Pétrole: petit rebond après la claque de la veille.

05/02/2015 à 13h19 Mis à jour le 05/02/2015 à 13h30

(CercleFinance.com) - Après une séance marquée par une violente correction hier, le cours du pétrole ne rebondissait que mollement ce midi. A cette heure, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en mars ne se reprenait que de 1,2

(CercleFinance.com) - Après une séance marquée par une violente correction hier, le cours du pétrole ne rebondissait que mollement ce midi. A cette heure, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en mars ne se reprenait que de 1,2% à 54,8 dollars, le WTI américain de même livraison gagnant à peine 0,4% à 48,6 dollars. Hier en séance, le WTI s'est effondré de plus de 10%.

Hier en effet, les mauvaises nouvelles sont arrivées des Etats-Unis. Certes, l'accélération de la chute des forages pétroliers en Amérique du Nord devrait peser, à moyen terme, sur la production en forte hausse des Etats-Unis. C'est ce qui a justifié le vif rebond engagé, vendredi soir, par les cours des barils.

Mais la réduction de l'offre américaine risque de prendre un certain temps et en attendant, les stocks s'accumulent : hier, l'Energy Information Agency (EIA) a fait état d'une hausse bien plus forte que prévu des stocks commerciaux d'or noir américains (+ 6,3 million de barils contre + 3,5 millions attendus).

De ce fait, ces stocks atteignent 413 millions de barils, leur plus haut niveau depuis que la statistique est tenue sous forme hebdomadaire, en août 1982.

'Il s'agit d'un plus haut depuis 1982, date des premières publications hebdomadaires du Département de l'Energie (dont dépend l'EIA, ndlr), et depuis novembre 1930 sur la base des données mensuelles qui précédaient, lorsqu'ils avaient atteint 517 millions', précisent les courtiers d'Aurel BGC.

De plus, les réserves d'essence et de distillats ont elles aussi augmenté bien plus que prévu, signe que la demande peine à suivre l'offre.

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