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Taux: les US parient sur maintien du discours de la FED.

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(CercleFinance.com) - La sérénité règne sur le marché obligataire US avec des T-Bonds stables à 2,58% à 3 heures de la publication du communiqué final de la FOMC de la FED entamé mardi. La rumeur d'une 'fuite' (relative à un maintient des t

(CercleFinance.com) - La sérénité règne sur le marché obligataire US avec des T-Bonds stables à 2,58% à 3 heures de la publication du communiqué final de la FOMC de la FED entamé mardi.
La rumeur d'une 'fuite' (relative à un maintient des termes des précédents communiqués) avait euphorisé Wall Street hier mais laissé les T-Bonds de marbre.
Il n'y a pas eu davantage d'émotion à 14H30 avec la publication de l'indice des prix à la consommation aux Etats-Unis: ils ont reculé de -0,2% en août (+0,1% en 'core rate'), alors que les économistes prévoyaient une stabilisation après +0,1% en juillet.
Les statistiques du Département du Travail mettent évidence l'impact de la chute des prix de l'énergie (nette décrue des cours du pétrole et du gaz).

Pas d'inflation à redouter sur septembre non plus... cela pourrait inciter la FED à maintenir intégralement son diagnostic (et discours) ultra-accommodant dont le marché prendra connaissance vers 20H.

En Europe, les Bunds stagnent à 1,01%, chez nos voisins du Sud, le retour de l'appétit pour le risque se traduit par une embellie sur les 'bonos' espagnols qui se détendent à 2,26% contre les 2,36% mardi, les BTP italiens reviennent à 2,41% contre 2,50% (un score très proche des 'Gilts' britanniques qui naviguent entre 2,53 et 2,54%, soit un 'spread' quasi nul par rapport aux T-Bonds US) à la veille du résultat du vote sur l'indépendance de l'Ecosse (les marchés sont convaincus que le vote 'non' va l'emporter demain et qu'une tempête sur les marchés sera évitée).

A noter qu'Outre-Manche, le taux de chômage britannique sur les trois mois écoulés de mai à juillet ressort à 6,2%, soit 1,5 point de moins qu'un an auparavant.

En France, les OAT se dégradent un peu à 1,39 (contre 1,3750%) avec une prise en compte de la possible -sinon probable aux yeux de certains- dégradation de la notation de la dette française par Moody's vendredi pour cause de déficits à la dérive (4,4% en 2014), de réformes insuffisantes (aucune annonce 'choc' mardi avant le vote de confiance).

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