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SOCIETE GENERALE : INFORMATION FINANCIERE TRIMESTRIELLE, T1-2014

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INFORMATION FINANCIERE TRIMESTRIELLE       Paris, le 7 mai 2014   T1-14 : BONNES PERFORMANCES OPERATIONNELLES DANS UN ENVIRONNEMENT ENCORE PEU PORTEUR Revenus du Groupe** : 5,8 Md EUR, en hausse de 3,3% /T1-13Produit net bancaire co


INFORMATION FINANCIERE TRIMESTRIELLE

Paris, le 7 mai 2014

T1-14 : BONNES PERFORMANCES OPERATIONNELLES DANS UN ENVIRONNEMENT ENCORE PEU PORTEUR

  • Revenus du Groupe** : 5,8 Md EUR, en hausse de 3,3% /T1-13
    Produit net bancaire comptable : 5,7 Md EUR, +18,8%* /T1-13
  • Frais de gestion stables* : +0,2%* /T1-13
  • Forte baisse du coût net du risque (65pb(1)) : -27,1%* /T1-13
  • Amélioration du résultat d'exploitation** à 1 287 M EUR au T1-14 (contre 745 M EUR au T1-13)
  • Finalisation de l'acquisition de Newedge Group
  • Dépréciation de l'écart d'acquisition des activités en Russie : impact sur le résultat net part du Groupe de -525 M EUR,
    Résultat net part du Groupe** réduit de 941 M EUR à 416 M EUR (798 M EUR au T1-13)
  • Résultat net part du Groupe comptable : 315 M EUR
  • Ratio CET1 en progression à 10,1%

BNPA(2) : 0,30 EUR

* A périmètre et taux de change constants. Les variations pour les revenus hors effet de la réévaluation de la dette liée au risque de crédit propre négligent l'éventuel effet change de cette réévaluation.
** Hors éléments non économiques (réévaluation de la dette liée au risque de crédit propre pour -158 M EUR au T1-14 et -1 045 M EUR au T1-13 en produit net bancaire, soit un impact en résultat net part du Groupe de respectivement -104 M EUR et -685 M EUR ; et DVA - debt value adjustment, ajustement de valeur lié au risque de crédit propre mis en place à la suite de l'entrée en vigueur de la norme comptable IFRS 13 pour +5 M EUR en produit net bancaire au T1-14 et +383 M EUR au T1-13, soit un impact en résultat net part du Groupe de respectivement +3 MEUR et +251 M EUR)
Les éléments relatifs aux données financières de l'année 2013 ont été retraités en raison de l'entrée en application des normes IFRS 10 et 11 qui s'appliquent de façon rétrospective à partir du 1er janvier 2014.

(1) Hors litiges, en points de base sur encours de début de période.

(2) Après déduction des intérêts, nets d'effet fiscal, à verser aux porteurs de TSS et de TSDI au titre du T1-14 (respectivement 84 et 2 millions d'euros), et correction de l'effet des plus ou moins values sur rachats partiels enregistrées au cours du trimestre (soit +6 millions d'euros au T1-14). Voir note méthodologique n°3. Hors réévaluation de la dette liée au risque de crédit propre, et DVA (Debt Value Adjustment, ajustement de valeur sur risque de crédit propre sur instruments financiers consécutif à la mise en oeuvre de la norme IFRS 13), le bénéfice net par action s'élève à 0,43 euro par action, après déduction des intérêts à verser aux porteurs de TSS et TSDI.

Le Conseil d'administration de Société Générale a examiné les résultats du premier trimestre 2014 le 6 mai 2014.

Dans un environnement globalement encore mitigé, le Groupe affiche une bonne performance opérationnelle. Le produit net bancaire du Groupe, retraité des éléments non économiques (réévaluation de la dette liée au risque de crédit propre et ajustement de valeur au titre du risque de crédit propre), en s'élevant à 5 829 Md EUR, progresse de +3,3% par rapport au premier trimestre 2013.

L'activité commerciale a été soutenue au premier trimestre de l'année notamment dans les activités de Banque de détail. En France, dans un contexte d'amélioration lente de l'activité économique, la conquête de clients et la collecte de dépôts sont restées dynamiques. Les revenus sont stables par rapport à l'année dernière en dépit de taux d'intérêts faibles et de la baisse des commissions sur découvert imposée par la loi bancaire française. En Banque de détail et Services Financiers Internationaux, les revenus progressent de +2,4%* par rapport au T1-13, avec notamment toujours une bonne collecte de dépôts et de solides performances des métiers d'Assurance et de Services Financiers aux entreprises. Les revenus dans les activités de Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs sont résilients avec une baisse modérée de -4,7%* par rapport au T1-13, dans un environnement de marché caractérisé par de faibles volumes dans les activités secondaires de fixed income.

Les frais de gestion sont stables (+0,2%*) par rapport au T1-13, témoignant d'une gestion disciplinée des ressources.

Comme anticipé, le coût du risque est en forte baisse, avec des dotations nettes réduites de -27,1%* par rapport à la même période en 2013, et un coût du risque commercial de 65 points de base([1]) contre
75 points de base au premier trimestre 2013.

Le résultat d'exploitation du Groupe (hors réévaluation de la dette liée au risque de crédit propre et DVA) est donc en hausse, à 1 287 millions d'euros, contre 745 millions d'euros au premier trimestre 2013.

