Pétrole: entre risque politique et conséquences économiques.

(CercleFinance.com) - Ce midi sur les marchés pétroliers, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en septembre progressait avec mesure de 0,2% à 107,8 dollars, le WTI américain se tassant pour sa part de 0,1% à 101,6 dollars.

Certes, les tensions géopolitiques restent vives : dans l'Est de l'Ukraine, les rebelles pro-russes qui semblent soutenus en sous-main par la Russie paraissent acculés par les troupes gouvernementales de Kiev. De plus, le ton monte entre l'Union européenne, qui pourrait prendre des sanctions significatives contre la Russie. Or la fédération russe est un fournisseur majeur de matières premières énergétiques, et notamment d'hydrocarbures, pour l'Europe de l'Ouest.

Comme on le souligne chez Saxo Banque, 'les troubles en Libye semblent à nouveaux être ignorés par les opérateurs. Pourtant, hier, un incendie s'est déclaré dans un terminal pétrolier libyen et de nouvelles violences sont à déplorer. La situation au Proche-Orient reste, quant à elle, également préoccupante'.

Mais chez ANZ, on souligne que les exportations de brut d'Irak frôlent leur niveau record en dépit des combats dans le nord du pays, aux mains d'un mouvement islamiste sunnite.

En outre, la révision en baisse de ses prévisions de croissance par le FMI, la semaine dernière, continue de peser sur le moral des opérateurs. En effet, l'intensité de l'activité économique et la consommation de brut sont étroitement liées.

Les analystes de Commerzbank se demandent d'ailleurs si les sanctions que l'Europe pourrait prendre décider contre la Russie ne vont pas affaiblir un peu plus les perspectives macroéconomiques.

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