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Paris: vers une 7e baisse consécutive, sous les 4.000 pts.

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(CercleFinance.com) - D'abord indécise, la Bourse de Paris - qui reste sur six baisses de suite durant lesquelles le CAC 40 a fondu de près de 10% - évolue encore en territoire négatif, désormais bien en-dessous du seuil des 4.000 points. Ainsi

(CercleFinance.com) - D'abord indécise, la Bourse de Paris - qui reste sur six baisses de suite durant lesquelles le CAC 40 a fondu de près de 10% - évolue encore en territoire négatif, désormais bien en-dessous du seuil des 4.000 points.

Ainsi les résistances sont-elles tombées les unes après les autres et la prudence est-elle plus que jamais de mise sur les marchés actions européens, entre perspective de l'élection présidentielle anticipée en Grèce, laquelle approche à grands pas et est jugée à hauts risques par pléthore d'investisseurs, ralentissement économique mondial et faiblesse des prix du pétrole. Pour autant, celle-ci pourrait soutenir la croissance au niveau mondial à plus long terme.

En attendant, à Paris, l'indice phare, d'abord branché sur courant alternatif, est encore une fois en net recul, cédant 0,8% à 3.974 points peu avant 13h00, après avoir cédé 1,8% en début d'après-midi.

L'actualité est dense sur le front macroéconomique. Concernant l'eurozone, l'indice PMI composite de Markit a crû de 0,6 point en séquentiel ce mois-ci pour s'établir à 51,7 points en estimation flash. Ce chiffre demeure toutefois l'un des plus faibles enregistrés depuis un an et l'Allemagne, locomotive économique de la région, ne rassure toujours pas.

L'activité globale y enregistre en effet sa plus faible progression depuis juin 2013, tandis que l'activité du secteur privé français a baissé pour le huitième mois de rang.

'La faiblesse du taux d'expansion économique de la région, plus particulièrement la fragilité de la conjoncture en Allemagne et en France, devraient plaider en faveur de la mise en oeuvre immédiate de nouvelles mesures de relance', a commenté Chris Williamson, chef économiste à Markit, alors qu'il n'existe plus de consensus au sein du conseil des gouverneurs de la BCE à propos du déploiement d'un programme d'assouplissement quantitatif à brève échéance. Celui-ci appuierait pourtant les marchés actions et, surtout, éloignerait la menace de la déflation, estiment de nombreux opérateurs.

Toujours en Allemagne, l'indice ZEW du moral des investisseurs et des analystes allemands est de son côté ressorti à 34,9 points au titre du mois de décembre, soit un niveau nettement supérieur aux attentes des analystes, lesquels tablaient sur environ 20,5 points.

'La confiance dans l'économie allemande semble être progressivement de retour chez les professionnels des marchés financiers', s'est réjoui le président du ZEW Clemens Fuest, qui évoque comme éléments porteurs la faiblesse de l'euro ainsi que le repli des cours pétroliers.

Très insuffisant néanmoins pour rassurer des opérateurs particulièrement 'émotifs' ces temps-ci et qui n'ont de surcroît pas pu compter aujourd'hui sur de bons indicateurs américains, les mises en chantier et permis de construire ayant diminué dans des proportions supérieures aux anticipations en novembre...

Au chapitre des valeurs, Orange grimpe de 1,6% à 13,5 euros au lendemain de l'annonce de l'ouverture de négociations exclusives avec BT pour la cession d'EE, sa co-entreprise avec Deutsche Telekom. Le titre de l'opérateur historique est l'une des rares valeurs du CAC 40 à évoluer en territoire positif.

Les financières sont, elles, toujours à la peine à l'image de BNP Paribas (-1% à 46 euros) et de Société Générale (-4% à 33 euros, lanterne rouge de l'indice phare).

Signalons enfin l'effondrement de Neovacs, qui plonge de 56,2% à 1,4 euro dans le sillage de l'annonce de résultats finaux décevants pour l'étude de Phase IIb du produit-phare de la société de biotechnologie, le TNF-Kinoïde, dans la polyarthrite rhumatoïde.

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