Le premier trimestre 2014 a été marqué par l'émergence de la crise en Ukraine, avec des répercussions sur l'économie russe, en fort ralentissement. Le Groupe a confirmé sa vision de long terme sur le potentiel du marché bancaire russe et son engagement avec le rachat d'intérêts minoritaires à hauteur de 7% dans le capital de Rosbank le 11 avril 2014. Parallèlement, la baisse du rouble, les incertitudes croissantes sur l'environnement et le décalage dans le temps des performances attendues ont conduit le Groupe à déprécier l'écart d'acquisition existant sur la Russie, avec un impact négatif de -525 millions d'euros sur le résultat net part du Groupe du premier trimestre 2014. Le Groupe présentera le 13 mai sa stratégie de développement à trois ans en Russie qui conforte la capacité à atteindre en 2016 une rentabilité satisfaisante dans un scénario d'apaisement progressif des tensions. Le Groupe rappelle par ailleurs, que la Russie représente 3% de ses expositions au niveau mondial et qu'il n'a pas d'exposition matérielle en Ukraine.

Le Groupe a par ailleurs poursuivi au premier trimestre 2014 sa stratégie d'optimisation de l'allocation de son capital, avec l'annonce de la cession de ses activités de banque privée en Asie. Le closing de l'acquisition de la totalité de Newedge Group est intervenu le 6 mai 2014, toutes les autorisations réglementaires ayant été obtenues.

Au total, le résultat net part du Groupe s'élève à 315 millions d'euros (contre 364 millions d'euros au premier trimestre 2013). Retraité des éléments non-économiques** le résultat net part du Groupe atteint 416 millions d'euros - et 941 millions d'euros avant dépréciation de l'écart d'acquisition sur les activités en Russie (le résultat correspondant au premier trimestre 2013 était de 798 millions d'euros et avait bénéficié de la plus-value de cession de la filiale égyptienne NSGB).

Enfin, le Groupe confirme la solidité de son bilan avec un ratio Common Equity Tier 1 de 10,1% en légère progression et un ratio LCR toujours très supérieur à 100%.

Commentant les résultats du Groupe à fin mars 2014, Frédéric Oudéa - Président-Directeur général - a déclaré :

« Société Générale a confirmé au premier trimestre 2014 la dynamique opérationnelle positive de ses activités, avec des revenus solides, des coûts stables et un coût du risque en baisse. Accompagnée d'une forte collecte de dépôts auprès des clients, l'activité des métiers de banque de détail en France et à l'International a été soutenue, et le pôle de Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs a montré la solidité de ses performances commerciales et de sa profitabilité dans un environnement peu porteur. Les ratios de capital (Common Equity Tier 1 à 10,1%) et de liquidité affichent des niveaux robustes, bien au-delà des exigences réglementaires.

Au moment où Société Générale, créée le 4 mai 1864, célèbre ses 150 ans au service de l'économie, la nouvelle phase de transformation et de développement du Groupe est bien engagée. Le Groupe détaillera ses priorités stratégiques et objectifs financiers pour les trois prochaines années le 13 mai prochain.»

1 - RESULTATS CONSOLIDES DU GROUPE

M EUR
T1-13
T1-14
 Var T1/T1
Produit net bancaire
4 981
5 676
+14,0%
 A données constantes*

+18,8%
 Produit net bancaire**
5 643
5 829
+3,3%
Frais de gestion
(3 971)
(3 875)
-2,4%
 A données constantes*

+0,2%
Résultat brut d'exploitation
1 010
1 801
+78,3%
 A données constantes*

+97,6%
Coût net du risque
(927)
(667)
-28,0%
Résultat d'exploitation
83
1 134
x 13,7
 A données constantes*

n/s
Pertes de valeur des écarts d'acquisition
0
(525)
n/s
Résultat net part du Groupe comptable
364
315
-13,3%
ROE Groupe (après impôt)
2,8%
2,2%

Produit net bancaire

Le produit net bancaire du Groupe atteint 5 676 millions d'euros au T1-14, en hausse de +14,0% par rapport au T1-13, soit 5 829 millions hors éléments non-économiques([2]) (+3,3%).

Pour rappel, les revenus du T1-13 avaient supporté la charge de la première application de la norme comptable IFRS 13, avec un coût lié à la CVA(1) d'environ -460 millions d'euros. Retraité de cet élément complémentaire au T1-13 et au T1-14 (pour + 52 millions d'euros), les revenus s'inscrivent en léger retrait, (-2,1%* hors éléments non-économiques).

  • Les revenus des activités de Banque de détail en France (RBDF) sont stables par rapport au T1-13. Dans un environnement économique morose, ils sont soutenus par une collecte de dépôts très dynamique, avec une bonne croissance des activités de banque numérique, où Société Générale confirme sa position de leader en France.
  • Dans le pôle Banque de détail et Services Financiers Internationaux (IBFS), les revenus sont en hausse de +2,4%*. Ils s'inscrivent en léger retrait en Europe (-3,7%*), et progressent nettement en Russie (+8,3%*) ainsi que dans le reste du monde (+2,7%*) dans les activités de Banque de détail à l'International. Les activités de Services Financiers aux entreprises (+13,9%*) et Assurances (+6,1%*) confirment une nouvelle fois leur dynamisme.
  • Dans la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs (GBIS), une bonne activité commerciale soutient des revenus résilients (-4,7%*), dans un environnement incertain.

