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Paris: stable partagé entre Ukraine et espoir 'QE' BCE jeudi

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(CercleFinance.com) - Tout comme vendredi, un 'coup de pouce' a permis aux places européennes d'en terminer in-extremis sur un score positif (+0,08% sur l'Euro-Stoxx50, +0,1% Francfort et Londres) tandis que Paris est remonté de 4.370 à 4.380 (-0,

(CercleFinance.com) - Tout comme vendredi, un 'coup de pouce' a permis aux places européennes d'en terminer in-extremis sur un score positif (+0,08% sur l'Euro-Stoxx50, +0,1% Francfort et Londres) tandis que Paris est remonté de 4.370 à 4.380 (-0,03%) entre 17H25 et 17H35.
L'impulsion n'est évidemment pas venue de Wall Street qui est fermé aujourd'hui.
Une séance pour rien ont conclu beaucoup de commentateurs, ce qui est logique à l'issue d'une séance sans volatilité, ni volumes (à peine 2MdsE échangés à Paris).
Pas d'avancées géopolitiques pour soutenir les cours, pas de déclarations d'un Draghi venu faire rêver les marchés à un 'QE' comme lundi dernier.

Pas de volumes parce que les vendeurs sont totalement absents à trois jours de l'ouverture de la réunion de la BCE, laquelle pourrait donner lieu à un abaissement des taux directeurs voire à la promesse de nouvelles mesures 'non conventionnelles' pour lutter contre l'atonie économique de la zone euro et réduire le risque de déflation.

'La Russie et l'Ukraine devraient continuer à occuper le devant de la scène cette semaine, en attendant un éventuel renforcement des sanctions de la part de l'Union européenne contre la Russie (réunion de l'Otan jeudi et vendredi)', analysent de leur côté les équipes de Barclays Bourse.

La situation demeure particulièrement tendue dans l'Est de l'Ukraine, alors que Vladimir Poutine a plaidé ce week-end pour la création de 'structures étatiques' dans les régions indépendantistes.

'Autrement dit, le Kremlin souhaite la création de régions autonomes, voire indépendantes du pouvoir central de Kiev, et sous domination russe', décryptent les équipes de XTB France.
Piotr Porochenko vient d'ailleurs de déclarer sur CNBC que 'la situation en Ukraine vient d'atteindre le dernier échelon avant une guerre totale'.

Pour autant, Christopher Dembik juge très improbable que les velléités de Moscou remettent en cause la tendance de long terme à la hausse des indices (pendant des décennies de guerre froide, l'approvisionnement en gaz russe n'a jamais été interrompu).

Au chapitre macroéconomique, les opérateurs ont pris connaissance de l'indice PMI final Markit pour l'industrie manufacturière de l'Eurozone, qui est ressorti à 50,7 en août contre 51,8 le mois précédent, soit 0,1 point de moins que l'estimation flash et surtout un plus bas de treize mois.

Les données nationales révèlent un ralentissement général de la reprise du secteur, notamment en Espagne et en Allemagne. Le secteur manufacturier français a quant à lui accusé sa plus forte contraction depuis mai 2013, tandis que l'activité des fabricants a stagné en Italie.

La tendance n'est guère plus réjouissante outre-Manche, le secteur manufacturier ayant sensiblement ralenti son expansion au vu de l'indice PMI du CIPS et de Markit, passé de 54,8 en juillet (chiffre révisé de 55,4 en estimation initiale) à 52,5 en août, au plus bas depuis juin de l'année dernière.
Enfin, en Chine, le PMI se contracte de 51,7 vers 51,1 selon Pékin, et plus sévèrement selon HSBC qui évalue le repli de 51,7 vers 50,2.

Enfin, s'agissant des valeurs, les bancaires débutent la semaine dans le rouge comme en attestent les sous-performances de Société Générale et de Crédit Agricole (-0,8%).
Renault lâchait -3,1%: le constructeur a vu ses ventes chuter de 10,7% en France au mois d'aout, il est également exposé à la chute du rouble qui se rapproche des 50/1E (-10% en 1 mois), à 49,14 ce lundi.

Au sein du CAC40, Orange chutait de -2,65%, dans le sillage
d'Iliad (-8,85% à 152,45 euros), bon dernier du SBF 120 et qui a nettement creusé ses pertes en début d'après-midi.

Le titre de la maison mère de Free fait l'objet de prises de bénéfices et son intérêt persistant pour T-Mobile US, filiale américaine de Deutsche Telekom sur laquelle elle serait en passe d'augmenter son offre (vers 35$, soit 4Mds$ à débourser en plus), suscite la défiance des opérateurs.

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