Pétrole: le Brent au plus bas de deux semaines.

(CercleFinance.com) - Jeudi midi sur les marchés pétroliers, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en septembre se tassait de 0,4% à 106,1 dollars, et le WTI américain de 0,8% à 99,5 dollars.

Les risques géopolitiques en tout genre ne parviennent plus à soutenir le Brent, qui est revenu à son plus bas niveau des deux dernières semaines.

Et pourtant, du côté du WTI, le marché a appris hier que les stocks commerciaux de brut américains s'étaient contractées plus fortement que prévu la semaine dernière (- 3,7 millions de barils, conter - 1,5 attendu), et que la hausse des stocks d'essence (+ 0,8 million) avait été moitié moindre que prévu.

Selon Commerzbank, le WTI est repassé sous la barre des 100 dollars pour la première fois depuis mi-juillet. Les analystes sont désorientés, alors que de nouvelles sanctions occidentales contre la Russie ont été annoncées et que la conjoncture américaine s'est révélée plus dynamique encore que prévu au 2e trimestre.

Et ce alors que du côté des pays producteurs, outre la Russie, les tensions sont de mises en Libye et en Irak.

Commerzbank se demande si certains investisseurs financiers n'ont pas jeté l'éponge : en effet, les paris spéculatifs à la hausse sur le pétrole ne manquent pas ces derniers temps et malgré pléthore de catalyseurs positifs, les cours en montent guère. Certains opérateurs ont pu se décourager et déboucler leurs positions, suppute Commerzbank.

Facteur plus fondamental, ajoute le spécialiste : le cartel pétrolier de l'OPEP a fait en sorte, malgré l'Irak et la Libye, que le brut ne manque pas sur le marché. Selon les agences de presse, la production effective de l'OPEP aurait augmenté de 140.000 barils/jour en juillet à 30,1 millions d'unités.

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