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Pétrole: peu de réaction des cours malgré l'Ukraine.

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(CercleFinance.com) - Malgré l'aggravation sensible des tensions en Ukraine et des craintes persistantes au Moyen Orient, les barils de brut devraient terminer cette semaine sur des hausses limités (+ 1,6% pour le WTI, + 0,6% pour le Brent). A cett

(CercleFinance.com) - Malgré l'aggravation sensible des tensions en Ukraine et des craintes persistantes au Moyen Orient, les barils de brut devraient terminer cette semaine sur des hausses limités (+ 1,6% pour le WTI, + 0,6% pour le Brent). A cette heure, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en octobre prenait 0,4% à 102,9 dollars, le WTI américain l'imitant à 94,9 dollars.

Du côté de l'Ukraine, la situation ne cesse d'empirer : selon Kiev, des troupes russes sont entrées sur son territoire où elles prêtent main-forte aux séparatistes pro-russes, qui ont reconnu l'aide de Moscou. C'est ce qui pourrait expliquer les récents revers de l'armée ukrainienne contre les rebelles.

Hier sur son compte Twitter, le président ukrainien Petro Poroshenko 'appelait les Etats-Unis à déclarer l'Ukraine en tant qu'allié majeur non-membre de l'OTAN'.

De son côté, l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN), dont le commandant 'suprême' est le général américain Philip Breedlove, ne mâche pas ses mots : dans un communiqué publié ce matin, l'Alliance atlantique a déclaré qu''en dépit des dénégations creuses de Moscou, il est désormais clair que des troupes et des équipements russes ont franchi illégalement la frontière dans l'est et le sud-est de l'Ukraine. Il ne s'agit pas d'une action isolée, mais d'un dangereux plan d'ensemble destiné à déstabiliser l'Ukraine en tant que nation souveraine', indique son secrétaire général, Anders Fogh Rasmussen.

L'OTAN fait également part de sa 'forte solidarité' avec l'Ukraine, et condamne de nouveau l'intervention russe.

Mais chez Commerzbank, les analystes Matières premières indiquent cependant qu'il 'est très peu probable que la Russie suspende les livraisons de pétrole (aux pays occidentaux), même si de nouvelles sanctions étaient décidées.'

Et ils ajoutent, d'un point de vue fondamental, que 'pour l'instant, aucun catalyseur du côté de l'offre de pétrole ne plaide en faveur d'une hausse des prix'. D'autant que du côté de la demande, le facteur de charges des raffineries européennes et américaines semble avoir entamé son recul saisonnier.

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