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Solucom: 'maintiendra sa politique de développement'.

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(CercleFinance.com) - Pascal Imbert, Président du directoire de Solucom, répond aux questions de Cercle Finance, sur les perspectives et la stratégie du groupe spécialisé dans les prestations de conseil et de réalisation d'architectures de syst

(CercleFinance.com) - Pascal Imbert, Président du directoire de Solucom, répond aux questions de Cercle Finance, sur les perspectives et la stratégie du groupe spécialisé dans les prestations de conseil et de réalisation d'architectures de systèmes d'information.

Cercle Finance: Solucom a dévoilé fin novembre des résultats semestriels en forte progression. Points plus mitigés de la publication, les prix de vente, le taux d'activité et la marge opérationnelle accusent une baisse. Comment expliquez-vous cette dichotomie?

Pascal Imbert: Le chiffre d'affaires semestriel a nettement augmenté sur la période (+19% de croissance totale), grâce à une stratégie offensive, caractérisée par le maintien d'une politique de recrutements soutenue et la réalisation de deux opérations de croissance externe.

Solucom a également mené des investissements commerciaux importants au cours des derniers mois, permettant de renouer avec une croissance organique de 7%.

Les indicateurs opérationnels du groupe (taux d'activité et taux journalier moyen) ont légèrement fléchi sous l'effet de l'environnement de marché difficile, qui se traduit par un déficit de demande et un attentisme plus marqué des clients. Mais pour le second semestre, nous tablons sur une remontée des prix de vente et du taux d'activité.

Enfin, concernant la forte progression de 64% de notre résultat net au premier semestre, il a bénéficié d'un crédit impôt recherche au titre des années 2010 et 2011.

CF: Dans quel contexte évolue le cabinet actuellement?

PI: Nous n'observons pas de redressement de l'activité pour le moment. Le marché du conseil est particulièrement affecté par les conditions chahutées et pâtit du manque de visibilité des acteurs économiques.

Les secteurs télécom, automobile et le public opèrent des coupes sèches dans leurs budgets, tandis que l'énergie, le transport ou le secteur de l'assurance gardent une bonne dynamique d'activité.

Par ailleurs, nous voyons la demande s'accélérer dans le secteur bancaire, longtemps déprimé, principalement sur la banque de détail.

CF: Comment abordez-vous 2013?

PI: Nous ne prévoyons pas de détente à court terme et la visibilité sur le début de l'année 2013 reste incertaine. Nous partons sur l'hypothèse d'une poursuite du recul du marché du conseil, en 2013, mais dans une ampleur moindre qu'en 2009.

Les prix de vente devraient rester sous pression, notamment à cause d'un environnement concurrentiel fort.

Dans les mois qui viennent, nous entendons mettre l'accent sur la maîtrise de nos indicateurs opérationnels, dans le but notamment de regagner un ou deux points de taux d'activité.

En outre, dans le but de préparer la reprise de l'activité, Solucom, qui fait le pari de la croissance, maintiendra sa politique de développement, que ce soit en matière d'investissements commerciaux ou de recrutements.

CF: Etudiez-vous des dossiers d'acquisition?

PI: Nous avons réalisé l'acquisition du cabinet Stance début octobre, notre troisièmeacquisition depuis le début de notre exercice 2012/2013, début avril.

Nous continuons d'examiner plusieurs dossiers de croissance externe dans un environnement qui génère de nombreuses opportunités.

Nous pourrions réaliser une nouvelle opération, mais probablement plutôt sur notre prochain exercice 2013/2014 qui débutera en avril 2013, afin de nous laisser le temps d'intégrer parfaitement les rapprochements réalisés cette année.

Nos cibles sont plutôt des cabinets de conseil orientés conseil en management, plus particulièrement dans le secteur bancaire, en pleine période de transition.

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