(BFM Bourse) - La biotech OSE passe une première étape dans l'accord de licence conclu avec le groupe pharmaceutique français pour un traitement des maladies auto-immunes de l'intestin, accroissant sensiblement sa trésorerie.
OSE Immunotherapeutics prolonge son horizon financier. L'entreprise, issue de la fusion d'Effimune et d'OSE Pharma, a annoncé jeudi soir que son partenaire Servier avait levé la première option (d'un accord de licence en deux étapes) dans le cadre de leur accord exclusif sur OSE-127, un traitement potentiel des maladies auto-immunes inflammatoires chroniques. L'exercice de cette première option déclenche un versement de 10 millions d'euros envers OSE.
OSE-127 est un anticorps monoclonal issu de la recherche de la société nantaise, susceptible de réguler la réponse immunitaire excessive notamment dans la rectocolite hémorragique, une maladie auto-immune de l'intestin. Par le biais d'un accord signé en 2016, la biotech a accordé au groupe Servier une option de licence pour en acquérir les droits mondiaux en contrepartie d'un premier versement de 10,25 millions d'euros (intervenu début 2017) et un paiement de 30 millions d'euros à l'exercice d'une option de licence en deux étapes (dont les 10 millions évoqués plus haut).
Essais cliniques en cours
Le produit fait actuellement l'objet d'une première phase d'essais cliniques chez l'homme, qui devrait à terme recruter 63 patients, pour le moment de façon à vérifier l'absence de toxicité chez des sujets sains. Dans l'hypothèse d'un succès sur l'ensemble des essais jusqu'à la commercialisation, ce qui prendra plusieurs années, OSE Immuno pourrait recevoir au total jusqu'à 272 millions d'euros de versements si Servier choisit d'acquérir les droits.
En septembre dernier, la biotech avait fait état d'une trésorerie disponible de 18,65 millions d'euros à fin juin, lui conférant une visibilité financière jusqu'au deuxième semestre 2019. OSE avait annoncé que cette trésorerie pourra être renforcée par les paiements d'étapes prévus dans le cadre de ses collaborations, avec Servier mais également avec Boehringer Ingelheim autour d'un autre projet, OSE-172.
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