(BFM Bourse) - D’après une étude de la banque américaine Citi, les volumes d’échanges peuvent chuter de 50% pendant certains matchs de la Coupe du monde de football.
Vendredi, la France jouera un quart de final important contre l’Uruguay à 16 heures. Un horaire inhabituel pour un match de football qui va forcer bon nombre de salariés à suivre le match sur leur lieu de travail. À commencer par les opérateurs de marché, les traders, qui auront donc les yeux fixés à la fois sur leurs écrans d’ordinateurs et leur TV. "Nous constatons que le football distrait énormément, influençant sensiblement les marchés financiers, que ce soit au niveau des volumes d’échanges et des coûts d'exécution", écrivent les analystes de la banque Citi.
En comparant les données de marché "normales" à celles des deux dernières Coupes du Monde, ils constatent en effet que les volumes échangés chutent fortement pendant les matchs alors que les coûts d’exécution augmentent fortement. "Nous identifions des chutes importantes dans les volumes échangés pendant les matchs qui peuvent atteindre jusqu'à 50%, tandis que dans le même temps les coûts d'exécution peuvent progresser entre 5% et 20%", explique Citi.
Sans surprise, l'Europe est plus durement touchée que les Etats-Unis par ce phénomène "compte tenu de la plus grande popularité du ballon rond" sur le Vieux continent. Ainsi, "aux Etats-Unis, la Coupe du Monde n'augmente les coûts que de 4%, contre 10% pour les marchés européens". Heureusement, pour les investisseurs qui subissent ce supplément de coûts, le match de la France contre l’Uruguay sera le dernier de la Coupe du monde à se jouer pendant des heures de Bourse.
