Pétrole: rebond mesuré des barils de référence.

(CercleFinance.com) - Ce midi sur les marchés pétroliers, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en décembre gagnait 0,7% à 86 dollars, le WTI américain d'échéance novembre prenant 0,6% à 83,2 dollars.

Le rebond du Brent reste modeste relativement à son plus bas annuel, situé vers 83 dollars et donc à bonne distance du record (non loin de 116 dollars). Comme le résume Aurel BGC, 'les craintes, une fois de plus, porte sur une offre jugée surabondante et une demande amorphe.'

Certes, les dernières nouvelles de Chine, 2e pays consommateur de pétrole après les Etats-Unis, sont plus positives. Dévoilé ce matin, le PIB de la Chine a témoigné d'une croissance de 7,3% au troisième trimestre. Ce chiffre est sur le papier décevant puisqu'il faut remonter au premier trimestre 2009 pour trouver trace d'une valeur aussi basse, ont relevé les analystes de XTB France. Il est néanmoins légèrement supérieur aux anticipations des économistes qui tablaient sur +7,2%.

Or la consommation de pétrole est étroitement dépendante de l'intensité de l'activité macroéconomique.

Chez Commerzbank, on rappelle cependant que la hausse actuelle du brut peut aussi être attribuable à la fermeture d'un champ pétrolifère situé à la frontière saoudo-koweitienne. Raison invoquée par l'Arabie saoudite : des problèmes environnementaux, ce qui selon Commerzbank exclue que l'on puisse parler d'une réduction volontaire de sa production par le premier membre de l'OPEP.

D'ailleurs, du côté du cartel pétrolier, les dissensions sont toujours de mise : la Libye a appelé l'OPEP (dont elle est membre) à réduire sa production, mais elle entend bien maintenir la sienne. 'Voilà qui illustre le dilemme de l'OPEP', résume Commerzbank.

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