L'incidence comptable de la réévaluation de la dette liée au risque de crédit propre est de -158 millions d'euros au T1-14 (et -1 045 au T1-13), et représente la plus grande partie du produit net bancaire du Hors Pôles. Au total les ajustements liés à la DVA (voir note méthodologique n°8) sont de +5 millions d'euros au T1-14 (et +383 millions d'euros au T1-13, date de l'entrée en vigueur de la norme IFRS 13) ; ils sont imputés pour l'essentiel dans les revenus de la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs.

Frais de gestion

Les frais de gestion du Groupe sont de -3 875 millions d'euros au T1-14 (-3 971 millions d'euros au T1-13), en baisse de -2,4% (stables à périmètre et changes constants, +0,2%*). Les efforts de maîtrise des frais de gestion sont particulièrement sensibles dans les activités de Banque de détail en France (-0,4%*), avec une hausse modérée dans les activités de Banque de détail et Services Financiers à l'International et de Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs traduisant les investissements ciblés dans ces métiers.

Résultat d'exploitation

Le résultat brut d'exploitation du Groupe s'inscrit en forte hausse, à 1 801 millions d'euros au T1-14 contre 1 010 millions d'euros au T1-13, principalement sous l'effet des variations non-économiques imputables à la réévaluation de la dette liée au risque de crédit propre.

Le résultat brut d'exploitation progresse de +0,7%* dans les activités de Banque de détail en France, et de +1,5%* dans le pilier IBFS, tandis que l'environnement peu porteur du trimestre pèse sur le résultat brut d'exploitation du pôle GBIS (-15,2%*). Hors éléments non-économiques et CVA, le résultat brut d'exploitation du Groupe est en baisse limitée de -6,6%*.

La charge nette du risque du Groupe au T1-14 est de 667 millions d'euros, en baisse de -27,1%* par rapport au T1-13 qui intégrait une dotation aux provisions collectives au titre du risque de litiges de -100 millions d'euros.

Le coût du risque commercial du Groupe s'établit à 65([3]) points de base au T1-14, en baisse de -24 points de base par rapport au T4-13, malgré un environnement économique toujours difficile.

  • Dans la Banque de détail en France, il baisse significativement à 51 points de base (contre 74 points de base au T4-13). Le coût du risque baisse de manière homogène dans le réseau Société Générale et dans celui du Crédit du Nord. La baisse est significative notamment sur la clientèle d'entreprises.
  • A 138 points de base (contre 201 points de base au T4-13), le coût du risque du pôle Banque de détail et Services Financiers Internationaux est en baisse marquée, avec des évolutions contrastées par zone. En Roumanie, après l'effort de provisionnement important réalisé au T4-13, le coût du risque baisse significativement et a engagé sa normalisation. En République tchèque, la situation est toujours satisfaisante. En Russie, la progression du coût du risque se concentre au T1-14 sur la clientèle de particuliers.
  • Le coût du risque de la Banque de Grande Clientèle et Solution Investisseurs demeure à un niveau bas à 18 points de base (contre -2 points de base au T4-13), confirmant la qualité du portefeuille de crédit.

Le taux de couverture brut des engagements provisionnables du Groupe, hors actifs gérés en extinction s'élève à 59% à fin mars 2014, à comparer à 58% à fin décembre 2013).

Au total, le résultat d'exploitation du Groupe ressort à 1 134 millions d'euros au T1-14, contre
83 millions d'euros au T1-13. Cette variation s'explique principalement par l'effet de la réévaluation de la dette liée au risque de crédit propre (-1 045 millions d'euros au T1-13), et les dotations pour litiges (-100 millions d'euros au T1-13), qui ont eu un effet plus négatif en 2013 qu'en 2014.

Hors éléments non-économiques le résultat d'exploitation est de respectivement 1 287 millions d'euros au T1-14 et 745 millions d'euros au T1-13.

Le résultat d'exploitation de la Banque de détail en France s'inscrit en hausse de +23,1%* bénéficiant d'une politique de maîtrise des frais de gestion et d'une baisse significative de la charge du risque. Celle-ci bénéficie également à IBFS, avec un résultat d'exploitation en hausse de +6,2%*, tandis que le résultat d'exploitation des activités de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs est en retrait de -13,8%*.

Au global, le résultat d'exploitation hors éléments non-économiques et CVA progresse de +10,0%*, reflétant la bonne performance opérationnelle des métiers notamment en banque de détail et la maîtrise du coût du risque.

Résultat net

Le résultat net part du Groupe s'élève à 315 millions d'euros au T1-14 (364 millions d'euros au T1-13), après prise en compte de la charge fiscale (taux effectif d'impôt du Groupe de 23,9% au T1-14 et 22,4% au T1-13), et la contribution des participations ne donnant pas le contrôle. Il intègre la dépréciation complète, à hauteur de -525 millions d'euros, de l'écart d'acquisition des activités de Banque de détail et Services Financiers Internationaux en Russie, réduisant le résultat net part du Groupe hors éléments non-économiques de 941 millions d'euros à 416 millions d'euros, sans effet négatif sur les ratios prudentiels. Cette dépréciation traduit la baisse des parités de change Rouble / Euro, le ralentissement de l'économie et une hausse de la prime de risque sur la Russie dans le contexte actuel. Le Groupe a renforcé sa participation dans sa filiale Rosbank au cours du premier trimestre 2014 et reste confiant dans ses perspectives à moyen et long terme dans ce pays.

Corrigé des éléments non-économiques (réévaluation de la dette liée au risque de crédit propre et DVA), le résultat net part du Groupe atteint 416 millions d'euros au T1-14 contre 798 millions au T1-13, lequel intégrait le résultat positif de la cession de la filiale NSGB à hauteur de +417 millions d'euros.

