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Pétrole: stabilisation des barils mardi midi.

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(CercleFinance.com) - Après une baisse causée hier par les craintes émergentes, le calme était de retour à cette heure sur les marchés pétroliers. Ainsi ce midi, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en mars grappillait 0,2%

(CercleFinance.com) - Après une baisse causée hier par les craintes émergentes, le calme était de retour à cette heure sur les marchés pétroliers. Ainsi ce midi, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en mars grappillait 0,2% à 107 dollars, le WTI américain de même livraison prenant 0,5% à 96,2 dollars.

En effet, les pressions baissières se sont vivement accentuées sur les devises émergentes en fin de semaine dernière. En Chine, les pratiques bancaires parallèles (le 'shadow banking') inquiètent, d'autant que courraient des rumeurs de difficulté d'un important fonds à haut rendement de la banque ICBC.

Mais la banque centrale chinoise est intervenue entre temps pour permettre aux investisseurs de sortir de ce fonds sans pertes en capital. Et en Turquie où la devise nationale est également sous pression, l'établissement émetteur national a annoncé la tenue d'un comité de politique monétaire aujourd'hui. Sa décision, probablement un relèvement de taux, sera annoncée dans la soirée.

Ces deux annonces ont permis de calmer le jeu, les banques centrales émergentes semblant prendre la mesure des difficultés qui affectent leurs devises.

'La tourmente qui secoue les économies émergentes a induit une hausse de l'aversion au risque, mais elle pourrait aussi réduire la demande pétrolière de ces nouvelles économies', s'inquiète-t-on parmi les analystes Matières premières de Commerzbank.

Cependant, pour l'heure, les marchés pétroliers résistent bien mieux que ceux d'actions à ces craintes. En cause, explique Commerzbank : la forte vague de froid qui frappe l'Amérique du Nord et qui tire à la baisse les stocks régionaux de distillats (diesel et fuel domestique), déjà bas pour la saison'.

En outre, malgré les meilleures nouvelles provenant depuis le début de l'année de l'instable production pétrolière libyenne, le secrétaire général de l'OPEP et d'ailleurs citoyen libyen, Abdallah Salem el-Badri, a estimé que 'le cartel pétrolier était en mesure de faire face au retour sur le marché de la Libye et de l'Iran'. Ce qui suggère que les autres pays de l'OPEP seraient prêts à réduire leurs extractions afin d'éviter que le marché ne soit surapprovisionné.

'Qui plus est, el-Badri a indiqué qu'un baril évoluant entre 100 et 110 dollars était acceptable par les consommateurs comme par les producteurs', rapportent finalement les spécialistes de Commerzbank.

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