Pétrole: toujours pas de reprise pour le brut.

(CercleFinance.com) - Au plus bas de près de cinq ans ! Le cours du brut devrait terminer l'année 2014 sur une baisse proche de 50% par rapport à fin 2013. Mardi midi sur les marchés pétroliers, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en février restait sans direction (- 0,1%), à 57,8 dollars, le WTI américain de même livraison faisant de même à 53,6 dollars.

La thématique de la suroffre, et le changement de stratégie de l'Opep et du premier de ses membres, l'Arabie saoudite, est toujours d'actualité. 'Selon les analystes, l'offre excédentaire du marché n'est pas un problème qui pourrait être résolu à court terme', indiquait ce mati Saxo Banque, soulignant que l'Arabie Saoudite 'tient fermement ses niveaux de production pour garder ses parts de marché'.

Riyad a d'ailleurs fait savoir clairement ces dernières semaines qu'elle n'entendait pas réduire sa production, bien que les prévisions de hausse de la demande aient été écrêtées, dans le sillage des projections de croissance macroéconomique.

Dernier rapport d'étape de l'année pour les marchés pétroliers : le point hebdomadaire sur les stocks que publiera demain mercredi l'Energy Information Agency (EIA) américaine. Selon le consensus, l'EIA devrait faire état d'une baisse des réserves commerciales de brut américaines de près de 900.000 barils, mais celles de distillats (fuel domestique + diesel) et d'essence sont attendues en hausse de 2,1 millions d'unités chacune.

Alors que la production de brut des Etats-Unis ne cesse d'augmenter (elle dépasse maintenant les 9,1 millions de barils/jour, grâce notamment aux pétroles non conventionnels), cette statistique est attendue avec une certaine inquiétude.

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