Le ROE du Groupe, hors éléments non-économiques, mais intégrant l'impact de la dépréciation d'écart d'acquisition, est de 3,2% pour le T1-14 (2,2% en données brutes).

Le bénéfice net par action s'élève à 0,30 euro au premier trimestre, après déduction des intérêts à verser aux porteurs de TSS et TSDI(1). Hors réévaluation de la dette liée au risque de crédit propre, et DVA, le bénéfice net par action s'élève à 0,43 euro par action, après déduction des intérêts à verser aux porteurs de TSS et TSDI(1).

2 - STRUCTURE FINANCIERE DU GROUPE

Au 31 mars 2014, les capitaux propres part du Groupe s'élèvent à 51,1 milliards d'euros(1) et l'actif net tangible par action à 49,75 euros (correspondant à un actif net par action de 56,61 euros dont 1,12 euro de plus-values latentes).

Le total du bilan consolidé s'établit à 1 266 milliards d'euros au 31 mars 2014 (1 214 milliards d'euros au 31 décembre 2013, montant ajusté par rapport aux états financiers publiés, après entrée en application rétrospective des normes IFRS 10 et 11). Le montant net des crédits à la clientèle, y compris location financement est de 342 milliards d'euros (-4 milliards par rapport au 31 décembre 2013). Parallèlement les dépôts de la clientèle atteignent 309 milliards d'euros, (-5 milliards par rapport au 31 décembre 2013).

Le total du bilan financé du Groupe (voir note méthodologique n°7) est de 623 milliards d'euros à fin mars 2014, en baisse de -18 milliards d'euros par rapport au 31 décembre 2013, avec un ratio crédits sur dépôts de 104% (stable par rapport au 31 décembre 2013). A fin avril 2014, le Groupe a levé environ 9,4 milliards d'euros, représentant environ 45% de son programme d'émission à moyen-long terme pour l'année 2014, à un coût attractif (environ 44 points de base au dessus de l'indice de référence mid-swap à 6 mois au 30 avril 2014) avec une maturité moyenne (hors dette subordonnée) de 5 ans. La réserve de liquidité du Groupe (voir note méthodologique n°7) atteint 160 milliards d'euros au 31 mars 2014 (contre 174 milliards d'euros au 31 décembre 2013), couvrant 136% des besoins de financement court terme (y compris la dette long terme arrivant à maturité à moins d'un an).

Les encours pondérés par les risques du Groupe sont de 345,4 milliards d'euros à fin mars 2014, contre 342,6 milliards d'euros à fin décembre 2013 selon les règles CRR/CRD4. Cette augmentation s'explique principalement par un durcissement des pondérations appliquées. Les activités de Banque de détail représentent environ 60% des encours pondérés du Groupe à fin mars. Les activités de marché (dont les actifs gérés en extinction) représentent 20% du total. Pour mémoire, les actifs gérés en extinction représentent environ 1% des encours pondérés du Groupe, et, à ce titre, ont été réintégrés, à partir du premier janvier 2014 dans les analyses relatives au pilier de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs.

Au 31 mars 2014, le ratio Common Equity Tier 1(2) du Groupe atteint10,1%(3), il était de 8,7% au 31 mars 2013. Le ratio Tier 1 est de 11,8% (et 12,1% pro forma de l'émission de fonds propres additionnels d'avril 2014) en hausse de +144 points de base par rapport au T1-13. Le ratio Global s'établit à 13,5% à fin mars 2014 (13,7% pro forma), en progression de +170 points de base par rapport au T1-13.

Le ratio de levier s'établit à 3,5%, et à 3,6% pro forma de l'émission de fonds propres additionnels d'avril 2014(2).

Le Groupe est noté par les agences de notation DBRS (notation senior long terme : AA - low - negative), FitchRatings (A - negative, perspective dégradée de « stable » à « negative » le 26 mars 2014 pour anticiper une probable suppression du cran de soutien gouvernemental dans la notation de cette agence), Moody's (A2 stable) et Standard and Poors (A - negative, notation confirmée le 29 avril 2014).

3 - Banque de detail en France

M EUR
T1-13
T1-14
 Var T1/T1
Produit net bancaire
2 070
2 073
+0,1%

+0,0%(1)
Frais de gestion
(1 335)
(1 329)
-0,4%

Résultat brut d'exploitation
735
744
1,2%

+0,9%(1)
Coût net du risque
(323)
(232)
-28,2%
Résultat d'exploitation
412
512
+24,2%
Résultat net part du Groupe
267
323
+20,8%
(1) Hors PEL/CEL

Dans un environnement macroéconomique difficile, les Réseaux France affichent au premier trimestre 2014 une activité commerciale résiliente et démontrent à nouveau la solidité de leurs fonds de commerce.

Les encours de dépôts bilanciels progressent de +7,1% par rapport au premier trimestre 2013 à 159,8 milliards d'euros. Par segment de clientèle, la collecte de dépôts est tirée par la forte hausse du marché des entreprises (+14,4%) et reste dynamique sur le marché des particuliers (+3,1%). Par type de supports d'épargne, la croissance des dépôts est tirée par la collecte de dépôts à terme et certificats de dépôt (+14,8%). Les encours de PEL (Plan Epargne Logement) sont également en forte progression de +9,4%.

