BFM Patrimoine
Placements

SES TIENT LE CAP DE LA CROISSANCE EN 2014 ET S’OUVRE DE NOUVELLES PERSPECTIVES COMMERCIALES

BFM Patrimoine
SES S.A. (NYSE Paris:SESG) (LuxX:SESG) publie ses résultats financiers pour l’exercice clos le 31 décembre 2014. FAITS MARQUANTS

SES S.A. (NYSE Paris:SESG) (LuxX:SESG) publie ses résultats financiers pour l’exercice clos le 31 décembre 2014.

FAITS MARQUANTS

Croissance de l’exercice 2014
par rapport à l’exercice précédent

Telle que publiée

À taux de change
constants1

Chiffre d’affaires +3,0 % +4,0 % EBITDA +4,6 % +5,0 %

Croissance de 5,0 % de l’EBITDA sous l’effet conjugué de l’augmentation du chiffre d’affaires et de l’optimisation opérationnelle

  • Le chiffre d’affaires s’inscrit à 1 919,1 millions d’euros, en hausse de 4,0 % à taux de change constants par rapport à l’exercice précédent
  • L’EBITDA ressort à 1 428,0 millions d’euros, en progression de 5,0 % à taux de change constants par rapport à l’exercice précédent
  • La marge d’EBITDA s’améliore à 74,4 % contre 73,7 % à taux de change constants
  • Le résultat net part du groupe est en hausse de 6,0 % à 600,8 millions d’euros et le bénéfice par action progresse de 5,6 % à 1,49 euro
  • Proposition de dividende 2014 : 1,18 euro par action de catégorie A, soit une augmentation de 10 % par rapport à 2013

Mise en œuvre des principes stratégiques de SES et positionnement en vue de la croissance à long terme

  • Le chiffre d’affaires dans le segment des infrastructures est en hausse de 3,8 %, avec une croissance de 12,2 % liée à l’effet « pull-through » des services
  • Progression de 5,1 % des chaînes de télévision Haute Définition (HD), diffusées par les satellites SES, une hausse proportionnelle à la croissance du chiffre d’affaires
  • Achat de six nouveaux satellites depuis le 1er janvier 2014 qui serviront de levier de croissance pour les années à venir
  • 1,9 milliard d’euros de nouveaux accords de financement, qui ont permis de réduire le coût de la dette et de rallonger l’échéance moyenne
  • Un bilan solide avec un ratio d’endettement net sur EBITDA de 2,77 fois (31 décembre 2013 : 2,79 fois)
  • Un carnet de commandes toujours aussi robuste à 7,3 milliards d’euros.

Karim Michel Sabbagh, Président et Directeur général, commente ainsi ces résultats :

« La croissance du chiffre d’affaires et de l’EBITDA a encore une fois été soutenue en 2014, grâce à plusieurs nouveaux contrats remportés dans de grandes verticales de marché et zones géographiques et à la poursuite des services fournis à nos clients de longue date. Nous nous sommes attachés à appliquer les principes stratégiques de SES pour générer une croissance rentable à long terme et améliorer nos activités satellitaires au plan mondial. Nous avons ainsi étendu la diffusion de contenus vidéo, qui reste au cœur de nos activités, en développant de nouvelles plates-formes, en remportant de nouveaux marchés et en augmentant le nombre de chaînes diffusées par le biais de nos satellites. Nous nous préparons aussi au lancement de la télévision Ultra haute définition (Ultra HD) en investissant dans des solutions innovantes, regroupant les services de télédiffusion linéaires et non linéaires. En réponse à la demande grandissante d’applications données et mobilité, SES a renforcé ses capacités dans plusieurs verticales de marché et signé de nouveaux contrats significatifs portant sur les services de réseaux fixes comme sur les services de connectivité dans les secteurs maritime et aéronautique. Quant à nos activités gouvernementales, elles sont toujours en expansion, comme le montrent les importants contrats remportés, malgré les contraintes budgétaires prévalant aux Etats-Unis. Le Groupe a par ailleurs amélioré ses marges et sa rentabilité globale grâce à la priorité accordée à l’optimisation opérationnelle.

« S’agissant des perspectives d’avenir, SES entend tout au long de 2015 continuer à jeter les bases de sa croissance future. Les annonces récentes relatives à la commande de trois satellites, SES-14, SES-15 et SES-16/GovSat, témoignent de la détermination de SES à assurer la croissance du chiffre d’affaires à long terme dans le cadre du plan d’investissement actuel. Ces programmes feront appel aux dernières innovations technologiques et s’appuieront sur le positionnement différencié de SES pour fournir de nouvelles capacités destinées à desservir, dans des conditions optimales, de grandes verticales de marché dans le monde ».

Evolution du chiffre d’affaires et de l’EBITDA

  • Le chiffre d’affaires ressort en hausse de 4,0 % à taux de change constants à 1 919,1 millions d’euros
  • L’EBITDA progresse de 5,0 % à taux de change constants, à la faveur d’une amélioration de la marge d’EBITDA à 74,4 %

Le chiffre d’affaires publié a enregistré une progression de 3,0 %, ou de 4,0 % à taux de change constants, principalement imputable à la croissance des ventes d’infrastructures dans la région Europe et dans le segment international ainsi qu’à de solides performances des activités européennes de services.

La vente de huit répéteurs à Eutelsat, dans le cadre de l’accord global conclu en janvier 2014, a fortement contribué à la croissance dans la région Europe, à hauteur de 9,1 % (à taux de change constants). A cela sont venues s’ajouter la signature de nouveaux contrats de capacités en réception directe, une progression des activités européennes de services et la contribution des charges utiles hébergées au profit d’EGNOS. Le chiffre d’affaires des activités internationales a progressé de 8,3 % à taux de change constants, à la faveur du succès persistant lié à la commercialisation de nouvelles capacités mises en services dans les marchés émergents. La région Amérique du Nord a continué de pâtir de l’effet défavorable des restrictions budgétaires mises en place aux Etats-Unis, principal facteur à l’origine de la baisse de 13,5 % du chiffre d’affaires à taux de change constants.

Les charges d’exploitation ont diminué de 1,3 % en publié et augmenté de 1,3 % à taux de change constants, essentiellement en raison des coûts variables liés à la croissance du chiffre d’affaires dans les services. Les efforts persistants d’optimisation des coûts d’exploitation, conjugués à la croissance du chiffre d’affaires, ont conduit à l’amélioration des marges.

L’EBITDA publié a augmenté de 4,6 % ou de 5,0 % à taux de change constants, entraînant une amélioration de la marge d’EBITDA à 74,4 %, contre 73,3 % (73,7 % à taux de change constants) pour l’exercice précédent.

Les dotations aux amortissements sont en hausse de 6,2 %, ou de 6,5 % à taux de change constants, à 545,4 millions d’euros. Cette progression s’explique par la poursuite de l’expansion de la flotte SES, avec le lancement de trois satellites en 2013 et de deux autres en 2014. Les dotations aux amortissements sur actifs corporels comprennent également une provision pour dépréciation au titre du satellite AMC-15, en raison de la perte de puissance observée depuis le troisième trimestre 2014.

Le résultat opérationnel ressort à 882,6 millions d’euros, en hausse de 3,7 % en chiffres publiés et de 4,1 % à taux de change constants.

Les charges financières nettes s’élèvent à 155,0 millions d’euros, en baisse de 10,7 %, grâce aux opérations de refinancement menées avec succès par SES depuis 2013. A cela s’ajoutent un résultat positif net des opérations de change découlant de l’appréciation du dollar US, ainsi qu’un ajustement à la baisse sur actifs financiers. Ces facteurs ont largement compensé la réduction des intérêts capitalisés de 41,1 millions d’euros à 23,7 millions d’euros.

La charge fiscale au titre de l’exercice s’élève à 85,2 millions d’euros (2013 : 87,5 millions d’euros), représentant un taux d’imposition effectif de 11,7 % (2013 : 12,9 %).

La quote-part du Groupe dans les pertes des sociétés mises en équivalence s’élève à 39 millions d’euros (2013 : 21,7 millions d’euros), principalement en raison de la participation de 45 % détenue par SES dans O3b Networks, société entrée en service commercial en septembre 2014.

