BFM Patrimoine
Placements

Pétrole: vers une semaine sans relief pour le Brent.

BFM Patrimoine
(CercleFinance.com) - Malgré les risques géopolitiques, le cours du baril de Brent s'apprête à terminer une semaine sans relief. Vendredi midi sur les marchés pétroliers, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en septembre dem

(CercleFinance.com) - Malgré les risques géopolitiques, le cours du baril de Brent s'apprête à terminer une semaine sans relief. Vendredi midi sur les marchés pétroliers, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en septembre demeurait sans tendance à 107,1 dollars, le WTI américain de même échéance n'étant pas davantage inspiré (+ 0,02% à 102,1 dollars).

Sur la semaine, le Brent est donc bien parti à cette heure pour terminer pratiquement au même niveau que vendredi dernier. A l'inverse, le WTI américain se tasse pour l'instant de près de 1% sur la période considérée.

Pourtant, la situation à Gaza ne donne aucun signe d'amélioration et en Ukraine où la rébellion pro-russe se poursuit, Washington estime maintenant que l'armée russe ouvre le feu, depuis son territoire, sur les troupes ukrainiennes.

Mais comme le constate Commerzbank, 'ni la crise d'Ukraine ni la guerre dans la bande de Gaza ne semblent avoir d'impact sur les cours du pétrole'.

Les spécialistes Matières premières de la banque allemande mettent cependant en garde, alors que l'Union européenne réfléchit elle aussi à imposer - ce qui constituerait une première - des sanctions aux banques russes. La situation est d'autant plus instable en Ukraine qu'en désaccord avec le président ukrainien Petro Porochenko, son Premier ministre, Arseni Iatseniouk, a démissionné.

Commerzbank estime par ailleurs que les facteurs négatifs sont aussi bien représentés : tout d'abord, toutes les crises géopolitiques qui sévissent actuellement pourraient déprimer la demande de pétrole.

En outre, le Fonds monétaire international (FMI) vient de réviser en baisse sa prévision de croissance mondiale au titre de 2014 de 3,6 à 3,4%, avant 4% (inchangé) en 2015. En effet, aux Etats-Unis où selon l'ouvrage de référence de BP se concentre 19,9% de la demande mondiale de brut, la croissance estimative du PIB a été ramenée de 2,8 à 1,7%.

Or la consommation de pétrole brut est étroitement dépendante de l'intensité de l'activité économique. En outre, la modélisation de demande pétrolière de l'Agence internationale de l'énergie repose sur les projections de croissance du FMI.

Copyright (c) 2014 CercleFinance.com. Tous droits réservés.

Cercle Finance