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Scandale du Libor: la Deutsche Bank confirme l’implication de certains de ses employés

La Deutsche Bank précise qu'aucun de ses hauts dirigeants ne seraient impliqués.

La Deutsche Bank précise qu'aucun de ses hauts dirigeants ne seraient impliqués. - -

Selon la banque elle-même, plusieurs de ses collaborateurs ont participé à cette gigantesque affaire de manipulation des taux interbancaires. La Deutsche Bank précise qu'aucun membre de son directoire n'est concerné.

Après des semaines de silence sur le scandale de manipulation du taux interbancaire Libor, Deutsche Bank est sortie de sa réserve ce mardi 31 juillet. Elle a adressé une lettre à son personnel dans laquelle elle reconnaît l'implication de quelques-uns de ses employés. L’établissement a assuré que ces personnes, qui "n'ont pas respecté les règles de la banque", avaient "agi de leur propre chef".

Le document ne précise pas le nombre d'employés concernés. Mais, selon les médias allemands, la banque aurait suspendu deux des personnes susceptibles d'être impliquées dans ce scandale. La banque, elle, se contente d'indiquer que "des mesures ont été prises" à l'encontre des personnes visées.

L'établissement a également tenu à souligner qu’"aucun membre du directoire, ancien ou actuellement en poste" n'est impliqué dans l'affaire. La Deutsche Bank tire ces conclusions des premiers éléments d'une enquête interne, actuellement en cours.

La Banque montre sa bonne volonté

"Au fur et à mesure des progrès de l'enquête, la banque va continuer à agir strictement et rapidement (…) pour s'assurer que les règles dans toutes nos activités sont respectées", a promis Paul Achleitner, président du conseil de surveillance de la banque.

L’établissement allemand montre ainsi sa bonne volonté. Le 16 juillet dernier, le magazine Der Spiegel indiquait que la Deutsche Bank aurait proposé aux autorités européennes de coopérer avec les enquêteurs afin d'éviter une condamnation trop lourde. Elle demandait ainsi à bénéficier du statut de "témoin repenti". Une demande qui sonnait alors comme un aveu de culpabilité.

Bfmbusiness.com avec AFP