BFM Patrimoine
Placements

Paris: volatilité et scénario incohérent, repli hebdo de 2%

BFM Patrimoine
(CercleFinance.com) - Au lendemain de l'hystérie haussière qui avait propulsé le CAC40 de +155Pts vers les 4.260 sur la seule rumeur d'une action de la BCE, sans plus d'éléments tangibles, la psychologie des opérateurs se retourne et le CAC40 r

(CercleFinance.com) - Au lendemain de l'hystérie haussière qui avait propulsé le CAC40 de +155Pts vers les 4.260 sur la seule rumeur d'une action de la BCE, sans plus d'éléments tangibles, la psychologie des opérateurs se retourne et le CAC40 replonge de -1,9%, dans un volume très nourri de 3,9MdsE contre 4,3MdsE la veille.

Sur la semaine écoulée, Paris lâche -1,7% et véhicule l'image d'un marché qui fonctionne par une succession décousue d'épisodes de panique à la baisse, puis à la hausse, puis de nouveau à la baisse, avec comme seul fil directeur les rumeurs ou anticipations relatives à la stratégie des banques centrales.

L'Euro-Stoxx50 dévisse de -3% dans le sillage de la bourse de Madrid (-4%, sur l'annonce d'une augmentation de capital de 7,5MdsE Santander) et de Milan (-3,3%... dans le sillage des banques également).

La rechute de Wall Street au cours des 2 premières heures de cotations dans le sillage du pétrole (nouveau plancher à 47,15$) a également pesé sur la tendance en Europe.
Après une chute de -1,1%, les indices US ont repris en une heure la moitié du terrain perdu initialement... mais la lourdeur règne à la mi-séance avec -0,7% sur le 'S&P' et -0,8% sur le Dow Jones.

Un temps rassurés par la teneur 'accommodante' du 'Livre Beige' de la FED, les opérateurs s'inquiètent à nouveau du risque de hausse des taux après la publication des chiffres de créations d'emplois aux Etats Unis (+252.000 contre 240.000 anticipé).

Ces chiffres confirment la 'robustesse' du marché du travail (pour reprendre la terminologie de la FED qui y accorde beaucoup d'attention) et
ils sont peut être jugés trop bons, ce qui induit une normalisation de la politique monétaire américaine plus tôt ou plus agressive que prévu.

'Les investisseurs n'ont toujours pas réussi à soigner leur syndrome maniaco-dépressif. Les phases de dépression et d'euphorie se succèdent depuis l'été dernier, sans réelle tendance', observe un gérant de Barclays Bourse.

Ils ont pris connaissance ce matin des chiffres de la production industrielle dans plusieurs grands pays européens. Celle-ci a diminué de 0,3% en France en novembre et de 0,1% au Royaume-Uni et en Allemagne.

Toujours au mois de novembre, le déficit commercial de la France s'est réduit à 3,2 milliards d'euros, de même que celui du Royaume-Uni, ramené à 1,4 milliards de livres, alors que l'excédent commercial allemand s'est tassé à 17,7 milliards.

Une nouvelle baisse de -3% des prix du pétrole, sous les 47,25$ à New York, pénalise notamment Total (-3,15%), une des plus fortes baisses du CAC 40 derrière Sanofi (-3,3%) puis Carrefour et BNP-Paribas (-3,4%).

Leader du palmarès du CAC40, Veolia Environnement (+1,4%) surfe pour sa part sur un relèvement de Credit Suisse, passé 'sous-performance' à 'neutre' sur la valeur avec un objectif de cours réajusté lui aussi, de 11 à 13,5 euros. Au sein du SBF-120, c'est TFI qui s'impose comme leader avec +2,2%, suite à un avis positif d'Exane/BNP-Paribas.

Enfin, sur le SBF 120, Sodexo se replie de 2% après l'annonce d'un chiffre d'affaires trimestriel d'environ 5,1 milliards d'euros, en croissance de 4,7% par rapport au premier trimestre de l'exercice précédent, mais inférieur aux prévisions.

Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.

Cercle Finance