En conséquence, le résultat net part du Groupe ressort à 600,8 millions d’euros, en progression de 34,3 millions d’euros (6,0 %) par rapport à 2013, tandis que le bénéfice par action augmente de 5,6 % à 1,49 euro.

Le potentiel de croissance bénéficiaire du Groupe s’appuie sur un carnet de commandes solide de 7,3 milliards d’euros au 31 décembre 2014, représentant environ quatre fois son chiffre d’affaires.

Le Conseil d’administration propose un dividende de 1,18 euro par action de catégorie A (2013 : 1,07 euro) et de 0,47 euro par action de catégorie B (2013 : 0,43 euro), soit une hausse de 10 % par rapport à l’exercice précédent. Le dividende, après avoir été soumis à l’approbation de l’assemblée générale de la société, le 2 avril 2015, sera versé aux actionnaires le 22 avril 2015.

MARCHES REGIONAUX – Infrastructures et Services

Les bons résultats de l’exercice tiennent en grande partie à la croissance des ventes d’infrastructures dans la région Europe et dans le segment International. Le développement constant de services complémentaires n’a fait que renforcer cette dynamique. Toutefois, les restrictions budgétaires toujours en vigueur aux Etats-Unis ont continué à peser sur nos activités gouvernementales en Amérique du Nord.

La diffusion de contenus vidéo reste au cœur des activités de SES. Au cours de l’exercice, les chaînes de télévision diffusées par la flotte de satellites de SES ont augmenté de 4,7 % à 6 529, soit 17 % du nombre total de chaînes TV par satellite dans le monde. SES a notamment enregistré une progression de 5,1 % des chaînes de télévision haute définition (TVHD), de 1 793 à 1 885, soit 25 % de l’ensemble du marché.

Segment des infrastructures

Europe

Le chiffre d’affaires en Europe a augmenté de 9,1 % à taux de change constant à 1 017,7 millions d’euros, à la faveur de la progression des ventes d’infrastructures et de services, dont celle de huit répéteurs à Eutelsat, au premier semestre 2014, dans le cadre de l’accord global conclu en janvier 2014, qui a largement contribué à la progression des recettes.

Le chiffre d’affaires réalisé dans la région Europe inclut également les revenus en année pleine liés au transport de la première charge du système européen de navigation par recouvrement géostationnaire (European Geostationary Navigation Overlay Service ou EGNOS), hébergée par le satellite SES-5, en service depuis août 2013. La deuxième charge du système EGNOS est hébergée par le satellite ASTRA 5B, entré en service commercial en juin 2014.

La robustesse du chiffre d’affaires tient également à la signature, au cours de l’exercice, de contrats dans la télédiffusion vidéo, aux termes desquels les clients ont renouvelé ou accru les capacités contractées à bord des satellites de SES. Le diffuseur autrichien ORF (Österreichischer Rundfunk) a signé un contrat portant sur un répéteur supplémentaire à 19,2 degrés Est pour l’expansion de son offre de programmes en HD. En novembre 2014, le groupe M7, fournisseur de services télévisuels par satellite, a augmenté sa capacité sous contrat et élargi son contrat existant à la position de 23,5 degrés Est. Les capacités supplémentaires souscrites permettront au groupe M7 d’étendre l’offre de programmes en HD de Skylink, un bouquet de chaînes de télévision en réception directe destiné à la République tchèque et à la Slovaquie. SES va aussi à présent diffuser deux nouvelles chaînes en haute définition dans 13 pays d’Europe Centrale et de l’Est et dans la Communauté des Etats indépendants (CEI) pour le groupe Setanta Sports, ainsi que TurkShow, nouvelle chaîne de télévision gratuite basée en Allemagne et diffusée en Europe de l’Ouest.

Les Jeux Olympiques d’hiver, que NBC a pu couvrir grâce aux capacités contractées auprès de SES, ainsi que la Coupe du Monde de la FIFA 2014 témoignent de l’aptitude de la société à fournir des capacités satellitaires en utilisation occasionnelle pour de grands événements mondiaux. Dix satellites SES ont ainsi assuré une couverture mondiale de plus de 39 000 heures de coupe du monde FIFA 2014 pour Eurovision, le distributeur UER de contenus sportifs ainsi que pour d’autres diffuseurs. Toujours en 2014, la BBC a contracté des capacités additionnelles pour la couverture du tournoi de tennis de Wimbledon, du festival de musique de Glastonbury et des Jeux du Commonwealth.

SES a continué à jouer un rôle clé dans la préparation du lancement commercial de la télévision Ultra haute définition (Ultra HD) et a franchi dans ce sens plusieurs étapes importantes en 2014. La faisabilité de la transmission Ultra HD en direct depuis un satellite SES situé à 19,2 degrés Est a ainsi été démontrée lors du salon IBC, en septembre 2014. Un contenu Ultra HD (UHD) protégé a été transmis directement selon la norme de compression HEVC sur un téléviseur UHD de Samsung. Parmi les autres grands événements diffusés en Ultra HD via les satellites de SES, il convient de citer la couverture par Eurovision des matchs de la Coupe du Monde de la FIFA 2014. Autre événement d’importance : la diffusion en direct par satellite et en Ultra HD suivant la nouvelle norme de compression HEVC, du concert du groupe de rock Linkin Park à Berlin en novembre 2014, en première mondiale.

Concernant les services de données, un contrat à long terme a notamment été conclu avec SIS LIVE, plus grand fournisseur européen de solutions de cars régie portant sur la fourniture de capacités en bande Ka sur ASTRA 1L à 19,2 degrés Est en vue de la retransmission par satellite aux grands organes d’information et fournisseurs de contenus du Royaume-Uni, dont ITN et ITV.

Après la clôture des comptes de l’exercice 2014, SES a annoncé la conclusion d’un accord avec le Gouvernement du Luxembourg pour la création d’une société dont l’objectif consiste dans l’acquisition, le lancement et l’exploitation d’un satellite à des fins de communication gouvernementales devant être lancé au deuxième trimestre 2017. Chaque partie investira 50 millions d’euros dans la nouvelle société, qui bénéficiera également d’un prêt bancaire de 125 millions d’euros, destiné à financer l’achat et le lancement du satellite.

Amérique du Nord

En Amérique du Nord, le chiffre d’affaires a diminué de 13,5 % (à taux de change constants) à 341,7 millions d’euros, principalement en raison des coupes budgétaires aux Etats-Unis.

SES Government Solutions dessert un portefeuille relativement diversifié d’administrations publiques et clients institutionnels aux Etats-Unis (dont l’armée de terre, la marine, l’armée de l’air, la NASA, le Corps des garde-côtes, le ministère des Affaires étrangères et le National Park Service). La tendance à la baisse des renouvellements de contrats et la réduction de l’activité en 2014 ont eu une incidence défavorable sur l’évolution du chiffre d’affaires, une situation qui devrait persister au premier semestre 2015 tout au moins. L’exercice précédent incluait le chiffre d’affaires généré par le programme CHIRP de charge utile hébergée, qui a pris fin au terme de l’année 2013.

Fort de ses relations avec l’administration américaine, SES Government Solutions a néanmoins remporté plusieurs nouveaux contrats à long terme au second semestre, qui apporteront leur contribution au chiffre d’affaires à partir de 2015. Un contrat pluriannuel a notamment été signé aux termes duquel SES fournira toutes les capacités d’appui nécessaires au réseau WIN-T de l’armée américaine. Des contrats de capacités ont également été conclus dans le segment International.

Les services et activités vidéo en Amérique du Nord sont restés stables au cours de l’exercice. En septembre 2014, SES a élargi son partenariat stratégique avec EchoStar à la position orbitale de 105 degrés Ouest, avec l’achat du satellite SES-11. Le nouveau satellite fournira des capacités de remplacement à l’actuel AMC-15 (entièrement loué par EchoStar) et la charge utile en bande C de SES-11 fournira aussi des capacités de remplacement pour le satellite AMC-18. Ce dernier sera, en conséquence, redéployé pour une mission secondaire au-dessus de l’Amérique du Nord.

