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Taux: des marchés complètement figés malgré stats surprises.

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(CercleFinance.com) - C'est comme s'il ne s'était rien passé ! La croissance américaine au 1er trimestre s'effondre de +2,6% vers +0,1% (au lieu de +1 à +1,2% anticipé) mais les T-Bonds ne réagissent pas, rien de rien... à 2,6940%, idem pour l

(CercleFinance.com) - C'est comme s'il ne s'était rien passé ! La croissance américaine au 1er trimestre s'effondre de +2,6% vers +0,1% (au lieu de +1 à +1,2% anticipé) mais les T-Bonds ne réagissent pas, rien de rien... à 2,6940%, idem pour les Bunds à 1,5000% ou les OAT qui oscillent entre 1,9950% et 2,005%.

A croire que les échanges sont figés par une camisole algorithmique... car la forte reprise du PMI de Chicago (de 55,9 vers 63) ne provoque pas davantage de réactions sur le '10 ans' US.
Mais le Bund avait à peine plus marqué le coup avec l'annonce d'une inflation de seulement 0,7% en Allemagne le mois dernier au lieu d'une progression attendue de +0,6% (un plancher historique) vers 0,8%.

Ce sont les emprunts périphériques qui tirent le mieux leur épingle du jeu ce mercredi avec une détente de 3Pts de base sur les 'bonos' espagnols (à 3,04%) puis -4Ptsb sur le BTP italien à 3,09%.

Pour en revenir au PIB U.S, la tentation est grande d'en imputer la stagnation aux mauvaises conditions météo (un des leitmotiv de la FED qui se réunit en ce moment même et devrait annoncer une poursuite de la réduction de ses achats à 45Mds$/mois) et d'anticiper un rebond d'un moins +2,5% au second trimestre.

Il n'a tout de même pas neigé et gelé sur l'ensemble du territoire américain et la surprise provient du bon niveau de la consommation qui affiche une hausse de 3% contre 3,3% au T4 2013 (qui est traditionnellement le meilleur de l'année).
L'investissement industriel ou dans le tertiaire a en revanche chuté de -5,5%... et on ne voit pas très bien en quoi des décisions stratégiques long terme ont pu être impactées par l'enneigement des routes et des nuits plus fraîches que la moyenne.
Les stocks des entreprises ont par ailleurs baissé à 87,4Mds$ contre 100Mds$ fin 2013 (toujours grâce un bon niveau des dépenses des ménages).

L'autre point noir, ce fut également la chute des exportations (-7,6%) tandis que les importations reculaient de -1,4% seulement).

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