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PRESSE: Moscovici: a eu des discussions positives avec Moody's au sujet de la note de la France

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PARIS (Dow Jones)--Le ministre de l'Economie Pierre Moscovici a affirmé mercredi qu'il avait "eu des discussions positives" avec l'agence de notation Moody's, semblant accréditer l'idée qu'une dégradation de la note de crédit de la Fra

PARIS (Dow Jones)--Le ministre de l'Economie Pierre Moscovici a affirmé mercredi qu'il avait "eu des discussions positives" avec l'agence de notation Moody's, semblant accréditer l'idée qu'une dégradation de la note de crédit de la France n'était pas imminente.

"Nous échangeons positivement avec eux. Je l'ai fait moi-même récemment. Je pense que les agences sont sensibles aux efforts qui sont engagés, et sont prêtes à nous laisser du temps", a-t-il indiqué en réponse à une question sur sa crainte éventuelle d'une dégradation de la note de la France par Moody's.

L'agence de notation financière Moody's a assigné une perspective négative à la note de crédit AAA de la France à la mi-févier. Cette perspective signifie que la note est susceptible d'être abaissée généralement dans les 12 à 18 mois.

Pierre Moscovici a également réaffirmé qu'il était "impératif" pour le pays de tenir l'objectif d'un déficit budgétaire représentant 3% du produit intérieur brut en 2013.

Le budget 2013, qui prévoit 20 milliards d'euros d'impôts supplémentaires pour ramener le déficit de 4,5% du PIB cette année à 3% l'an prochain, est actuellement en discussion au parlement et s'appuie sur une prévision de croissance de 0,8%. Plusieurs économistes ont cependant affiché un certain scepticisme par rapport à cette estimation. Le Fonds monétaire international a dit s'attendre la semaine dernière à une croissance de 0,4% en France l'an prochain.

Interrogé sur cet écart, Pierre Moscovici a répondu qu'il ne "voulait pas (se) placer dans (l') hypothèse" où la croissance de 0,8% ne serait pas atteinte. "Je suis persuadé qu'il ne manque pas grand-chose pour qu'un rebond significatif s'engage, pour que la croissance soit au-dessus du consensus. La sortie de la crise européenne sera décisive. Et de toute façon, si tel n'était pas le cas, la question du rythme de réduction des déficits ne se poserait pas à la France seule mais au niveau européen", a-t-il dit.

Site Internet : http://www.lesechos.fr

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October 17, 2012 17:03 ET (21:03 GMT)

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