SES a, par ailleurs, conclu de nouveaux contrats de fourniture de capacités pour applications de données dans les secteurs du gaz et du pétrole. En novembre 2014, SES a signé un nouvel accord de capacité avec Global Data Systems pour permettre à Stallion Oilfield Services de relier ainsi un nombre grandissant de sites de forage pétrolier et gazier aux Etats-Unis et au Canada. Un peu plus tard, un contrat a été conclu avec SageNet/Spacenet portant sur l’utilisation de la capacité en bande Ku du satellite SES-1 afin d’offrir aux sociétés du secteur de l’énergie les connexions rapides dont elles on besoin dans le cadre de leurs activités stratégiques en Amérique du Nord.

Dans un contexte d’accroissement de la demande de connectivité satellitaire en vol, SES a conclu des accords avec deux grands fournisseurs d’accès à l’Internet haut débit aux compagnies aériennes. Ainsi, en avril 2014, SES créait un partenariat avec Gogo pour la fourniture de services de connectivité en bande Ku aux passagers survolant les Etats-Unis, l’Océan atlantique et l’Europe, grâce aux capacités offertes par trois de ses satellites (SES-1, SES-4 et SES-6). En octobre 2014, SES signait un autre contrat à long terme avec Global Eagle Entertainment (GEE) aux termes duquel le groupe s’engageait à fournir une bande passante satellitaire en bande Ku pour le système de connectivité en vol de GEE. L’accord inclut l’accès au réseau existant de SES, ainsi qu’à ses futurs systèmes de faisceaux étroits à haut débit (HTS). A l’avenir, GEE utilisera également les capacités à bord des satellites SES-14 et SES-15 (devant être lancés au quatrième trimestre 2017 et au deuxième trimestre 2017, respectivement), qui assureront une couverture complète de l’Amérique du Nord comme de l’Amérique du Sud.

International

Dans les activités internationales, le chiffre d’affaires a augmenté de 8,3 % à 559,7 millions d’euros, à taux de change constants, SES ayant continué à commercialiser les nouvelles capacités mises en service dans les marchés émergents.

Le chiffre d’affaires des activités internationales comprend une forte contribution d’ASTRA 1G, dont les capacités ont été contractées pour une mission temporaire au quatrième trimestre 2014, comme indiqué dans les prévisions financières de SES.

En 2014, SES a continué à développer ses activités et services vidéo, son cœur de métier, en construisant de nouvelles plates-formes satellitaires pour la réception directe en Afrique de l’Ouest et en Amérique latine. Le groupe a également obtenu des droits sur deux nouvelles positions orbitales au Brésil, qu’il entend exploiter à l’aide des actifs déjà positionnés et de nouveaux programmes satellitaires.

En juillet 2014, SES a lancé une nouvelle plate-forme de télévision numérique pour l’Afrique de l’Ouest sur ASTRA 2F à la position orbitale de 28,2 degrés Est. La plate-forme sera la première au Nigeria à diffuser des programmes de télévision numérique en réception directe et en clair et à desservir des millions de foyers satellite en Afrique de l’Ouest. La nouvelle plate-forme, qui offrira de nouvelles opportunités de croissance aux télédiffuseurs locaux et internationaux, pourrait aussi servir à accélérer la migration vers la télévision numérique. Toujours en Afrique de l’Ouest, SES a remporté un contrat pluriannuel auprès d’un consortium de télédiffuseurs de la région, emmené par Africable et Media Plus, portant sur une nouvelle plate-forme satellitaire pour la réception directe. SES diffusera ainsi quelque 80 chaînes, cryptées et en clair, en direction des pays francophones d’Afrique sub-saharienne via le satellite SES-4, positionné à 22 degrés Ouest.

En mai 2014, SES a lancé un nouveau « voisinage » de distribution vidéo pour l’Amérique latine en repositionnant le satellite NSS-806, actuellement situé à 47,5 degrés Ouest. Grâce à ce satellite en orbite et à un nouveau programme de « semis » d’antennes, SES a atteint la taille critique nécessaire pour développer une nouvelle plate-forme vidéo en Amérique latine. Signe de la confiance que lui inspire ce nouveau « voisinage », Encompass Amérique latine a d’ores et déjà signé un contrat portant sur plusieurs répéteurs en vue de diffuser des chaînes locales et internationales de qualité dans l’ensemble de la région.

SES a consolidé sa présence en Amérique latine en sécurisant, en août 2014, les droits d’exploitation de deux nouvelles positions orbitales –à 48 degrés Ouest et à 64 degrés Ouest – auprès d’Anatel (l’Agence nationale brésilienne de télécommunications). A la position de 47,5/48 degrés Ouest, SES offrira des capacités en bande C, Ku et Ka pour de multiples applications. La société a par ailleurs commencé le développement d’une plate-forme médias avec le repositionnement du satellite NSS-806. La position orbitale de 64 degrés Ouest est exclusivement destinée à la diffusion de programmes de télévision en réception directe ; elle vient compléter les activités existantes à 67 degrés Ouest. Ce nouveau contrat permettra à SES d’étendre la couverture de ses services vidéo sur le marché latino-américain et de répondre à la demande grandissante de chaînes de télévision haute définition.

En février 2014, SES a conclu un accord majeur de capacité avec Telefonica Global Solutions visant à connecter les utilisateurs du service de téléphonie mobile VIVO de Telefonica dans le nord et le nord-est du Brésil. Aux termes de cet accord pluriannuel, Telefonica utilisera la capacité à bord du satellite NSS-7 pour améliorer et étendre la couverture des services mobiles, voix et données de VIVO, qui est déjà le premier fournisseur national. En janvier 2014, Orange Business Services a renouvelé et étendu un contrat de capacité avec SES sur le satellite NSS-12 situé à 57 degrés Est afin de répondre aux besoins de connectivité croissants dans la Fédération de Russie. L’augmentation de la capacité satellitaire permettra à Orange Business Services de fournir une gamme de services de communication de la plus haute qualité, comme la connectivité point à point et les réseaux d’entreprise.

En Asie, deux accords ont été signés avec de nouveaux clients de diffusion directe par satellite (DTH) dans le Pacifique ainsi qu’en Asie du Sud. Les clients DTH existants en Inde et Thaïlande ont également ajouté de la capacité de croissance afin d’accroître la demande aux abonnés, tout en faisant la transition de leurs services sur le satellite SES-8 qui a été commercialisé début 2014. Au Moyen Orient, Yahlive a fait croître son offre à accès libre dans le marché, pendant que dans le segment du data de nouveaux contrats importants ont été engagés avec des clients de la région.

Le segment International comprend également le chiffre d’affaires lié au contrat Pathfinder remporté par SES Government Solutions, qui a été annoncé en juillet 2014. Le contrat pluriannuel prévoit la fourniture de capacités pour soutenir les communications en bande Ku du Commandement militaire américain pour l’Afrique (AFRICOM).

A la fin de l’année, Airbus Defence and Space a signé un important accord pluriannuel portant sur l’utilisation des capacités satellitaires et services de réseau de SES en vue de l’expansion de ses activités en Afrique. A l’aide des capacités de SES-5 et du téléport de SES au Luxembourg, Airbus Defence and Space desservira ses réseaux VSAT sur l’ensemble du continent, fournira des services d’appui aux réseaux d’entreprise, des services de dorsale pour la téléphonie mobile et des services d’accès à l’Internet haut débit.

Services

Les activités de services font partie intégrante de l’offre SES ; elles jouent un rôle clé dans la fourniture de solutions de bout en bout et contribuent au développement par SES de services vidéo de nouvelle génération (Next Generation Vidéo ou NGV) et de données de nouvelle génération (Next Generation Data ou NGD) à l’échelle mondiale. La priorité en matière de développement a été donnée à l’accroissement des capacités réseau de SES, augmentant ainsi les ventes d’infrastructures (effet « pull-through »).

En 2014, SES a inclus dans son portefeuille la fourniture de services réseau de nouvelle génération (Next Generation Network) pour les marchés internationaux. La gamme étendue à présent proposée par SES s’appuie sur une approche globale et intégrée des services managés de régie de diffusion (playout) de chaînes de télévision avec solutions de gestion de contenus médias, programmation du trafic, insertion de publicités, localisation, transcodage et distribution de contenus multi-écrans en OTT (Over-the-Top).

