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Seb: les effets de change pénaliseront encore plus les résultats en 2014 qu'en 2013

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Résultats de Seb - Exercice 2013 : L'ESSENTIEL: PARIS (Dow Jones)--Le spécialiste du petit électroménager Seb (SK.FR) a vu sa rentabilité affectée en 2013 par des effets de change défavorables et a prévenu jeudi que l'évolution des devises r

Résultats de Seb - Exercice 2013 :

L'ESSENTIEL:

PARIS (Dow Jones)--Le spécialiste du petit électroménager Seb (SK.FR) a vu sa rentabilité affectée en 2013 par des effets de change défavorables et a prévenu jeudi que l'évolution des devises risquait de peser encore plus lourdement sur ses résultats en 2014.

L'an dernier, le résultat opérationnel d'activité est ressorti en baisse de 1,2% sur un an, à 410 millions d'euros contre 415 millions d'euros en 2012. Seb avait dit tabler sur un résultat "très proche" de celui de 2012.

Les effets de change, notamment la dépréciation du real brésilien, du rouble russe et de la livre turque face à l'euro, ont pesé à hauteur de 35 millions d'euros sur le résultat opérationnel d'activité en 2013.

A parités constantes, le résultat opérationnel d'activité s'élève à 445 millions d'euros, en croissance de 7,2%.

De son côté, le résultat net part du groupe a progressé de 2,9% à 200 millions d'euros.

Déjà publié, le chiffre d'affaires a atteint 4,161 milliards d'euros l'année dernière, faisant ressortir une croissance organique de 5,4% contre un repli de 0,9% en 2012. Dans un contexte de ralentissement de la croissance dans les pays émergents, le groupe a bénéficié d'un rebond des volumes au second semestre.

Cette année, Seb s'attend à ce que l'environnement macroéconomique reste encore "contrasté". Le groupe table sur une "légère amélioration" de la situation en France, où son chiffre d'affaires a reculé en 2013, et sur la poursuite d'une bonne dynamique dans les Amériques ainsi qu'en Chine.

Il se montre en revanche plus prudent sur l'Europe (hors France) du fait d'une base de comparaison élevée en 2013 et s'attend à une consommation toujours très morose en Russie.

Au final, Seb espère dégager une croissance organique "soutenue" en 2014 grâce à la bonne tenue de la demande. Les effets de change devraient a contrario avoir un impact "très significatif" sur le résultat opérationnel d'activité. Seb se fixe comme objectif une progression de son résultat opérationnel d'activité à parités constantes.

Au titre de l'exercice 2013, Seb va verser un dividende de 1,39 euro par action, contre 1,32 euro pour 2012, en progression de 5,3%.

LE COMMENTAIRE DE L'ENTREPRISE:

"Dans un environnement global très hétérogène et marqué par un durcissement de la conjoncture depuis l'été dernier - avec notamment l'effondrement de plusieurs devises face à l'euro et le ralentissement de certains marchés émergents -, le groupe SEB réalise une année très satisfaisante : innovations produits, vitalité commerciale, développement rapide de l'e-commerce et succès locaux sont venus alimenter une solide dynamique de croissance et soutenir des résultats pénalisés par les devises", a déclaré le PDG, Thierry de La Tour d'Artaise, cité dans le communiqué.

"L'année 2014 s'ouvre sur des incertitudes macroéconomiques. Nous les gérerons avec la plus grande rigueur, mais ne sacrifierons pas notre stratégie de long terme aux impératifs de rentabilité de court terme. Je suis confiant dans la capacité du groupe à réitérer une croissance soutenue de ses ventes et de son résultat opérationnel à parités constantes, nourrie par une offre produits encore enrichie, de nouvelles avancées dans nos marchés et d'importants investissements en moyens moteurs", a-t-il ajouté.

LE CONTEXTE:

Numéro un mondial du petit équipement domestique (petit électroménager, articles culinaires), Seb évolue dans un marché qui reste très fragmenté, et dont il est pratiquement le seul grand leader généraliste et global avec Philips. Le groupe réalise environ 45% de son activité dans les pays émergents, notamment en Chine avec Supor où il profite de la tendance à l'équipement des ménages accédant aux classes moyennes, et autour de 55% dans les pays développés, où la crise économique a pesé sur la consommation ces dernières années.

Le quatrième trimestre est une période cruciale pour le groupe puisqu'elle génère entre 30% et 35% de son chiffre d'affaires et de 35% à 45% de son résultat opérationnel d'activité, ou résultat opérationnel courant avant participation des salariés.

Avec une présence dans près de 150 pays, le groupe est très exposé aux variations des taux de change.

A la Bourse de Paris, le titre Seb a clôturé mercredi à 62,28 euros, portant son repli depuis le début de l'année à 5,2%. La valeur a gagné près de 18% en 2013.

-Blandine Hénault, Dow Jones Newswires; +33 (0)1 40 17 17 53; blandine.henault@wsj.com

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(END) Dow Jones Newswires

February 27, 2014 01:51 ET (06:51 GMT)

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