Les Réseaux France restent engagés auprès de leurs clients et continuent de soutenir activement l'économie en accompagnant les entreprises et les particuliers dans le financement de leurs projets. Néanmoins, dans un contexte d'incertitudes économiques, la demande de financements demeure faible, comme en témoigne le recul des encours de crédits (-2,5% par rapport au premier trimestre 2013) à
176,0 milliards d'euros. Les encours de crédits s'établissent à 78,6 milliards d'euros pour les clientèles commerciales et entreprises et à 96,3 milliards d'euros pour les encours de crédits aux particuliers.

Après inclusion de Franfinance, le ratio crédits sur dépôts moyens s'élève à 110% au premier trimestre 2014 contre 121% à la même période de l'année précédente. Le ratio s'améliore ainsi de -11 points par rapport au premier trimestre 2013 et de -2 points par rapport au trimestre précédent.

Les revenus des Réseaux France sont résilients avec un produit net bancaire de 2 073 millions d'euros, stable par rapport au premier trimestre 2013. La marge d'intérêts est en légère hausse de +0,1% (hors PEL/CEL) par rapport au premier trimestre 2013.

Les frais de gestion sont en recul de -0,4% par rapport au premier trimestre 2013, traduisant l'effet des plans d'économies engagés.

Les Réseaux France dégagent un résultat brut d'exploitation de 744 millions d'euros en hausse de +0,9% (hors PEL/CEL) par rapport au premier trimestre 2013.

Le coût du risque des Réseaux France est en baisse significative à 51 points de base au premier trimestre 2014. Il est en baisse de -23 points par rapport à celui du trimestre précédent.

Au total, les Réseaux France dégagent un résultat net part du Groupe de 323 millions d'euros, en hausse de +20,8% par rapport au premier trimestre 2013.

4 - Banque DE Détail et Services Financiers Internationaux

Au T1-14, le pôle enregistre un résultat net part du Groupe en perte de -284 millions d'euros, intégrant la dépréciation de l'écart d'acquisition des activités en Russie, (-525 millions d'euros) du fait de la dévaluation du rouble, d'un niveau d'incertitude croissant et d'un retard de performances en lien avec le ralentissement économique. Retraité de cet élément, la contribution du pôle s'élève à 241 millions d'euros, en progression par rapport au T1-13 de +8,4%*. Cette évolution s'explique par la hausse des revenus de +2,4%* par rapport au T1-13, à 1 818 millions d'euros couplée avec des coûts toujours maîtrisés (+3,0%*), grâce à la bonne tenue des frais de personnel. Le résultat brut d'exploitation s'établit ainsi à 761 millions d'euros, en hausse de +1,5%* sur la même période. Sur le trimestre, le coût du risque s'inscrit en recul de -2,8%* par rapport au T1-13, sous l'effet d'une réduction en Europe et plus particulièrement en Roumanie.

Les résultats financiers intègrent notamment les effets périmètre suivants : la cession de la filiale égyptienne NSGB en mars 2013 et le renforcement du Groupe dans le capital de sa filiale russe Rosbank à 92,4% en décembre 2013.

M EUR
T1-13
T1-14
 Var T1/T1
Produit net bancaire
1 932
1 818
-5,9%
 A données constantes*

+2,4%
Frais de gestion
(1 113)
(1 057)
-5,0%
 A données constantes*

+3,0%
Résultat brut d'exploitation
819
761
-7,1%
 A données constantes*

+1,5%
Coût net du risque
(406)
(378)
-7,0%
Résultat d'exploitation
413
383
-7,3%
 A données constantes*

+6,2%
Pertes de valeur des écarts d'acquisition
0
(525)
n/s
Résultat net part du Groupe
256
(284)
n/s

4.1 Banque de détail à l'International

La performance commerciale du T1-14 s'inscrit dans le prolongement de l'année 2013 : les encours de crédits de la Banque de détail à l'International progressent légèrement de +0,7%* par rapport au T1-13 pour s'établir à 78,3 milliards d'euros tandis que la croissance des dépôts reste forte dans toutes les zones d'implantations du Groupe, à 69,0 milliards d'euros (+8,9%*).

L'évolution des encours de crédits témoigne de dynamiques contrastées : on relève des progressions soutenues en Russie, République tchèque, Allemagne et Afrique alors que les encours sont en retrait en Roumanie et dans les autres pays d'Europe continentale.

Au T1-14, la Banque de détail à l'International enregistre des revenus de 1 332 millions d'euros (+0,4%*), un résultat brut d'exploitation de 527 millions d'euros (-3,6%*) et un résultat net part du Groupe de 83 millions d'euros (-15,4%*) avant dépréciation de l'écart d'acquisition des activités en Russie.

En Europe de l'ouest, où le Groupe est implanté en France, Allemagne et Italie, essentiellement dans le crédit à la consommation, les encours de crédit sont stables à 13,6 milliards d'euros, Les encours en Allemagne progressent de +10,3%* par rapport au T1-13, mais diminuent de -5,7%* en France. Au T1-14, la région affiche des revenus de 162 millions d'euros, un résultat brut d'exploitation de 75 millions d'euros et un résultat net part du Groupe de 10 millions d'euros.

En République tchèque, Komercni Banka (KB) enregistre une solide performance commerciale en dépit d'une concurrence soutenue. Sur le T1-14, les encours de crédits progressent de +3,0% par rapport au T1-13 (à 17,4 milliards d'euros), portés par une bonne dynamique sur la clientèle des entreprises et la croissance des crédits à l'habitat et à la consommation. Sur la même période, les encours de dépôts restent bien orientés (+9,7%*%* à 24,0 milliards d'euros). Les revenus sont en retrait au T1-14 (-1,8%* par rapport au T1-13) à 246 millions d'euros, en raison notamment de la baisse des marges sur dépôts intervenue en 2013. La contribution au résultat net part du Groupe progresse de +1,7%* à 49 millions d'euros, sous l'effet de la réduction du coût du risque.

