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Pétrole: le Brent broie du noir avant l'OPEP.

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(CercleFinance.com) - C'est sans aucun espoir que les opérateurs pétroliers attendent la conférence de presse que le cartel pétrolier de l'OPEP animera à partir de 16 heures depuis son siège autrichien de Vienne. Jeudi midi sur les marchés pé

(CercleFinance.com) - C'est sans aucun espoir que les opérateurs pétroliers attendent la conférence de presse que le cartel pétrolier de l'OPEP animera à partir de 16 heures depuis son siège autrichien de Vienne. Jeudi midi sur les marchés pétroliers, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en janvier prochain dérapait de 2,2% à 76 dollars, le WTI américain de même échéance perdant 2,1% à 72,1 dollars.

En effet, les rumeurs quant aux tractations entre pays membres de l'OPEP ne sont guère encourageantes : comme le rapporte Aurel BGC, “les pays du Conseil de coopération du Golfe (Arabie saoudite, Koweït, Emirats Arabes Unis et Qatar, tous quatre membres de l'OPEP) auraient adopté une position commune, proche de celle de l'Arabie Saoudite. Le ministre du pétrole des EAU a déclaré hier : 'ce n'est pas une crise qui nous oblige à paniquer (...) nous avons connu des prix bien plus bas'. Il semble militer pour un statu quo sur les quotas.”

Et ce n'est pas tout puisque toujours selon let bureau d'études parisien, “en privé, certains responsables saoudiens ont déclaré ces derniers mois que le royaume était préparé à résister à une baisse des prix jusqu'à 70 dollars le baril pendant une période prolongée.”

Premier producteur de l'OPEP, l'Arabie saoudite dispose en effet d'un matelas de liquidités suffisant pour résister à une faiblesse prolongée des cours du brut. Ce qui n'est pas forcément le cas d'autres pays concurrents, membres ou non de l'OPEP, comme la Russie, où les producteurs nord-américains de pétroles non-conventinonnels.

“Pour rappel, en 2011 les membres de l'OPEP avaient fixé à 30 millions de barils par jour leur production (officielle) maximum, ce qui représente près du tiers de la production mondiale. Le contexte économique mondial actuel ne favorise pas le 'cartel'. Le ralentissement économique des Etats-Unis et de la Chine pénalise la demande de pétrole alors que l'offre se montre abondante sur le marché grâce notamment au pétrole de schiste des Etats-Unis”, rappelent les analystes de Saxo Banque.

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