Taux: mais d'où les allemands puisent-ils un tel optimisme ?

(CercleFinance.com) - (CercleFinance.com) -Cette journée de vendredi donne lieu à une détente des taux sur l'ensemble des bons du Trésor avec des intensité parfois très modestes (-0,01% sur les Bund et les OAT), soit plus significatives (-0,05% sur le 10 ans espagnol, italien ou grec avec des rendements respectifs de 5,15, 4,45 et 11,1%).

C'est un scénario assez logique vu l'annonce d'une récession en Europe par Bruxelles en 2013 (ce sera -0,3% après -0,6% en 2012), avec des reculs pouvant dépasser -1,5% en Espagne et en Italie et -2% au Portugal (selon les calculs de Lisbonne divulgués la veille).
Le taux de chômage pourrait atteindre 11,1% de la population active de l'UE, et 12,2% de celle de la zone euro (une fois encore, les pays 'hors zone Euro s'en tirent beaucoup mieux).

Mais au milieu da cascade de statistiques décevantes ou alarmantes publiées depuis le début de la semaine, les industriels allemands ne se sentent plus de joie, comme en témoigne la hausse de l'indice IFO (un baromètre largement subjectif).
Ce baromètre de la confiance est ressorti à 107,4 contre 104,3 en janvier, alors que les économistes n'attendaient qu'une hausse modeste à moins de 105.

'Il s'agit de la plus forte progression depuis juillet 2010', souligne l'institut. Elle a été tirée par les secteurs de l'industrie, de la construction et de la distribution de gros, alors que celui de la distribution au détail est resté atone.
Et c'est assez compréhensible car les ménages allemands ne consomment plus, sauf pour acheter l'indispensable et le strict nécessaire.

Mais c'est encore pire en Italie où la consommation a chuté de -4% sur 12 mois au mois de décembre (les optimistes tenteront de se rassurer avec le rebond séquentiel de +0,2% par rapport à novembre 2012), mais cette hausse reste insignifiante compte tenu des fêtes... qui n'en furent pas pour tout le monde cette année
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