En Roumanie, malgré l'amélioration de l'environnement économique, la demande de crédit reste modérée, les entreprises manifestant un certain attentisme, ce qui explique en partie la baisse des encours de crédits de BRD de -9,8%* à 6,4 milliards d'euros. Sur la clientèle de particuliers, la demande liée au programme « Prima Casa » se maintient (dispositif gouvernemental pour subventionner les prêts immobiliers aux primo-accédants). La collecte de dépôt reste élevée au T1-14, les encours progressant de +7,1,%*, à 7,8 milliards d'euros. Dans ce contexte de baisse des volumes de crédit et de pressions sur les marges, les revenus de BRD s'inscrivent en baisse de -11,8%* par rapport au T1-13 à 130 millions d'euros et le résultat brut d'exploitation ressort à 52 millions d'euros. Sur le trimestre, sous l'effet d'une forte réduction du coût du risque, BRD affiche un résultat net proche de l'équilibre (-2 millions d'euros).

Dans les autres pays d'Europe, le Groupe maintient une forte collecte de dépôts au T1-14 (encours en progression de +10,0%* à 9,1 milliards d'euros) alors que les encours de crédits reculent légèrement (-0,9%* à 10,6 milliards d'euros). Sur le trimestre, les revenus sont en baisse de -4,8,%* par rapport au T1-13 (à 153 millions d'euros) et les frais généraux sont stables (à 108 millions d'euros). Le résultat net part du Groupe ressort à 1 million d'euros (à rapprocher d'une perte de -11 millions d'euros au T1-13).

En Russie, Société Générale a annoncé en avril 2014 l'acquisition de la participation du groupe Interros (7%) portant ainsi sa détention à 99,4% dans Rosbank.

Au T1-14, le Groupe conserve une dynamique commerciale satisfaisante : les encours de crédits sont en progression de +6,2%* par rapport à fin mars 2013 (à 12,5 milliards d'euros, tirés par la hausse du segment de la clientèle des particuliers). Les encours des dépôts enregistrent une progression soutenue (+12,8%* à 8,6 milliards d'euros au global) sur la même période. Dans ce contexte, le ratio crédits sur dépôts de Rosbank poursuit son amélioration (104% à fin mars 2014 contre 112% à mars 2013).

Au T1-14, le produit net bancaire s'inscrit en hausse de +8,3%* à 277 millions d'euros, alors que les coûts restent maitrisés (+4,4%*). Au global, sous l'effet de l'augmentation du coût du risque, le résultat net part du Groupe est à l'équilibre avant dépréciation d'écart d'acquisition de -525 millions d'euros.

Au total, l'ensemble SG Russie([4]), contribue à hauteur de 7 millions d'euros au résultat net part du Groupe du T1-14, avant dépréciation de l'écart d'acquisition.

Dans les autres zones d'implantations du Groupe, à fin mars 2014, les encours de crédit progressent en Afrique subsaharienne (+5,8%* par rapport à fin mars 2013) et dans le Bassin méditerranéen (+2,2%*) et s'établissent au global à 17,8 milliards d'euros (+0,7%* par rapport à fin mars 2013). Sur la même période, les encours de dépôts croissent de +6,7%*. A 364 millions d'euros, les revenus progressent de +2,7%* par rapport au T1-13, avec des coûts maîtrisés (+3,2%*). Au global, le résultat net part du Groupe ressort à 24 millions d'euros (+2,8%*) à rapprocher de 43 millions au T1-13, qui intégrait la contribution de la filiale NSGB en Egypte.

4.2 Assurances

L'activité Assurances affiche une bonne dynamique commerciale au T1-14.

En Assurance-vie Épargne, le Groupe enregistre un bon niveau de collecte nette au T1-14 (+0,9 milliard d'euros avec un accroissement de la part UC sur le trimestre (+2 pts à 12%). Les encours progressent de +5,4%* par rapport à fin mars 2013.

Les activités d'Assurance Prévoyance maintiennent une croissance soutenue en France, portée notamment par l'assurance des emprunteurs et l'assurance-santé. En Assurance Dommages, les primes progressent de +4,2% par rapport au T1-13.

Le produit net bancaire augmente de +6,1%* par rapport au T1-13, à 192 millions d'euros. La contribution au résultat net part du Groupe du métier Assurances s'inscrit en hausse de +4,2%* au T1-14 à 81 millions d'euros.

4.3 Services Financiers aux Entreprises

Au T1-14, les Services Financiers aux Entreprises conservent une dynamique soutenue affichant des résultats en hausse de +29,5%* par rapport au T1-13, soit une contribution au résultat net part du Groupe de 100 millions d'euros.

A fin mars 2014, le métier de location longue durée et gestion de flottes de véhicules enregistre une très forte croissance (+9%([5]) par rapport à fin mars 2013) de son parc, qui dépasse 1 million de véhicules. Cette performance s'appuie sur le développement réussi de ses partenariats avec des constructeurs automobiles et des réseaux bancaires, avec en particulier au T1-14, la signature d'un accord avec BBVA. Le métier conforte ainsi sa position de leader au niveau européen et mondial.

