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Les profits du CAC 40

La Bourse de Wall Street à New-York.

La Bourse de Wall Street à New-York. - Crédits photo : nom de l'auteur / SOURCE

Le CAC 40 a fait 48 Mds € de profit en 2013. C’est plutôt une bonne nouvelle même si ces profits sont en recul par rapport à la période d’avant la crise de 2009 ou même par rapport à 2010 où ces profits étaient de 82 Mds €.

Les profits du Cac 40 sont moins important qu'avant la crise mais les 48 milliards d'euros gagnés en 2013 sont quand même une bonne nouvelle. Et ce qui est important c’est que les dirigeants des grandes entreprises sont optimistes quant à l’évolution de la situation.

Le CAC40 va bien à entendre ses dirigeants ; en quoi cela est-il positif ?

Le CAC40, ce sont les plus grandes entreprises françaises- les 40 plus grosses capitalisations boursières, c’est-à-dire ce sont des entreprises privées cotées en bourse. Cac, à l’origine, cela signifiait « compagnie des agents de change » ; aujourd’hui elle a disparu mais l’indicateur boursier reste le CAC-. Ces entreprises ont vu leur profit passer de 82 Mds € en 2010 à 52 en 2012 et 48 en 2013. Cette baisse pourrait être considérée comme inquiétante mais en fait il faut voir deux choses qui sont plutôt rassurantes : la première est que des opérations comptables effectuées notamment chez Gdf Suez ont conduit à minorer les profits réalisés et donc pour la plupart des entreprises la situation est plus favorable que l’année précédente. La seconde est que les dirigeants de ces entreprises estiment être sur la pente du redressement significatif de leur situation.

Pour l’économie française, cela est bon à hauteur du caractère français de ces entreprises. Ce sont de plus en plus des entreprises multinationales. Leur santé reflète la réalité mondiale. Leurs investissements influent sur l’emploi mondial et pas forcément français. On retrouve le débat récent sur l’attractivité française.

Les dirigeants du CAC 40 sont optimistes. Pourquoi ?

Ils croient à la reprise.

Trois facteurs jouent au niveau mondial :

-la zone euro sort de sa période de doute et on peut donc considérer que l’économie européenne va redevenir un facteur de croissance ;

-les pays émergents sont moins porteurs du fait notamment de leur inflation mais pour le moment, ils ne semblent pas menacés d’une crise de l’ampleur ce que fut la crise mexicaine dans les années 80 ou la crise asiatique dans les années 90 ;

-surtout, l’économie de référence qu’est l’économie américaine a retrouvé une certaine santé. La croissance américaine sera de 2,8% cette année et quand l’Amérique va, tout va… !

Jean-Marc Daniel