Paris: un repli de -1% relayé par WStreet avec pétrole à 63$

(CercleFinance.com) - Le CAC40 finit la séance au plus bas du jour, sur un repli de -1% à 4.375Pts. En d'autres temps, cela aurait pu constituer un petit signal d'alerte à la baisse... mais avec moins de 2MdsE échangés à 17H29, il est impossibl

(CercleFinance.com) - Le CAC40 finit la séance au plus bas du jour, sur un repli de -1% à 4.375Pts.
En d'autres temps, cela aurait pu constituer un petit signal d'alerte à la baisse... mais avec moins de 2MdsE échangés à 17H29, il est impossible de diagnostiquer une reprise en main du marché par les vendeurs.
Et surtout, après +2,2% vendredi, un repli de -1%, cela ne retrace même pas 50% de la hausse, ce qui laisse intact la tendance haussière.

Les places européennes reculent de -0,9% en moyenne (elles terminent également au plus bas du jour), et le DAX30 (-0,71% à 10.015Pts) ne confirme pas le débordement de l'ex-résistance historique des 10.030Pts survenue vendredi. A noter que Londres recule également de -1,05% et Madrid de -0,9%, malgré la promesse par Mariano Rajoy d'une croissance de +2% en Espagne en 2015 (alors que l'OCDE revoit à la baisse le PIB de tous ses principaux partenaires en Europe).

'L'objectif à Paris est toujours de revenir sur la zone des 4.500 points dans les prochaines semaines', estiment cependant les analystes de Barclays Bourse.
Eu égard au faible nombre de données macroéconomiques publiées, les mouvements et les volumes devraient rester limités jusqu'à jeudi.

En attendant, la croissance s'assoupit en Europe comme le démontrer la hausse (très) modeste de la production industrielle en Allemagne, laquelle a augmenté de 0,2% seulement en séquentiel en octobre, contre +1,1% le mois précédent.

Le retour du Japon en récession a par ailleurs été confirmé ce lundi matin.
Le PIB a en effet reculé de 0,5% au troisième trimestre en deuxième estimation, après -0,4% en estimation 'flash' (soit -1,9% en rythme annuel).
En Chine, de nouveaux signaux de ralentissement économiques ont débouché sur une flambée qui a atteint jusqu'à +4% de la bourse de Shanghai: plus les chiffres sont mauvais, plus les marchés parient sur la baisse des taux (les investisseurs chinois ont un profil de purs opportunistes, avec une vision très court terme... et une tendance prononcée à confondre la bourse avec Macao).

A wall Street, le Dow Jones et le 'S&P' ont décroché vers 18H15 alors que le baril de pétrole enfonçait son plancher annuel et plongeait sous 63$.
Le Dow Jones cède -0,6%, le 'S&P' -0,75%, le Nasdaq -0,83%... et le Dow Transport et le Russel-2000 -1,3%... avec un VIX qui bondit de +20%: visiblement, un stress sous jacent est en train de ressurgir.

Il va falloir suivre les valeurs pétrolières alors que le baril chute de -2,25% à 64,3E sur le NYMEX, sur la crainte de voir certains pays OPEP brader leur production pour assurer des recettes vitales pour sauver la paix sociale et s'éviter un scénario Lybien.

S'agissant des valeurs, Eurofins engrange environ 1,34% à 200,15E après avoir annoncé l'acquisition de l'américain Boston Heart, un spécialiste du diagnostic dont la croissance a atteint 75% au cours des dernières années.

Air France-KLM abandonne en revanche 2% dans le sillage de l'annonce d'une progression timide de 0,5% en glissement annuel de son trafic pour le mois de novembre à 5,9 millions de passagers.

Parmi les facteurs qui ont pesé sur le CAC40, la dégringolade de -3,5% du baril de WTI sous les 63,5$ sur le NYMEX entrainait une chute de -2% de Technip et de -1,885% de Total.

C'est cependant Saint-Gobain (-6,25% à 34,9E) qui accuse la plus forte baisse des indices SBF 120 et CAC 40 après avoir déposé un projet d'acquisition sur le suisse Sika (-22% sur le marché suisse) pour un montant de près de 2,3 milliards d'euros, ce qui semble cher payé pour 16% du capital et un management helvétique hostile à l'opération.
Par contagion, chute d'Eiffage de -4,8% et de Vinci (-1,5%).

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