BFM Patrimoine
Placements

Pétrole: en hausse, retour des Etats-Unis en Irak.

BFM Patrimoine
(CercleFinance.com) - Face à la probable implication américaine dans le conflit irakien, les cours du brut reprenaient des couleurs en fin de semaine. Vendredi midi, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en septembre gagnait 0,9%

(CercleFinance.com) - Face à la probable implication américaine dans le conflit irakien, les cours du brut reprenaient des couleurs en fin de semaine. Vendredi midi, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en septembre gagnait 0,9% à 106,3 dollars, et le WTI américain 0,8% à 98,1 dollars.

En effet, les facteurs de crise géopolitique sont tous aussi vivaces les uns que les autres.

Entre l'Europe et les Etats-Unis d'un côté, et la Russie de l'autre à propos de la crise ukrainienne aucun signe d'amélioration n'est visible. Les combats se poursuivent et l'Ukraine a signalé qu'un autre de ses avions d'attaque au sol, un Su-25, avait été abattu. Aux sanctions occidentales ont répondu des mesures de rétorsion, quoique limitées, de la part du Kremlin.

Pas plus d'ailleurs qu'à Gaza, où la trêve entre Israël et le Hamas a de nouveau tourné court.

Au Moyen-Orient, la situation se dégrade encore un peu plus: le président des Etats-Unis, Barack Obama, va autoriser des frappes militaires ciblées contre le mouvement djihadiste sunnite du Nord de l'Irak, qui ne cesse de gagner du terrain contre le pouvoir chiite de Bagdad et les autres minorités du pays, dont les chrétiens et les yazidis, mais aussi les kurdes, qui dans l'Est du pays contrôlent d'importantes réserves pétrolières.

Chez Commerzbank, on relève que si les “futures” pétroliers à court terme ont perdu cinq dollars environ depuis le début de l'année, ceux d'échéance longue (après 2020) ont pris jusqu'à 15 dollars.

'Les opérateurs de marché ont apporté la réponse la plus logique en réduisant leurs anticipations de production pour la Russie et l'Irak à moyen terme', expliquent les analystes.

En effet, jusqu'à une période récente, l'OPEP comptait sur l'Irak pour représenter environ les deux tiers de la croissance future de sa production. Etant donné la déliquescence du pays, cette perspective est en train s'évanouir.

Copyright (c) 2014 CercleFinance.com. Tous droits réservés.

Cercle Finance