La solide trajectoire de croissance des activités européennes de services s’est confirmée en 2014. HD+, la plate-forme de distribution de programmes en haute définition, a célébré le cinquième anniversaire de sa mise en service commercial ; elle compte à présent plus de 1,6 million d’utilisateurs payants en Allemagne. Depuis ses débuts, l’offre de la plate-forme s’est considérablement développée. Désormais 3 millions de foyers (y compris ceux qui bénéficient d’une période d’essai gratuite de six mois) peuvent recevoir 20 chaînes en haute définition. En novembre 2014, SES Platform Services a conclu un contrat portant sur la gestion des opérations techniques de Sky Online, qui permet aux abonnés de regarder des contenus à la demande ou des contenus TV linéaires à leur domicile comme en déplacement.

SES Broadband Services a élargi son partenariat avec ORBITCOM pour la fourniture du service « Astra Connect » à un certain nombre de villages allemands. Ce service offre une connexion haut débit à des villages entiers grâce à une antenne unique, avec redistribution via une infrastructure réseau locale, comme le Wifi. Le succès d’‘Astra Connect’ en Allemagne a permis à SES Broadband Services de commercialiser la solution dans d’autres pays. C’est ainsi qu’un accord a été conclu en octobre 2014 avec Swisscom pour fournir ‘Astra Connect’ en Suisse dans le cadre de l’obligation de service universel du haut débit applicable dans ce pays.

AUTRES DEVELOPPEMENTS

O3b Networks

O3b Networks, dont le capital est détenu à 45 % par SES, est entrée en service commercial au début du mois de septembre 2014. Au cours de l’exercice, O3b a lancé avec succès huit nouveaux satellites en orbite terrestre moyenne, offrant un débit supérieur à 10 Gbps chacun, soit une constellation totale de 12 satellites à très haut débit.

La constellation O3b de satellites en orbite terrestre moyenne permet, grâce à un débit plus élevé et une latence plus faible que les satellites géostationnaires, d’offrir une connectivité internet par satellite à la fois souple et abordable dans les régions non desservies par la fibre optique terrestre. O3b fournit une offre très différenciée de services données et mobilité, qui apporte un solide complément aux capacités existantes de SES.

O3b a conclu des contrats avec 36 clients dont la moitié sont activés sur le réseau, les autres devant être raccordés vers le milieu de 2015. Ces clients ont souscrit pour 20 Gbps de capacité. O3b envisage à présent l’expansion de sa flotte, de nouveaux achats devant être annoncés dans le courant de l’année.

Ayant obtenu l’agrément de la General Services Administration (GSA), SES Government Solutions peut désormais offrir directement des services O3b aux clients gouvernementaux américains, notamment des services de bande passante, faisceau complet, passerelle, connectivité IP, modems et terminaux terrestres et maritimes. SES Government Solutions a présenté, dans une démonstration en direct au commandement central américain (CENTCOM) les applications de distribution vidéo par drones HD. Pour les membres du CENTCOM, il s’agit là de technologies de rupture qui « changent la donne » pour les communications sur le théâtre d’opérations.

EVOLUTION DE LA FLOTTE ET UTILISATION

  • Croissance de 3,2 % des capacités-répéteurs disponibles
  • Croissance de 1,4 % des capacités-répéteurs utilisées
  • Lancement réussi des satellites ASTRA 5B et ASTRA 2G en 2014
  • Achat de six nouveaux satellites depuis la fin 2013 pour un lancement prévu entre le second semestre 2016 et la fin de 2017

Deux nouveaux satellites ont été mis en orbite en 2014, portant la flotte totale à 54 satellites. De plus, ASTRA 2E et SES-8 sont entrés en service en janvier et février, respectivement, après leur lancement intervenu au quatrième trimestre 2013.

Le satellite ASTRA 5B a été mis en exploitation en juin 2014 à la position orbitale de 31,5 degrés Est. Il assure des services de diffusion directe à domicile et par câble et des flux de contribution pour les réseaux de télévision numérique terrestres sur ses marchés cibles d’Europe centrale et orientale.

ASTRA 2G, qui complète le programme de remplacement en cours à 28,2/28,5 degrés Est, a été lancé avec succès à la fin du mois de décembre 2014. Le satellite accomplit actuellement une mission temporaire ; il entrera en service au second trimestre 2015 après finalisation des tests en orbite.

Les capacités-répéteurs disponibles sont en hausse de 3,2 % à 1 534 ; quinze répéteurs supplémentaires sont venus s’ajouter aux capacités utilisées, soit une progression de 1,4 %, à 1 115 répéteurs en tout. Au 31 décembre 2014, le taux d’utilisation de la flotte satellitaire du groupe était de 72,7 % (31 décembre 2013 : 74,0 %).

Utilisation des répéteurs - Europe

Les capacités disponibles sont en progression de 5,5 % à 366 répéteurs depuis le 31 décembre 2013, sous l’effet des capacités supplémentaires mises en service à bord d’ASTRA 5B. Les capacités utilisées ont augmenté de 19 répéteurs, soit une hausse de 6,8 %, à 297, en raison des capacités supplémentaires contractées par des clients dans le segment des services vidéo. Le taux d’utilisation est, par conséquent, en hausse à 81,1 % (31 décembre 2013 : 80,1 %). Le chiffre d’affaires moyen par répéteur utilisé est resté stable sur les marchés nationaux desservis.

Utilisation des répéteurs - Amérique du Nord

La réduction de la charge utile à bord du satellite AMC-6 consécutive à une panne des circuits des panneaux solaires a entraîné une diminution de la capacité satellitaire disponible de cinq répéteurs à 379. Les capacités utilisées sont en baisse de 14 répéteurs (-5,0 %) par rapport à l’année précédente, à 265, principalement en raison du repli des nouveaux contrats signés par SES Government Solutions suite aux restrictions budgétaires mises en place aux Etats-Unis. Le taux d’utilisation s’établissait à 69,9 % au 31 décembre 2014 (31 décembre 2013 : 72,7 %). Le chiffre d’affaires moyen par répéteur utilisé est resté stable.

Utilisation des répéteurs - International

Suite à l’entrée en service du faisceau d’ASTRA 2E orienté vers le Moyen-Orient et l’Afrique et du satellite SES-8 destiné à desservir les marchés de l’Asie du Sud, le nombre de répéteurs disponibles a augmenté de 4,4 % à 789. La capacité satellitaire utilisée a progressé de 10 répéteurs (+ 1,8 %), à 553, sous l’effet conjugué de la commercialisation des nouvelles capacités mises en service et de l’absence de renouvellement de certains contrats pour SES Government Solutions. Le taux d’utilisation s’établit à 70,1 % contre 71,8 % l’année précédente. Le chiffre d’affaires moyen par répéteur utilisé est resté stable.

Etat de santé des satellites

Plusieurs satellites exploités par SES sont sujets à des défaillances des circuits des panneaux solaires. Au cours de la période, le satellite AMC-6 a connu une nouvelle perte de puissance, comme ce fut le cas pour l’AMC-16, un satellite dont les capacités ont été entièrement contractées par EchoStar. Depuis la fin du troisième trimestre 2014, on a également observé une perte de puissance sur l’AMC-15, qui est aussi entièrement loué à EchoStar. Aucune autre panne n’est venue réduire les capacités commerciales disponibles.

Prochains lancements

L’objet du programme d’investissement de SES est de fournir des technologies de pointe à bord de satellites offrant la flexibilité et la sophistication requises tout en poursuivant la maîtrise des coûts. SES entend optimiser ses investissements industriels sur un ensemble de verticales de marché et desservir au mieux les régions dont la demande est forte tout en réduisant le coût moyen par répéteur.

En 2014, SES a annoncé l’achat de trois satellites (SES-10, SES-11 et SES-12) et a continué à investir dans des opportunités de croissance interne, avec trois nouveaux programmes (SES-14, SES-15 et SES-16/GovSat annoncés en février 2015.

Le calendrier de lancement comprend à présent sept nouveaux satellites destinés à fournir à la fois des capacités de remplacement et des capacités supplémentaires pour desservir les principaux marchés régionaux du Groupe. Quatre d’entre eux ont été achetés pour étendre la couverture de SES sur les principaux marchés émergents comme l’Asie-Pacifique et l’Amérique latine.

