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Pétrole: vers une nette baisse hebdomadaire du WTI.

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(CercleFinance.com) - Ce vendredi midi sur les marchés pétroliers, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en décembre se tassait symboliquement de 0,1% à 106,9 dollars, le WTI américain de même échéance prenant à l'inverse

(CercleFinance.com) - Ce vendredi midi sur les marchés pétroliers, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en décembre se tassait symboliquement de 0,1% à 106,9 dollars, le WTI américain de même échéance prenant à l'inverse 0,4% à 97,5 dollars, son plus bas niveau en deux mois et demi.

En une semaine, le premier des deux barils de référence a perdu environ 2,7 dollars et le second, 3,4 dollars.

Les analystes de Saxo Banque soulignent qu'aux Etats-Unis, les réserves commerciales de brut mesurées par l'Energy Information Agency sont, toutes proches de 380 millions de barils, remontées à leur plus haut niveau depuis juin.

A l'inverse, plusieurs statistiques comme les créations de postes des mois estivaux semblent signaler une croissance plus mesurée que prévu outre-Atlantique. Or la demande de brut est fonction de l'intensité de l'activité économique.

La demande de pétrole s'en ressent, alors que les productions d'hydrocarbures américaines et canadiennes sont orientées à la hausse. Les analystes Matières premières de Commerzbank soulignent que le baril dit Light Louisiana Sweet (LLS), la référence régionale aux Etats-Unis pour le golfe du Mexique, se rapproche de plus en plus du cours du WTI, le 'benchmark' national. 'Un événement remarquable étant donné que le LLS a toujours été corrélé avec le Brent par le passé, et avait même dans certains cas valu plus cher que le Brent', soulignent les analystes.

Qu'est-ce à dire ? Que le surplus de pétrole, qui s'accumule notamment autour du 'hub' de Cushing, le point de livraison du WTI situé dans l'Oklahoma, se déplace grâce aux oléoducs et au transport par camion vers le Sud du pays, là où se concentrent les raffineries. Or ces dernières 'tournent' un peu moins actuellement. En cause : notamment des opérations saisonnières de maintenance qui, selon Commerzbank, ne devraient pas durer.

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