Pétrole: le Brent oscille autour des 110 dollars.

Le 11/06/2014 à 13:32 | MAJ le 12/06/2014 à 20:06

(CercleFinance.com) - Mercredi midi sur les marchés pétroliers, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en juillet progressait avec mesure de 0,4% à 109,9 dollars, le WTI américain de même échéance prenant 0,2% à 104,5 dollar

Nombreux sont les éléments qui incitent à l'attentisme : certes, le marché pétrolier connaît actuellement une période de demande modérée intercalée entre l'hiver, où les besoins de fuel domestique destinés au chauffage sont élevés, et l'été, où ceux liés aux déplacements, notamment automobiles, s'orientent à la hausse.

Or les beaux jours s'installent et d'ailleurs aux Etats-Unis, la traditionnelle 'driving season' a déjà commencé. D'ailleurs, l'Energy Information Agency fera tout à l'heure le point sur l'évolution des stocks de pétrole brut et de produits raffinés outre-Atlantique. Le consensus attend une nouvelle baisse des stocks de brut de 1,9 million d'unités.

En outre, l'OPEP, qui se réunit actuellement à Vienne pour sa 165e conférence, devrait selon le consensus décider de maintenir ses quotas officiels de production à 30 millions de barils/jour.

Lors de son adresse introductive, le ministre libyen du Pétrole, Omar Ali El Shakmak, a réaffirmé que selon l'OPEP, la demande mondiale de pétrole devrait cette année augmenter de 1,1 million de barils/jour par rapport à 2013, à 91,2 millions de barils/jour. 'L'essentiel de cette croissance devrait provenir des pays extérieurs à l'OCDE', a-t-il ajouté, c'est-à-dire des Etats émergents.

Enfin, l'instabilité géopolitique gagne l'Irak, important producteur et exportateur de pétrole qui ambitionne de fortement accroître ses extractions. Or des groupes islamistes dont certains sont liés à Al-Qaïda se sont rendus maîtres du nord du pays, et notamment de la ville de Mossoul, qui concentre une importante partie des ressources pétrolières de l'Irak.

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