Satellite Marché Application Date de lancement SES-9 Asie-Pacifique Vidéo, Entreprises, Mobilité T2/T3 2015 SES-10 Amérique latine Vidéo, Entreprises T4 2016 SES-11 Amérique du Nord Vidéo T4 2016 SES-12 Asie-Pacifique Vidéo, Entreprises, Mobilité T4 2017 SES-14 Amérique latine Vidéo, Entreprises, Mobilité T4 2017 SES-15 Amérique du Nord Entreprises, Mobilité, Administrations publiques T2 2017 SES-16/GovSat)1 Europe/MENA Administrations publiques T2 2017

1Commandé par LuxGovSat

En février 2014, SES a annoncé l’achat du satellite SES-10 pour étendre ses capacités en Amérique latine et aux Caraïbes. Le satellite, positionné à 67 degrés Ouest, offrira des faisceaux étroits à haute puissance adaptés à la fourniture de services de réception directe, de services pour les entreprises et de connectivité haut débit dans l’ensemble de la région. Le satellite SES-10 fournira des capacités de remplacement pour les satellites AMC-3 et AMC-4, ainsi que des capacités nouvelles.

Le satellite SES-11 fournira des capacités de remplacement dans la bande Ku pour l’AMC-15, loué par EchoStar, renforçant ainsi les relations du Groupe avec ce dernier. Le satellite emporte également une charge utile en bande C pour l’AMC-18, à 105 degrés Ouest, qui sera redéployé pour une mission secondaire au-dessus de l’Amérique du Nord.

SES a poursuivi ses investissements dans la flotte et annoncé récemment l’achat de trois nouveaux satellites optimisés pour les services vidéo de nouvelle génération (Next Generation Video ou NGV) et données de nouvelle génération (Next Generation Data ou NGD). Ces satellites allient une couverture à faisceaux étroits de forte puissance (HTS), optimisés à l’aide de processeurs de signaux numériques embarqués, à une couverture large faisceau.

Ainsi, la charge utile de SES-12, le premier de ces satellites, comprend deux missions : l’une pour la couverture traditionnelle large faisceau et l’autre pour la couverture à faisceaux étroits multiples en bande Ku, de forte puissance. Ces deux missions distinctes mais complémentaires permettront de renforcer les capacités de SES en matière de fourniture de services de télédiffusion en réception directe en Asie-Pacifique, les services VSAT, de mobilité et de connectivité des données par satellite à haut débit (HTS). SES-12 remplacera le satellite existant NSS-6 de SES et sera co-positionné avec SES-8, récemment mis en orbite, à 95 degrés Est, position à partir de laquelle SES dessert déjà près de 20 millions de foyers de télédiffusion en réception directe en Inde et en Asie du Sud-Est.

En février 2015, SES a annoncé l’achat de deux nouveaux satellites destinés à accompagner le développement de SES dans des verticales de marché comme les applications vidéo, les services aux entreprises et aux administrations publiques ainsi que les services de mobilité en Amérique du Nord et en Amérique du Sud. SES-14 est un satellite hybride avec une couverture large faisceau en bande C et Ku ainsi qu’une couverture HTS en bande Ku et Ka destinée à l’Amérique latine et l’Atlantique Nord. A partir de la position orbitale de 47,5/48 degrés Ouest, SES-14 fournira des services vidéo (télédiffusion en réception directe et par câble), des services pour les entreprises et des services de mobilité dans la région. Le satellite SES-15 emportera lui aussi une charge utile hybride, avec couverture large faisceau en bande Ku et des capacités HTS également en bande Ku. Le satellite, qui desservira l’Amérique du Nord à partir de la position orbitale de 129 degrés Ouest, renforcera le positionnement de SES dans cette verticale de marché qu’est la mobilité aéronautique. Global Eagle Entertainment utilisera les capacités de ce satellite et celles emportées par le satellite SES-14 pour assurer une couverture complète du continent américain. Le lancement de SES-14 est prévu pour le quatrième trimestre 2017 et celui de SES-15 pour le deuxième trimestre 2017.

Le 12 février 2015, SES et le Gouvernement du Luxembourg ont décidé de constituer une co-entreprise, LuxGovSat, pour l’achat et le lancement d’un satellite, (SES-16/GovSat dédié aux liaisons gouvernementales. Le satellite, sur lequel l’Etat du Luxembourg s’est pré-engagé à souscrire d’importantes capacités pour s’acquitter de ses obligations à l’égard de l’OTAN, utilisera les fréquences militaires dédiées (bande X et bande Ka militaire) et sera doté de faisceaux entièrement orientables pour missions multiples. Des capacités seront également mises à la disposition d’autres clients gouvernementaux et institutionnels pour des applications dans le secteur de la défense et dans d’autres domaines.

Activités satellitaires

Outre ces nouveaux programmes satellitaires, SES a investi dans ses opérations au sol pour améliorer l’excellence opérationnelle et permettre à l’activité de répondre aux besoins des clients en évolution constante. En juillet 2014, SES a ouvert un nouveau centre de contrôle des opérations satellitaires dans ses locaux de Princeton, au New Jersey, qui abritent déjà les activités commerciales et les services d’ingénierie satellite. Le nouveau centre de contrôle, assure 7 jours sur sept et 24 heures sur 24, la surveillance et le contrôle de plus de 20 satellites fournissant des services vidéo et données en Amérique du Nord et dans le monde entier.

SES a également renforcé sa présence au Moyen-Orient avec l’ouverture d’un nouveau bureau à Dubaï, aux Emirats arabes unis, pour développer les relations et capter la demande grandissante de la clientèle de la région en services de connectivité de données.

PERSPECTIVES ET PREVISIONS

Perspectives commerciales

En Europe et en Amérique du Nord, la télévision haute définition est en plein essor, soutenue par les exigences des consommateurs en termes de choix. Par ailleurs, la demande de plates-formes satellitaires pour la réception directe ne cesse de grandir dans les marchés émergents sous l’effet conjugué de la croissance démographique et de l’amélioration du revenu disponible. Dans les années à venir, l’introduction de la télévision Ultra haute définition devrait constituer un nouveau relais de croissance significatif.

Les entreprises clientes ont aussi de plus en plus de besoins en capacités satellitaires. Ainsi, sous l’effet du développement des communications mobiles, les réseaux cellulaires sont en pleine expansion en Asie-Pacifique, en Amérique latine et en Afrique et le développement y relatif de la demande en connectivité satellitaire. De même, les secteurs du pétrole et du gaz utilisent des capacités supplémentaires en réponse à des besoins accrus en sécurité et surveillance.

Par ailleurs, les besoins de connectivité des passagers dans les secteurs aéronautique et maritime stimulent la demande de capacités de la part des fournisseurs de services de mobilité tels que Global Eagle Entertainment et Gogo.

Dans une perspective de moyen à long terme, les liaisons gouvernementales, qui exigent plus de bande passante, pourraient également générer une demande supplémentaire. Au-delà des usages militaires, les autorités officielles font désormais appel aux services de connectivité satellite pour couvrir d’autres besoins tels que l’enseignement à distance, la protection civile, les interventions d’urgence ou les secours en cas de catastrophe.

Les satellites revêtent à cet égard un intérêt particulier dans les marchés émergents, où ils offrent l’avantage de couvrir des zones dans lesquelles le déploiement de réseaux terrestres à large bande passante n’est pas viable du point de vue économique.

Au-delà de toutes ces tendances et compte tenu de l’interconnexion des applications vidéo et données/mobilité, il est de plus en plus important de pouvoir fournir des solutions satellites hybrides. Ainsi, avec l’évolution du comportement des consommateurs et des usages de visualisation, la diffusion de programmes vidéo sur appareils mobiles (tels que les smartphones, les tablettes et ordinateurs), via des applications de données par satellite plus intégrées, va venir compléter les services pour la réception directe par satellite et par câble.

