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Pétrole: vers en nette baisse hebdomadaire pour le WTI.

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(CercleFinance.com) - Vendredi midi, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en avril grappillait 0,2% à 107,6 dollars, le WTI américain de même échéance gagnant 0,5% à 98,7 dollars. Sur la semaine et à cette heure, le baril d

(CercleFinance.com) - Vendredi midi, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en avril grappillait 0,2% à 107,6 dollars, le WTI américain de même échéance gagnant 0,5% à 98,7 dollars.

Sur la semaine et à cette heure, le baril de Brent est bien parti pour céder 1% quand le WTI abandonne pratiquement 4%.

En effet, alors que la saison froide d'un hiver marqué par un 'vortex polaire' se termine en Amérique du Nord et limite donc les besoins de chauffage, les stocks de pétrole brut disponibles se sont envolés de six millions de barils la semaine dernière aux Etats-Unis, à 370 millions d'unités.

Or habituellement, la période de mi-saison comprise entre la fin de l'hiver (où le fuel domestique est très demandé) et le début de l'été (où c'est le tour de l'essence, pour les congés) est 'creuse' en termes de demande. Ce qui incite les raffineries à réduire leurs taux de charge et donc leur consommation de brut comme leur production de produits raffinés.

De ce fait, une pression baissière marquée s'exerce sur le WTI même si les statistiques américaines sont redevenues plus positives. Rappelons que légalement, les Etats-Unis interdisent l'exportation de pétrole brut (mais pas de produits raffinés) de leur territoire, à la seule exception du Canada.

Le Brent, 'benchmark' le plus répandu pour les différents types de pétrole au niveau mondial, est pénalisé par toute une série de statistiques viennent confirmer ce qui ressemble à une nouvelle décélération de l'économie chinoise qui, après celle des Etats-Unis, est le 2e consommateur de pétrole brut au niveau mondial.

Cependant, les tensions géopolitiques entre l'Ukraine et la Russie, pays qui est le premier producteur de brut au monde, limite son potentiel de baisse. Même si fondamentalement, le rôle de l'Ukraine est faible pour ce qui concerne le pétrole.

'Les marchés (pétroliers) restent calmes', commentait ce matin l'Agence internationale de l'Energie (AIE) dans son rapport mensuel, à propos notamment de la crise ukrainienne. L'AIE rappelle que l'Ukraine n'est pas un acteur majeur du transit pétrolier entre la Russie et l'Ouest de l'Europe, à la différence du gaz.

En 2013, indique l'AIE, 36% du pétrole importé par les pays d'Europe appartenant à l'OCDE provenait de la fédération russe. Mais 71% des exportations pétrolières russes étaient destinées au Vieux Continent. Cette relation est donc 'importante pour les deux parties', souligne l'AIE.

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