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Pétrole: nouvelles contradictoires, le Brent stagne.

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(CercleFinance.com) - Mercredi midi sur les marchés pétroliers, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en janvier prochain grappillait 0,4% à 70,8 dollars, le WTI américain de même échéance prenant 0,6% à 67,3 dollars. Malg

(CercleFinance.com) - Mercredi midi sur les marchés pétroliers, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en janvier prochain grappillait 0,4% à 70,8 dollars, le WTI américain de même échéance prenant 0,6% à 67,3 dollars.

Malgré une baisse atteignant déjà 35% depuis le début de l'année, le sentiment baissier semble toujours prédominant sur les marchés pétroliers, où la “suroffre” persiste. D'autant plus que l'OPEP a non seulement abandonné l'”objectif de cours” de 100 dollars le baril qu'elle proclamait ces dernières années, mais qu'elle est divisée et que ses membres les plus importants, Arabie saoudite en tête, se sont engagés dans une guerre des prix. En ligne de mire : peut-être la production russe, mais surtout les pétroles non conventionnels en plein croissance d'Amérique du Nord.

On a récemment appris qu'un accord intra-irakien devrait augmenter le volume de pétrole 'kurde' qui sera acheminé (légalement) de Kirkouk jusqu'aux terminaux d'exportation turcs du port de Ceyhan, en Méditerranée. On parle de 300.000 barils/jour.

Cependant, des nouvelles moins négatives pour les prix ne manquent pas. Des sources de marché indiquent que la production effective de l'OPEP a baissé de plus de 300.000 barils/jour en novembre à 30,3 millions de barils/jour, soit encore un peu plus près des quotas officiels (30 millions de barils). Mais attention : cette diminution serait essentiellement attribuable aux baises de production (devenue très volatile) de la Libye, et à des opérations de maintenance en Angola.

Les rumeurs vont bon train : 'selon l'ancien directeur du renseignement saoudien, le royaume pétrolier pourrait réduire sa production si des pays non membres de l'OPEP, comme la Russie, devaient en faire autant', rapportent les analystes Matières premières de Commerzbank.

Mais les spécialistes jugent que les chances que ces éventualités se concrétisent sont des plus basses, étant donné les divisions qui prévalent actuellement parmi les pays producteurs de pétrole. La Russie a de plus besoin des ressources tirées des exportations d'hydrocarbures.

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