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Pétrole: le WTI toujours plus près des 50 dollars.

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(CercleFinance.com) - Le rouge était toujours de mise sur les marchés de l'or noir ce midi. Selon les cours de la plateforme ICE, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en février perdait encore 1,4% à 59,2 dollars, le WTI amér

(CercleFinance.com) - Le rouge était toujours de mise sur les marchés de l'or noir ce midi. Selon les cours de la plateforme ICE, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en février perdait encore 1,4% à 59,2 dollars, le WTI américain de livraison janvier perdant près de 2% à 54,9 dollars.

“Depuis la dernière réunion de l'Opep tant attendue, rien n'est fait pour aller dans le sens d'un rebond du pétrole. Les plus gros membres de l'Opep avaient résisté aux appels des plus petits producteurs notamment le Venezuela et l'Equateur pour réduire leurs quotas afin d'endiguer la déroute des prix”, déplorent les analystes de Saxo Banque.

Et les spécialistes d'ajouter : “les prix des matières premières resteront volatils mercredi car le marché attend la décision de la Réserve fédérale américaine sur ses taux”.

Avant le communiqué et la conférence de presse qui clôturera le comité de politique monétaire de la Fed, les opérateurs prendront connaissance de stocks hebdomadaires de produits pétroliers aux Etats-Unis. Ceux de brut sont attendus en baisse de 2,4 millions de barils, mais les distillats (diesel et fuel domestique, très demandé lors de la saison froide) devraient rester neutres, et ceux d'essence progresser de 1,8 million d'unités.

Les analystes Matières premières de Commerzbank calculent que le Brent est tombé hier à son plus bas niveau depuis juillet 2009, et même depuis lai 2009 pour le WTI.

Selon le Koweït, l'excès d'offre sur le marché mondial du pétrole atteint 1,8 million de barils/jour (sur une demande de l'ordre de 92 millions de barils). 'Puisque l'Opep ne fait rien, toute réduction de la production devra passer par les pays extérieurs au cartel pétrolier', indique Commerzbank.

Mais la Russie a exclu cette éventualité hier. La chute du rouble n'encourage pas Moscou à agir en ce sens, et de toute façon le pays ne dispose pas de capacités de stockage suffisantes.

Et aux Etats-Unis, la production continue de monter et dépasse maintenant les 9,1 millions de barils/jour.

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