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Pourquoi le CAC 40 devrait bien finir l'année

La Bourse de Paris ou Palais Brongniart, à Paris.

La Bourse de Paris ou Palais Brongniart, à Paris. - FRED DUFOUR / AFP

INTERVIEW Tombé à 4.300 points fin septembre, le CAC 40 a repris 600 points en moins d’un mois. Alors que la saison des résultats trimestriels a débuté, Igor de Maack, porte-parole de la gestion de DNCA Finance et co-gérant des fonds actions françaises Centifolia et Gallica éligibles au PEA, nous livre son analyse sur le marché.

Tradingsat.com : Comment interprétez-vous la récente remontée du marché ?

Igor de Maack : Elle a débuté comme un rebond technique. Les niveaux de valorisation dans certains secteurs comme les matières premières, l’automobile, le pétrole, avaient atteint des niveaux vraiment très bas. Mais les premiers résultats d’entreprises pour le troisième trimestre, de bonne qualité dans l’ensemble, commencent à prendre le relais. De plus, la dernière intervention du président de la BCE, Mario Draghi, qui a annoncé qu’il étudiera en décembre un soutien accru à l'économie, tombe à point nommé pour insuffler une nouvelle dynamique.

Tradingsat.com : La visibilité sur le marché s’améliore-t-elle ?

Igor de Maack : Les signaux macroéconomiques sont très contradictoires et difficiles à lire. La politique monétaire américaine a beaucoup perdu en lisibilité. Il est d’ailleurs peut-être déjà trop tard pour relever les taux aux Etats-Unis après 6 années de croissance. Mais si la Fed ne les relève pas maintenant, elle ne disposera plus de l’arme des taux lors de la prochaine crise… Il n’y a qu’en zone euro que l’on soit à peu près sûr de l’existence d’une accélération du cycle économique, alliée à une certaine visibilité sur la politique monétaire. Ce qui nous conduit à conseiller à la fois à nos clients de rester en zone Euro, de ne pas jouer les décisions de politique monétaires aux Etats-Unis, et de s‘en remettre à la microéconomie. En cas de bonne saison des résultats, le (fameux) rally de fin d’année est possible...

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François Berthon