Prévisions financières

En 2015, SES continuera à s’appuyer sur les bases solides qui sont les siennes pour assurer sa croissance à long terme. Sept programmes sont actuellement en cours de construction, mais seul le satellite SES-9 devrait être lancé en 2015. De plus, les ventes de répéteurs seront moins élevées en 2015 qu’en 2014. Ce sera donc la commercialisation des capacités existantes qui permettra de générer une croissance de 1 % (à taux de change constants) du chiffre d’affaires et de l’EBITDA du groupe, et ce, en supposant que le calendrier de lancement actuel et l’état de santé de la flotte demeurent inchangés.

La marge d’EBITDA devrait être supérieure à 82 % dans le segment des infrastructures de SES et comprise entre 14 % et 18 % dans celui des services.

Le taux moyen de variation annuelle (TMVA) du chiffre d’affaires et de l’EBITDA sur trois ans (2014-2016) entre 3,5 % et 4 % à taux de change constants, sera le reflet du timing éventuel du lancement de SES-9, qui est actuellement prévu pour le deuxième ou troisième trimestre 2015. La prévision se base sur le calendrier de lancement et sur l’état de santé actuel de la flotte.

Les résultats de SES au titre du premier trimestre 2015 seront publiés le 30 avril 2015.

Evolution trimestrielle du résultat opérationnel (telle que publiée)

En millions d’euros T4 2013 T1 2014 T2 2014 T3 2014 T4 2014 Taux de change moyen du dollar 1,3585 1,3706 1,3748 1,3408 1,2530 Chiffre d’affaires 484,3 465,6 473,3 467,7 512,5 Charges d’exploitation (128,9) (120,6) (124,5) (111,8) (134,2) EBITDA 355,4 345,0 348,8 355,9 378,3 Dotations aux amortissements sur actifs corporels (110,1) (114,7) (118,3) (123,7) (134,9) Dotations aux amortissements sur actifs incorporels (21,0) (10,9) (12,4) (13,2) (17,3) Résultat opérationnel 224,3 219,4 218,1 219,0 226,1

Evolution trimestrielle du résultat opérationnel (à taux de change constants)

En millions d’euros T4 2013 T1 2014 T2 2014 T3 2014 T4 2014 Chiffre d’affaires 501,6 484,0 493,0 482,2 512,5 Charges d’exploitation (136,2) (129,7) (133,4) (118,2) (134,2) EBITDA 365,4 354,3 359,6 364,0 378,3 Dotations aux amortissements sur actifs corporels (110,5) (119,3) (123,5) (127,5) (134,9) Dotations aux amortissements sur actifs incorporels (21,1) (11,0) (12,4) (13,2) (17,3) Résultat opérationnel 233,8 224,0 223,7 223,3 226,1

Utilisation des répéteurs à la fin de la période

Equivalent à 36 MHz T4 2013 T1 2014 T2 2014 T3 2014 T4 2014 Nombre de répéteurs en service en Europe 278 279 289 292 297 Nombre de répéteurs disponibles en Europe 347 347 362 366 366 Taux d’utilisation en Europe 80,1 % 80,4 % 79,8 % 79,8 % 81,1 % Nombre de répéteurs en service en Amérique du Nord 279 271 267 269 265 Nombre de répéteurs disponibles en Amérique du Nord 384 379 379 379 379 Taux d’utilisation en Amérique du Nord 72,7 % 71,5 % 70,4 % 71,0 % 69,9 % Nombre de répéteurs en service à l’international 543 548 554 549 553 Nombre de répéteurs disponibles à l’International 756 789 789 789 789 Taux d’utilisation à l’international 71,8 % 69,5 % 70,2 % 69,6 % 70,1 % Groupe SES : nombre de répéteurs en service 1,100 1,098 1,110 1,110 1,115 Groupe SES : nombre de répéteurs disponibles 1,487 1,515 1,530 1,534 1,534 Groupe SES : taux d’utilisation 74,0 % 72,5 % 72,5 % 72,4 % 72,7 %

Taux de change du dollar

Taux Taux de Taux Taux de moyen clôture moyen clôture 1 EUR = 2014 2014 2013 2013 Dollar US 1,3348 1,2141 1,3259 1,3791

RESULTATS FINANCIERS

Chiffre d’affaires

En millions d’euros 2014 2013 Variation Variation Chiffre d’affaires 1 919,1 1 862,5 +56,6 +3,0 % Chiffre d’affaires (exercice précédent à taux de change constants) 1 919,1 1 844,9 +74,2 +4,0 %

For graph, please see www.ses.com.

Chiffre d’affaires par région (liaison descendante) :

Tel que publié

En millions d’euros

T4 2014 T4 2013 Variation 2014 2013 Variation Europe 259,9 253,9 +2,4 % 1 017,7 936,4 +8,7 % Amérique du Nord 88,8 94,3 -5,8 % 341,7 398,0 -14,1 % International 163,8 136,1 +20,4 % 559,7 528,1 +6,0 % Groupe SES 512,5 484,3 +5,8 % 1 919,1 1 862,5 +3,0 %

À taux de change constants

En millions d’euros

T4 2014 T4 2013 Variation 2014 2013 Variation Europe 259,9 253,1 +2,7 % 1 017,7 933,1 +9,1 % Amérique du Nord 88,8 102,1 -13,0 % 341,7 395,0 -13,5 % International 163,8 146,4 +11,9 % 559,7 516,8 +8,3 % Groupe SES 512,5 501,6 +2,2 % 1 919,1 1 844,9 +4,0 %

La croissance totale du chiffre d’affaires a, dans une large mesure, bénéficié de la progression enregistrée dans le segment des infrastructures dans la région Europe comme à l’international et de la solide performance des activités européennes de services de SES. La vente de huit répéteurs à Eutelsat, dans le cadre de l’accord global conclu en janvier 2014, a nettement contribué à la croissance en Europe à hauteur de 9,1 % (à taux de change constants). Les activités internationales ont progressé de 8,3 % à taux de change constants, à la faveur de la commercialisation des nouvelles capacités mises en service dans les marchés émergents. La région Amérique du Nord continue de pâtir des restrictions budgétaires mises en place aux Etats-Unis, principal facteur de baisse de 13,5 % du chiffre d’affaires, à taux de change constants.

EBITDA

En millions d’euros 2014 2013 Variation Variation Charges d’exploitation (en publié) (491,1) (497,8) +6,7 +1,3 % Charges d’exploitation (exercice précédent à taux de change constants) (491,1) (485,0) -6,1 -1,3 % EBITDA (en publié) 1 428,0 1 364,7 +63,3 +4,6 % EBITDA (exercice précédent à taux de change constants) 1 428,0 1 359,9 +68,1 +5,0 %

For graph, please see www.ses.com.

En millions d’euros

Segment des
infrastructures

Services

Eliminations /
autres
opérations1

Total Chiffre d’affaires 1 643,3 455,7 (179,9) 1 919,1 EBITDA 1 386,9 75,8 (34,7) 1 428,0 Marge d’EBITDA en 2014 (%) 84,4 % 16,6 % 74,4 % Marge d’EBITDA en 2013 (%), à taux de change constants 83,4 % 17,5 % 73,7 %

1 L’élimination du revenu fait principalement référence à l’effet « pull-through » du segment des infrastructures sur celui des services tandis que l’impact sur l’EBITDA correspond aux dépenses d’entreprise non allouées

Les charges d’exploitation s’élèvent à 491,1 millions d’euros, soit une baisse de 1,3 % en publié ou une hausse de 1,3 % à taux de change constants, principalement imputable aux coûts variables liés à la croissance du chiffre d’affaires dans le segment des services. Les frais de personnel ont également augmenté par rapport à l’exercice précédent sous l’effet des efforts d’investissement consentis par SES pour renforcer sa présence et ses capacités dans les marchés émergents. Ces hausses ont néanmoins été compensées par la poursuite de l’optimisation des coûts, dont la réduction des frais de location de capacités satellitaires de tiers et la migration du trafic vers un satellite SES, avec une augmentation de 12 % du chiffre d’affaires des services générée par le segment des infrastructures (effet « pull-through »).

L’EBITDA publié a augmenté de 4,6 % par rapport à 2013, soit 5,0 % à taux de change constants. La marge d’EBITDA totale s’est améliorée, passant à 74,4 % sur l’exercice, contre 73,3 % (73,7 % à taux de change constants) pour l’exercice clos au 31 décembre 2013.