A fin mars 2014, les activités de Financement de biens d'équipement professionnel enregistrent un bon niveau de production, en augmentation de +16% par rapport au T1-13 (à iso-change), particulièrement bien orientée en Allemagne, en Italie et aux Etats-Unis. Les marges à la production sont maintenues à un niveau élevé grâce à une politique d'origination sélective. A fin mars 2014, les encours de crédits s'établissent à 15,1 milliards d'euros (hors affacturage), en baisse de -2,6%* par rapport à fin mars 2013.

Au T1-14, les revenus des Services Financiers aux Entreprises s'élèvent à 334 millions d'euros, en forte progression par rapport au T1-13 (+13,9%*). Les frais de gestion demeurent maîtrisés à 172 millions d'euros +4,9%* ; le résultat brut d'exploitation progresse de +25,3%* à 162 millions d'euros. Sur la même période, le coût du risque est en retrait de -11,5%* à 21 millions d'euros, conduisant à une augmentation de la contribution au résultat net part du Groupe de +29,5%* à 100 millions d'euros sur le trimestre (contre 78 millions d'euros au T1-13).

5 - Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs

Le pôle Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs regroupe les lignes-métiers:

(i)  « Banque de Financement et d'Investissement »,

(ii)  « Gestion d'Actifs et Banque Privée » (Amundi, Lyxor et SG Private Banking)

(iii)  « Métier Titres (Société Générale Securities & Services) et Courtage (Newedge) »

M EUR
T1-13
T1-14
 Var T1/T1
Produit net bancaire
2 266
2 127
-6,1%
 A données constantes*

-4,7%
Frais de gestion
(1 469)
(1 465)
-0,3%
 A données constantes*

+1,0%
Résultat brut d'exploitation
797
662
-17,0%
 A données constantes*

-15,2%
Coût net du risque
(71)
(54)
-23,8%
Résultat d'exploitation
726
608
-16,3%
 A données constantes*

-13,8%
Résultat net part du Groupe
567
481
-15,2%

Les revenus de la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs sont en baisse de -4,7%* par rapport au T1-13 (à 2 127 millions d'euros). Les frais de gestion sont en légère hausse (+1,0%* sur la même période) à -1 465 millions d'euros et le résultat brut d'exploitation ressort en baisse de -15,2%*.

Avec une charge nette du risque limitée de -54 millions d'euros, la contribution du pôle au résultat net part du Groupe s'élève à 481 millions d'euros (contre 567 millions d'euros au T1-13) faisant ressortir un ROE de 15%.

5.1 Banque de Financement et d'Investissement

Les activités de SG CIB dégagent des revenus de 1 698 millions d'euros ce trimestre, en baisse de
-6,8%* par rapport au T1-13, résultant de bons résultats commerciaux dans un environnement incertain.

Les frais de gestion sont stables (-0,2%* sur un an) et s'établissent à -1 103 millions d'euros au T1-14, malgré la poursuite d'investissements sélectifs sur les métiers coeurs de la Banque de Financement et d'Investissement.

La charge nette du risque reste faible à -53 millions d'euros, en baisse de -28,7%* sur un an.

Au total, SG CIB contribue au résultat net part du Groupe à hauteur de 409 millions d'euros, contre 486 millions au T1-13.

Activités de Marché

Les activités de marché présentent des revenus trimestriels en baisse de -7,9%* à 1 243 millions d'euros au T1-14. La contribution du métier au résultat net du Groupe s'élève à 316 millions d'euros sur le trimestre.

  • A 688 millions d'euros, les activités Actions enregistrent des revenus en hausse de +9,3% par rapport au premier trimestre 2013 dans une dynamique de marché positive, favorable aux activités de cash et de flux notamment en Europe. SG CIB maintient son leadership dans les métiers de dérivés actions, avec une part de marché de 12,0% sur les warrants. La performance commerciale des produits structurés reste soutenue ce trimestre. SG CIB s'illustre à nouveau en remportant de nombreuses récompenses y compris la plus convoitée de « Best House in Europe for Structured retail products », par StructuredRetailProducts.com, février 2014 et se classe à nouveau n° 1 « All Categories » du classement AsiaRisk interdealer 2014 (mars 2014).
  • A 556 millions d'euros, les activités Taux, changes et matières premières affichent des revenus en baisse de -25,3% par rapport à un T1-13 élevé, dans un contexte de marché difficile pour les activités de taux qui pâtissent de faibles volumes, du resserrement des marges et d'incertitudes macroéconomiques persistantes, tant sur les produits de flux que sur les produits structurés. L'activité commerciale reste bonne sur le crédit qui bénéficie d'une activité soutenue sur le primaire en Europe, de l'intérêt des clients corporate aux Etats-Unis et du développement des activités de flux en Asie. Les activités sur marchés émergents enregistrent des résultats résilients grâce à une activité commerciale en progression en Asie, malgré une performance mitigée en Europe de l'est. Les produits de change font preuve d'une bonne tenue. SG CIB a par ailleurs été reconnu « n°1 Best Overall Institution - Europe », n°1 « Commodity Dealers » et n°1 « Energy, Base Metals & Coal Overall » sur les matières premières par Energy Risk (février 2014).

