SocGen: le bénéfice net recule de 13,3% au T1, pénalisé par une dépréciation en Russie

- Recul de 13,3% du résultat net au T1, pénalisé par la Russie

- SG a passé une dépréciation de 525 millions d'euros au T1 en Russie

- Le PNB du T1 a progressé de 14% à 5,68 milliards d'euros

- Le PNB du T1 a progressé de 3,3%, retraité des éléments non économiques

- Au T1, le coût net du risque a reculé de 28% à -667 millions d'euros

- Ratio CET1 à 10,1% à fin mars 2014 contre 10% à fin décembre 2013

- Le ratio de levier s'inscrit à 3,5% à fin mars

- SG présentera ses perspectives à moyen terme et un plan pour la Russie le 13 mai

PARIS (Dow Jones)--Société Générale (GLE.FR) a annoncé mercredi que son résultat net avait reculé de 13,3% au premier trimestre, à 315 millions d'euros, en raison d'une dépréciation sur ses activités en Russie dans la banque de détail et les services financiers internationaux. Selon un consensus réalisé par FactSet, les analystes tablaient sur un résultat net de 888 millions d'euros.

Cette dépréciation de 525 millions d'euros "traduit la baisse des parités de change rouble/euro, le ralentissement de l'économie et une hausse de la prime de risque sur la Russie dans le contexte actuel", a précisé la banque dans un communiqué. L'établissement, qui a acquis une participation supplémentaire de 7% dans sa filiale russe Rosbank le mois dernier pour la porter à 99,4%, a toutefois affirmé "rester confiant dans ses perspectives à moyen et long terme dans ce pays".

Société Générale présentera ses perspectives à moyen terme le 13 mai prochain, ainsi qu'un plan stratégique pour la Russie prévoyant un rendement des capitaux propres (ROE) "supérieur" à 10% dans le pays en 2016.

Le groupe bancaire a souligné que la Russie "représent[ait] 3% de ses expositions au niveau mondial et qu'il n'a[vait] pas d'exposition matérielle en Ukraine".

Revenus stables en France

Au premier trimestre, le produit net bancaire (PNB) du groupe, retraité des éléments non économiques comme la réévaluation de la dette liée au risque de crédit propre, a progressé de 3,3% à 5,83 milliards d'euros. Le premier trimestre a notamment été soutenu par les activités de banque de détail. En France, "dans un contexte d'amélioration lente de l'activité économique, la conquête de clients et la collecte de dépôts sont restés dynamiques", a indiqué Société Générale. Toutefois, les revenus sont stables en France par rapport à l'année dernière. En banque de détail et services financiers internationaux, les revenus ont progressé de 2,4% par rapport au premier trimestre 2013.

En tenant compte des éléments non économiques, le PNB a augmenté de 14% à 5,68 milliards d'euros.

Au premier trimestre, la coût net du risque de l'établissement a reculé de 28% à -667 millions d'euros, contre -927 millions d'euros pour la période correspondante de 2013.

Au 31 mars, le ratio core Tier 1 répondant aux exigences de Bâle 3 de Société Générale se situait à 10,1%, contre 10% à la fin décembre 2013. Son ratio de levier s'inscrivait à 3,5% à la fin mars.

-Eric Chalmet et Noémie Bisserbe, Dow Jones Newswires; [phone]; [e-mail]

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May 07, 2014 01:14 ET (05:14 GMT)

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