Dans le segment des infrastructures, la marge s’est améliorée à 84,4 %, par rapport à 2013, grâce aux ventes de répéteurs dans la région Europe, à la réduction des coûts liés à la location de capacités de tiers et à la maîtrise globale des coûts. Les activités de services ont généré une marge de 16,6 %.

Résultat opérationnel

En millions d’euros 2014 2013 Variation Variation Dotations aux amortissements sur actifs corporels (491,6) (466,5) -25,1 -5,4 % Dotations aux amortissements sur actifs incorporels (53,8) (47,0) -6,8 -14,5 % Dotations aux amortissements sur actifs corporels et incorporels (545,4) (513,5) -31,9 -6,2 % Résultat opérationnel 882,6 851,2 +31,4 +3,7 % Résultat opérationnel (exercice précédent à taux de change constants) 882,6 847,9 +34,7 +4,1 %

Les dotations aux amortissements sur actifs corporels et incorporels ont augmenté de 6,2 % par rapport au chiffre publié de l’exercice précédent, sous l’effet de l’expansion en cours de la flotte de SES avec le lancement de trois satellites en 2013 et de deux autres en 2014. Les dotations aux amortissements sur actifs corporels comprennent également une provision pour dépréciations au titre du satellite AMC-15 en raison de la perte de puissance observée depuis le troisième trimestre 2014.

Résultat avant impôt

En millions d’euros 2014 2013 Variation Variation Charges nettes d’intérêt (200,4) (210,4) +10,0 +4,8 % Intérêts capitalisés 23,7 41,1 -17,4 -42,3 % Résultat des opérations de change 20,6 4,3 +16,3 ns Ajustement de valeur sur actifs financiers 1,1 (8,5) +9,6 ns Résultat financier (155,0) (173,5) +18,5 +10,7 % Résultat avant impôt 727,6 677,7 +49,9 +7,4 %

Les charges financières nettes sont en baisse de 10,7 %, grâce aux opérations de refinancement menées avec succès par SES depuis 2013. A cela s’ajoutent un résultat positif net des opérations de change découlant de l’appréciation du dollar US, ainsi qu’un ajustement à la baisse sur actifs financiers. Ces facteurs ont largement compensé la réduction des intérêts capitalisés de 41,1 millions d’euros à 23,7 millions d’euros.

Résultat net part du groupe

En millions d’euros 2014 2013 Variation Variation Charge fiscale (85,2) (87,5) +2,3 +2,6 % Quote-part du résultat es co-entreprises et des sociétés mises en équivalence (39,0) (21,7) -17,3 -79,7 % Intérêts minoritaires (2,6) (2,0) -0,6 -30,0 % Résultat net part du groupe 600,8 566,5 +34,3 +6,0 %

La charge fiscale de l’exercice représente un taux d’imposition effectif de 11,7 % (2013 : 12,9 %). La quote-part du groupe dans les pertes des sociétés mises en équivalence, soit 39,0 millions d’euros (2013 : 21,7 millions d’euros), tient principalement à la participation de SES dans le capital d’O3b Networks, société entrée en service commercial en septembre 2014.

Cash-flow

En millions d’euros 2014 2013 Variation Variation Flux de trésorerie nets provenant des activités opérationnelles 1 239,5 1 148,5 +91,0 +7,9 % Activités d’investissement (501,1) (422,3) -78,8 -18,7 % Cash-flow disponible avant opérations de financement 738,4 726,2 +12,2 +1,7 %

Endettement net

31 décembre 31 décembre En millions d’euros 2014 2013 Variation Variation Trésorerie et équivalents de trésorerie (524,5) (544,2) +19,7 +3,6 % Emprunts obligataires et dettes envers les établissements de crédit 4 486,1 4 345,9 +140,2 +3,2 % Endettement net 3 961,6 3 801,7 +159,9 +4,2 % Endettement net / EBITDA 2,77 2,79

L’endettement net s’établit à 3 961,6 millions d’euros (31 décembre 2013 : EUR 3 801.7 millions d’euros), soit un ratio d’endettement net sur EBITDA de 2,77 fois, contre 2,79 fois à la clôture de l’exercice 2013. L’endettement net comprend 524,5 millions d’euros de trésorerie et équivalents de trésorerie au 31 décembre 2014 (31 décembre 2013 : EUR 544,2 millions d’euros).

L’appréciation du dollar US a eu pour effet d’augmenter temporairement le ratio d’endettement net sur EBITDA en raison de la conversion des dettes envers les établissements de crédit, libellées en dollars américains, au taux de clôture de 2014 (2 EUR = 1,2141 Dollar US), tandis que l’EBITDA est basé sur la moyenne de 2014, soit 1 euro = 1,3348 dollar US. Cet écart de change s’est traduit par une augmentation de 17 points de base du ratio d’endettement net sur EBITDA au 31 décembre 2014, qui devrait s’inverser avec le temps. Du point de vue opérationnel, le ratio d’endettement net sur EBITDA a diminué de 19 points de base.

Au cours de l’exercice, SES a obtenu 1,9 milliard d’euros de financement à des taux intéressants. En janvier 2014, la société a reconduit la facilité de crédit renouvelable multidevises à 5 ans de 1,2 milliard d’euros, assortie de deux options de renouvellement d’un an. La marge de la nouvelle facilité est fixée à 45 pb par an d’après la note de crédit actuelle du groupe, soit BBB/Baa2. En mars, SES a lancé sa deuxième émission obligataire en dollars US en deux tranches : des obligations au taux de 2,5 % à échéance 2019 pour un montant de 500 millions d’USD et des obligations au taux de 5,3 % à échéance 2044 pour un montant de 500 millions d’USD. Ces opérations viennent s’ajouter au financement de 1,5 milliard d’euros obtenu en 2013.

En conséquence, le taux d’intérêt moyen pondéré (hors frais de montage des prêts) a diminué à 3,8 % au 31 décembre 2014 (31 décembre 2013 : 4,0 %) tandis que l’échéance moyenne de la dette a été nettement rallongée, de 6,4 ans à 8,7 ans.

De plus, les dettes envers les établissements de crédit, libellées en dollars US, représentent désormais 42 % de la dette totale du groupe (31 décembre 2013 : 23 %).

COMPTE DE RESULTAT CONSOLIDE

Exercice clos au 31 décembre

En millions d’euros 2014 2013 Chiffre d’affaires 1 919,1 1 862,5 Coût des ventes (173,5) (179,6) Frais de personnel (194,5) (185,8) Autres charges d’exploitation (123,1) (132,4) Charges d’exploitation (491,1) (497,8) EBITDA1 1 428,0 1 364,7 Dotations aux amortissements sur actifs corporels (491,6) (466,5) Dotations aux amortissements sur actifs incorporels (53,8) (47,0) Résultat opérationnel 882,6 851,2 Produits financiers 33,8 9,6 Frais financiers (188,8) (183,1) Charges financières nettes (155,0) (173,5) Résultat avant impôt 727,6 677,7 Impôts sur les sociétés (85,2) (87,5) Résultat après impôt 642,4 590,2 Quote-part du résultat des co-entreprises et des sociétés mises en équivalence (nette d’impôt) (39,0) (21,7) Résultat net de l’exercice 603,4 568,5 Dont : Part attribuable au Groupe 600,8 566,5 Intérêts minoritaires 2,6 2,0 603,4 568,5 Bénéfice par action (en euro)2 Actions de catégorie A 1,49 1,41 Actions de catégorie B 0,59 0,56

1 Earnings before interest, tax, depreciation, amortisation and share of joint ventures and associates’ result (Excédent brut d’exploitation avant frais financiers, impôt, amortissements et quote-part du résultat des co-entreprises et des sociétés mises en équivalence).
2 Le bénéfice par action est calculé en divisant le résultat net part du Groupe de l’exercice par le nombre moyen pondéré d’actions en circulation au cours de l’exercice, ajusté en fonction des droits économiques de chaque catégorie d’actions. Le bénéfice par action après dilution ne diffère pas significativement du bénéfice par action avant dilution.