Financement et Conseil

A 455 millions d'euros, les revenus des métiers de Financement et Conseil sont en baisse de -3,8%* par rapport au T1-13. Les résultats du métier sont tirés par la bonne performance des activités d'émissions obligataires et d'émissions actions comme en témoignent les classements IFR (n°2 sur les obligations en euro, n°1 sur les obligations corporate en euros et n°1 sur les émissions d'actions et convertibles en EMEA). Les revenus sur les financements à effet de levier et les financements d'acquisition sont en baisse du fait d'une approche sélective dans un marché agressif. Les bons résultats des opérations de financement de ressources naturelles contribuent également à tirer les revenus du pôle tandis que les financements structurés enregistrent des résultats en ligne avec le T1-13.

SG CIB a continué de participer à des transactions emblématiques avec de grands clients européens ce trimestre, notamment avec EDF qui a rouvert le marché hybride en 2014 par une émission record d'environ 10 milliards de dollars via 5 tranches seniors USD et 4 tranches hybrides sur trois devises (EUR, USD et GBP). La transaction comprend notamment une tranche USD de maturité 100 ans qui représente à ce jour l'obligation centenaire la plus importante jamais émise par un corporate européen. SG CIB a également tenu le rôle de Joint bookrunner lors de l'émission d'une obligation convertible permettant à Fresenius de lever 500 millions d'euros afin de finaliser le financement de l'acquisition d'hôpitaux. SG CIB a été arrangeur chef de file, prêteur et banque de couverture dans le cadre d'un refinancement hypothécaire sans recours portant sur un portefeuille d'actifs immobiliers de bureaux détenu par des filiales dédiées de Prime Office AG. SG CIB a par ailleurs été mandaté par Liberty Global, le plus grand opérateur de câble à l'extérieur des États-Unis, pour agir en tant que chef de file, preneur ferme et co-courtiers bookrunner des facilités de financement de 5,3 milliards d'euros pour supporter l'acquisition de Ziggo, premier opérateur de câble aux Pays-Bas.

5.2 Gestion d'Actifs et Banque Privée

Les revenus de la ligne-métier Gestion d'Actifs et Banque Privée s'élèvent à 261 millions d'euros, en hausse de +2,6%* sur un an. Les frais de gestion de -204 millions d'euros sont en hausse (+3.5%*). Le coefficient d'exploitation est stable par rapport au T1-13 à 78%.

La contribution au résultat net part du Groupe s'inscrit à 68 millions d'euros au T1-14, en baisse de -4,8%* par rapport à un T1-13 qui intégrait une reprise de provision pour risque de 4 millions d'euros.

Banque Privée

La Banque Privée enregistre au T1-14 de bons résultats commerciaux et voit sa marge brute augmenter à 107 points de base[6](1), avec des revenus en hausse de +5,0%* par rapport au T1-13 (à 207 millions d'euros), tirés notamment par les activités en France et au Royaume-Uni.

A 114 milliards d'euros à fin mars, les actifs sous gestion ont bénéficié d'un très bon niveau de collecte de +1,2 milliard d'euros sur le trimestre, avec une collecte positive de l'ensemble des implantations européennes, en particulier en France et au Royaume-Uni. Par ailleurs, la revue des règles de classification des actifs sous gestion a entrainé le reclassement de 7,4 milliards d'euros de ces actifs vers la catégorie « actifs administrés ». Enfin, à la suite du lancement du nouveau modèle de Banque Privée en France, 35 milliards d'euros ont été intégrés aux actifs sous gestion de la Banque Privée.

De plus, dans le cadre du recentrage de ses activités sur ses plateformes européennes, Société Générale a signé le 17 mars 2014 un accord de vente avec DBS concernant ses activités de Banque Privée en Asie, pilotées depuis Singapour et Hong Kong, représentant 12,6 milliards de dollars d'actifs sous gestion à fin décembre 2013.

La Banque Privée confirme par ailleurs son expertise en étant élue pour la 10ème année consécutive « meilleure banque privée en Europe pour son offre de produits structurés » par le magazine Euromoney, février 2014.

Lyxor et Amundi

Lyxor enregistre une hausse des actifs sous gestion de +4 milliards d'euros sur le trimestre, à 84 milliards d'euros, tirée par +2,6 milliard d'euros de collecte nette, soutenue en particulier sur les ETF, et un effet performance positif de +1,0 milliard d'euros. Les revenus de Lyxor sont en retrait (-3,4%*) à 48 millions d'euros, soit une marge brute en baisse à 24 points de base contre 28 points de base au T1-13.

La contribution au résultat net part du Groupe d'Amundi s'élève à 25 millions d'euros au T1-14 contre 26 millions d'euros au T1-13.

5.3 Métier Titres et Courtage

Le niveau de contribution de la ligne-métier au résultat net part du Groupe s'établit à 4 millions d'euros contre 5 millions d'euros au T1-13 alors que les plans de transformation et de compétitivité se poursuivent.

Métier Titres

Les actifs en conservation augmentent de +2,9% à 3 649 milliards d'euros par rapport à fin décembre 2013 et les actifs administrés de +3,0% sur la même période à 509 milliards d'euros.

Au T1-14, les revenus et frais de gestion sont en hausse de respectivement +4,5%* et +5,8%*.

Les prestations de courtage et de conservation de SG Securities and Services ont par ailleurs été nommées par le magazine Global Investor / ISF n°1 en Croatie, en Roumanie, en Russie et en Serbie, n°2 en Pologne, en Espagne, en République tchèque et en Serbie, mars 2014.

Courtage

L'activité Courtage de Newedge, en cours de restructuration, se rapproche de l'équilibre avec une contribution au résultat net part du Groupe de -3 millions d'euros.

6 - HORS P

Thomson Reuters ONE