité sur neuf mois, Alcatel-Lucent reprend +2,2% (+16% sur la semaine), Vallourec poursuit son rebond (+3,7% et +7,75% en hebdo).

Teleperformance bondit de +8,25%, après avoir publié un chiffre d'affaires de 3ème trimestre en croissance de 17,9% à 579,5 millions d'euros, un chiffre nettement supérieur aux attentes puisque le consensus visait 530 millions.

Derichebourg s'effritait de 0,5% à 2,10E, au lendemain de l'annonce d'un chiffre d'affaires annuel en repli de 4,8%, pénalisé par les services à l'environnement.

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