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Paris: temporise autour de 4400, en attente signe de WStreet

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(CercleFinance.com) - La bonne surprise du jour provient des ventes de logements neufs aux Etats-Unis, lesquelles ont grimpé de 9,6% en janvier pour s'établir à 468.000 Wall Street qui avait rouvert en hausse de +0,2% avait rapidement doublé ses

(CercleFinance.com) - La bonne surprise du jour provient des ventes de logements neufs aux Etats-Unis, lesquelles ont grimpé de 9,6% en janvier pour s'établir à 468.000 Wall Street qui avait rouvert en hausse de +0,2% avait rapidement doublé ses gains (le 'S&P' évoluant au-delà de son précédent record absolu des 1.850Pts et le Nasdaq inscrivait un nouveau 'plus haut' depuis 14 ans et demi à 4.317Pts).

Mais depuis 17H30, la dynamique haussière semble plus hésitante et à mi-séance, les indices US se contentent de grappiller de +0,25% à +0,55% pour le Nasdaq, toujours porté par Tesla qui s'envole de +5%, au-delà des 260$ et voit son cours multiplié par 2 en moins de 3 mois.
Paris n'a pas bénéficié du 'coup de pouce' final des 2 précédentes séances et subit au contraire un petit trou d'air de -0,18% au moment du 'fixing' ce qui porte le repli du jour à -0,4%.

L'indice CAC40 qui semblait bien parti pour se maintenir une 3ème fois au-dessus des 4.400Pts à la clôture déçoit un peu les 'permabulls' mais en aucun cas ce 'pullback' ne menace le moindre support technique, de quoi partir l'esprit relativement tranquille.

Chez nos voisins, même scénario: consolidation sans intensité et volatilité quasi nulle. Le FTSE et le DAX perdent respectivement 0,6% et 0,4%, l'Euro-Stoxx50 s'effrite de -0,33%. unités en rythme annualisé, d'après le Département du Commerce, alors que les économistes en attendaient environ 400.000.
Cela fait un mois que les commentateurs et Wall Street ne cessent de dénoncer l'impact négatif des intempéries (froids polaires, routes enneigées...) sur l'immobilier : un tel sursaut des ventes contredit totalement toutes les statistiques sectorielles des 6 dernières semaines !

La dernière statistique du jour est tombée en France à 18h00: le nombre de demandeurs d'emploi progresse de +0,3% en janvier: pas d'embellie à l'horizon.

Les opérateurs ont appris dans la matinée que sur l'ensemble de l'année écoulée, l'économie britannique a progressé de 1,8% par rapport à 2012, un taux révisé en baisse de 0,1 point par l'office national de statistiques.

'La configuration technique du CAC 40 reste bonne, et le mouvement de hausse peut continuer à court terme jusqu'à la nouvelle résistance des 4500 points', souligne Barclays Bourse.

Sur le front des valeurs, Areva grimpe de 3,05%, avant la parution, dans la soirée, de ses résultats pour l'exercice 2013.

Bouygues finit stable, alors qu'avant dépréciation d'Alstom, le résultat net part du groupe s'établit à 647 millions d'euros en 2013, en croissance de 2%, et le résultat opérationnel courant à 1.344 millions d'euros, en progression de 5%.

Airbus Group s'adjuge 1,6%, après avoir fait état ce matin d'un résultat net en hausse de 22% en 2013 pour un chiffre d'affaires en progression de 5%. Le groupe compte augmenter sa production d'A320 à compter du deuxième trimestre 2016. Vallourec s'adjuge +1,4% et Sanofi termine en 3ème position avec +1,15%.

LVMH lâche 1,6%, alors que Crédit Suisse a abaissé sa recommandation, Kering lui emboite le pas et cède même -2%.
Safran est victime de dégagement (-2,3%) alors que son concurrent Rolls-Royce dans les moteurs d'avions annonce le lancement d'un nouveau réacteur.
Orange (-3,4%) ferme la marché, victime collatérale de la guerre des prix que livrent Bouygues et Iliad (Free perd -5,8%).

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