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Pétrole: recul du brut avant la publication des stocks.

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(CercleFinance.com) - Le rouge était de nouveau à l'ordre du jour sur les marchés pétroliers ce midi. Vers 13 heures 30, le contrat sur le Brent de mer du Nord livrable en mai cédait 0,7% à 110 dollars, le WTI américain de même échéance per

(CercleFinance.com) - Le rouge était de nouveau à l'ordre du jour sur les marchés pétroliers ce midi. Vers 13 heures 30, le contrat sur le Brent de mer du Nord livrable en mai cédait 0,7% à 110 dollars, le WTI américain de même échéance perdant 0,5% à 96,7 dollars.

Le cours du WTI américain reste pénalisé par les craintes entourant l'état hebdomadaire des stocks pétroliers commerciaux auquel se livrera tout à l'heure l'Energy Information Agency (EIA) : le consensus table dans l'ensemble sur une nouvelle hausse des réserves US qui les porteraient non loin des 390 millions de barils (contre 385,9 millions la semaine précédente), ce qui constituerait un nouveau record depuis plus de 20 ans.

Commerzbank rappelle que le sentiment baissier a été renforcé par le fait que l'American Petroleum Institute, qui publie aussi une mesure des stocks avant 24 heures d'avance sur l'EIA, a fait état hier d'une hausse de près de cinq millions d'unités des réserves de brut, 'soit plus du double des anticipations du marché'.

Quelque soit la tendance des indicateurs économiques américains, qui restent globalement bons depuis le début de l'année en dépit d'un léger ralentissement en mars, le brut ne risque pas de manquer outre-Atlantique, ce qui pèse sur son prix.

Ce matin, les analystes de Crédit Suisse ont de plus abaissé de trois dollars leur prévision du cours moyen du Brent pour 2013 à 112 dollars, soit autant qu'en 2012.

Les prévisions pour 2014 et 2015 restent inchangées à 110 et 100 dollars respectivement, de même que la projection de prix à long terme de 90 dollars.

Les analystes indiquent notamment que 'l'équilibre offre/demande des marchés pétroliers pourrait s'avérer plus facile à obtenir que le marché ne le pense'.

Ils se disent 'surpris' par la faiblesse de la demande pétrolière européenne et américaine au 4ème trimestre 2012, tout en soulignant que la réduction de sa production par l'Arabie saoudite - un facteur clé sur ce marché - avait empêché les stocks de s'envoler.

Mais au final, 'le sentiment de marché haussier qui prévalait jusqu'alors s'est retourné et est devenu baissier début février, à mesure que le risque de déception sur la conjoncture augmentait', indiquent les spécialistes de Crédit Suisse.

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