ETAT CONSOLIDE DE LA POSITION FINANCIERE

Au 31 décembre

En millions d’euros

2014

2013 Actifs non courants Immobilisations corporelles 4 341,6 3 747,7 Acomptes versés sur immobilisations en cours 684,8 1 099,8 Total immobilisations corporelles 5 026,4 4 847,5 Immobilisations incorporelles 3 307,3 2 750,3 Participations dans les co-entreprises et entreprises associées 93,1 141,8 Autres actifs financiers 37,4 3,9 Créances clients et autres créances 60,3 65,5 Impôts différés actifs 122,2 95,7 Total actifs non courants 8 646,7 7 904,7 Actifs courants Stocks 5,3 6,4 Créances clients et autres créances 691,5 586,6 Charges constatées d’avance 38,8 37,4 Instruments financiers dérivés - 9,5 Impôts sur le résultat à recevoir 45,3 - Trésorerie et équivalents de trésorerie 524,5 544,2 Total actifs courants 1 305,4 1 184,1 Total des actifs 9 952,1 9 088,8 Capitaux propres Capitaux propres part du Groupe 3 404,7 2 820,7 Intérêts minoritaires 84,9 78,2 Total des capitaux propres 3 489,6 2 898,9 Passifs non courants Emprunts obligataires et dettes envers les établissements de crédit 4 227,6 3 542,2 Provisions 140,5 129,0 Produits constatés d’avance 335,1 227,8 Impôts différés passifs 676,5 645,3 Autres passifs à long terme 23,6 59,7 Total passifs non courants 5 403,3 4 604,0 Passifs courants Emprunts obligataires et dettes envers les établissements de crédit 258,5 803,7 Provisions 43,8 12,6 Produits constatés et perçus d’avance 410,6 385,6 Dettes fournisseurs et autres dettes 335,3 341,4 Impôts sur le résultat exigible 11,0 42,6 Total passifs courants 1 059,2 1 585,9 Total des passifs 6 462,5 6 189,9 Total des passifs et capitaux propres 9 952,1 9 088,8

ETAT CONSOLIDE DES FLUX DE TRESORERIE

Exercice clos au 31 décembre

En millions d’euros

2014

2013

Résultat avant impôt 727,6 677,7 Impôts versés au cours de l’exercice (88,7) (30,6) Frais financiers, nets 162,8 147,7 Dotations aux amortissements sur immobilisations corporelles et incorporelles 545,4 513,5 Amortissement des produits constatés d’avance (58,0) (42,3) Autres éléments non monétaires du compte de résultat consolidé 26,3 24,2 Résultat d’exploitation consolidé avant variation du BFR 1 315,4 1 290,2 Variation des stocks 3,9 1,3 Variation des créances clients et autres créances 21,2 (211,6) Variation des charges constatées d’avance (5,7) 2,9 Variation des dettes fournisseurs et autres dettes (43,3) (60,3) Variation des acomptes reçus sur commandes (16,3) (21,2) Variation des produits constatés et reçus d’avance (35,7) 147,2 Variation des fonds de roulement (75,9) (141,7) Flux de trésorerie nets provenant des activités opérationnelles 1 239,5 1 148,5 Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement Cession / (acquisition) nette d’immobilisations corporelles (129,9) (5,5) Acquisition d’immobilisations corporelles (324,2) (377,5) Cession d’immobilisations corporelles 1,3 0,2 Investissements dans les mises en équivalence (18,3) - Produit de cession des filiales et co-entreprises - 15,5 Prêt accordé à une entreprise associée (42,5) (12,3) Remboursement d’emprunt à une entreprise associée - 14,2 Règlement des instruments de couverture d’investissement net 13,1 (57,0) Autres activités d’investissement (0,6) 0,1 Flux de trésorerie nets absorbés par les activités d’investissement (501,1) (422,3) Cash-flow disponible avant opérations de financement 738,4 726,2 Flux de trésorerie liés aux activités de financement Produits des dettes envers les établissements de crédit 707,9 1,769,5 Remboursement des dettes (808,6) (1,587,1) Dividendes versés sur actions ordinaires, déduction faite des dividendes perçus (433,1) (390,2) Dividendes versés aux intérêts minoritaires (5,6) (5,6) Intérêts d’emprunt (188,5) (180,3) Acquisition d’actions propres (121,5) (22,9) Produit de cession d’actions propres et exercice de stock-options 92,4 44,7 Flux de trésorerie nets absorbés par les activités de financement (757,0) (371,9) Effets des variations de change (1,1) (50,1) Variation nette de la trésorerie (19,7) 304,2 Trésorerie nette en début d’année 544,2 240,0 Trésorerie nette en fin d’année 524,5 544,2

Seule la version anglaise de ce communiqué fait foi

Pour toute information complémentaire, veuillez consulter le site Web de SES à l’adresse suivante : www.ses.com

CONFERENCES TELEPHONIQUES

Une conférence de presse téléphonique sera organisée à 11h00 (CET) le 20 février 2015. Les journalistes souhaitant y participer sont invités à composer, cinq minutes avant, l’un des numéros suivants :

Belgique +32 (0)2 400 1973 France +33 (0)1 76 77 22 34 Allemagne +49 (0)69 2222 10634 Luxembourg +352 2088 1429 Royaume-Uni +44 (0)20 3427 1928 Code de confirmation :

3269213

Une conférence téléphonique sera organisée à l’intention des investisseurs et analystes à 14h00 (CET) le 20 février 2015. Les personnes souhaitant y participer sont invitées à composer, cinq minutes avant, l’un des numéros suivants :

Belgique +32 (0)2 620 0137 France +33 (0)1 76 77 22 36 Allemagne +49 (0)69 2222 10643 Luxembourg +352 2088 1428 Royaume-Uni +44 (0)20 3427 1933 Etats-Unis +1 646 254 3376 Code de confirmation :

9771171

La présentation, dont il sera fait mention pendant la conférence téléphonique, pourra être téléchargée à la section Relations Investisseurs du site Web de SES : www.ses.com

Une diffusion en différé sera disponible pendant une semaine sur notre site Web : www.ses.com

Disclaimer / “Safe Harbor” Statement

This presentation does not, in any jurisdiction, and in particular not in the U.S., constitute or form part of, and should not be construed as, any offer for sale of, or solicitation of any offer to buy, or any investment advice in connection with, any securities of SES nor should it or any part of it form the basis of, or be relied on in connection with, any contract or commitment whatsoever.

No representation or warranty, express or implied, is or will be made by SES, its directors, officers or advisors or any other person as to the accuracy, completeness or fairness of the information or opinions contained in this presentation, and any reliance you place on them will be at your sole risk. Without prejudice to the foregoing, none of SES or its directors, officers or advisors accept any liability whatsoever for any loss however arising, directly or indirectly, from use of this presentation or its contents or otherwise arising in connection therewith.

This presentation includes “forward-looking statements”. All statements other than statements of historical fact included in this presentation, including, without limitation, those regarding SES’s financial position, business strategy, plans and objectives of management for future operations (including development plans and objectives relating to SES products and services) are forward-looking statements. Such forward-looking statements involve known and unknown risks, uncertainties and other important factors that could cause the actual results, performance or achievements of SES to be materially different from future results, performance or achievements expressed or implied by such forward-looking statements. Such forward-looking statements are based on numerous assumptions regarding SES and its subsidiaries and affiliates, present and future business strategies and the environment in which SES will operate in the future and such assumptions may or may not prove to be correct. These forward-looking statements speak only au the date of this presentation. Forward-looking statements contained in this presentation regarding past trends or activities should not be taken as a representation that such trends or activities will continue in the future. SES and its directors, officers and advisors do not undertake any obligation to update or revise any forward-looking statements, whether as a result of new information, future events or otherwise.

1 L’expression “à taux de change constants” fait référence au retraitement opéré pour neutraliser les effets des variations du taux de change et faciliter ainsi la comparaison des chiffres. Les données comparables relatives au chiffre d’affaires et aux charges d’exploitation de 2013 sont également ajustées pour tenir compte de la cession de la société Glocom en novembre 2013.

Pour plus d’informations :
Mark Roberts
Relations Investisseurs
Tél. +352 710 725 490
Mark.Roberts@ses.com
ou
Markus Payer
Corporate Communications
Tél. +352 710 725 500
Markus.Payer@ses.com

Business Wire