BFM Patrimoine
Placements

Saint-Gobain: Aurel BGC à l'achat après les résultats.

BFM Patrimoine
(CercleFinance.com) - Aurel BGC réitère son opinion d'achat sur Saint-Gobain et fixe l'objectif de cours à 40 euros, au lendemain de la publication des résultats annuels. Selon l'analyste, ils sont en ligne au niveau opérationnel, tant au niveau

(CercleFinance.com) - Aurel BGC réitère son opinion d'achat sur Saint-Gobain et fixe l'objectif de cours à 40 euros, au lendemain de la publication des résultats annuels.

Selon l'analyste, ils sont en ligne au niveau opérationnel, tant au niveau du chiffre d'affaires (qui recule de 1,9% à données comparables sous l'effet d'une baisse de 3,6% des volumes partiellement compensée par +1,7% d'augmentation des prix de vente) que du résultat d'exploitation (en recul de 16% à 2.881 millions d'euros contre 2.878 millions attendus par Aurel BGC et 2.839 millions par le consensus).

En revanche, des charges de restructuration en nette hausse (non détaillées mais incluses dans la ligne 'pertes et profits hors exploitation' qui progresse de 28%) impactent négativement le résultat net courant, qui ressort 13% en-dessous des attentes de l'analyste.

Des frais financiers un peu supérieurs à ses prévisions et surtout des éléments non récurrents (plus ou moins value de cession, dépréciation d'actifs etc...) toujours élevés grèvent le résultat net publié qui recule à 766 millions d'euros contre 1.284 millions d'euros en 2011.

Par activité, le bureau d'études note la poursuite des difficultés dans le vitrage et la bonne performance de l'aménagement intérieur, porté par la construction résidentielle aux Etats-Unis et le marché de l'efficacité énergétique en Europe.

Par zones géographiques, la zone Amérique du Nord est solide, soutenue par le résidentiel et des prix bien orientés. L'Asie recule, pénalisée par le vitrage et la canalisation mais l'Amérique Latine est dynamique et donc globalement le chiffre d'affaires de la zone Asie/Emergents est stable. Sans surprise, le chiffre d'affaires de la France et de l'Europe sont sous pression.

Pour 2013, si le management reconnaît que la conjoncture économique est incertaine, il s'attend à des améliorations en Amérique du Nord, en Amérique Latine et en Asie. Un 'redressement' du résultat d'exploitation est attendu au second semestre.

En guise de conclusion, l'analyste indique que 'certes, le résultat net courant est inférieur aux attentes, mais cette moindre performance est pour l'essentiel dû à des charges de restructurations qui sont par définition un mal nécessaire pour mener à bien le plan de performance du groupe'.

Pour le bureau d'études, le maintien du dividende, qui n'est pas en soi une surprise, souligne une certaine confiance de la part du management d'être, comme indiqué dans le communiqué de presse, proche du point bas du cycle.

Copyright (c) 2013 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Les informations et analyses diffusées par Cercle Finance ne constituent qu'une aide à la décision pour les investisseurs. La responsabilité de Cercle Finance ne peut être retenue directement ou indirectement suite à l'utilisation des informations et analyses par les lecteurs. Il est recommandé à toute personne non avertie de consulter un conseiller professionnel avant tout investissement. Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter.

Cercle Finance