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Pétrole: tassement des barils mardi midi.

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(CercleFinance.com) - Les contrats pétroliers annulaient ce midi la majeure partie de leurs gains de la veille. Ce midi sur les marchés pétroliers, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en janvier cédait 0,1% à 108,5 dollars,

(CercleFinance.com) - Les contrats pétroliers annulaient ce midi la majeure partie de leurs gains de la veille. Ce midi sur les marchés pétroliers, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en janvier cédait 0,1% à 108,5 dollars, le WTI américain perdant 0,3% à 97,2 dollars.

Ce midi sur les marchés pétroliers, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en février cédait 0,6% à 108,7 dollars, le WTI américain perdant 0,2% à 97,2 dollars.

Hier en effet, le cours du Brent (dont l'échéance Janvier a expiré hier, étant désormais remplacée par celle de février) a été porté à la hausse par une nouvelle vague de mauvaises nouvelles provenant de Libye. La reprise de l'activité des terminaux côtiers d'exportations semble devoir de nouveau prendre du retard alors que le brut léger libyen est essentiellement destiné au marché européen.

Par ailleurs, Commerzbank rappelle que l'Energy Information Agency américaine, l'autorité fédérale américaine en matière d'énergie, a augmenté 'massivement' ses prévisions de production pétrolière à long terme des Etats-Unis : en 2019, l'EIA attend désormais 9,6 millions de barils/jour, 'soit 22% de plus que la prévision formulée voilà un an', indiquent les spécialistes Matières premières de la banque allemande. A cette date, le pétrole de schiste devrait représenter environ la moitié de ce total.

Pour mémoire, ajoutent les spécialistes, jamais la production pétrolière américaine n'a atteint un tel chiffre (potentiel) depuis le début des années 70. Mais Commerzbank rappelle que puisque la production actuelle des Etats-Unis atteint environ 8 millions de barils par jour, de telles prévisions ne peuvent être qualifiées d'ambitieuses.

D'ici 2016, la part du brut et des produit raffinés pétroliers par les Etats devrait tomber à 25%, contre 60% en 2005, prévoit aussi l'EIA.

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