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Taux: PMI européens sans impact, attentisme avant BCE&PIB US

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(CercleFinance.com) - Les marchés obligataires sont calmissimes en ce lundit avec aucun écart supérieur à 2Pts de base à la hausse comme à la baisse aux Etats Unis ou en Europe (et stabilité parfaite en Asie alors que le Japon était fermé c

(CercleFinance.com) - Les marchés obligataires sont calmissimes en ce lundit avec aucun écart supérieur à 2Pts de base à la hausse comme à la baisse aux Etats Unis ou en Europe (et stabilité parfaite en Asie alors que le Japon était fermé ce lundi).

Les T-Bonds UD (-1,5Pt de base à 2.6050% contre 2.6210%) ne réagissent pas aux déclarations de James Bullard (un membre de la FED presque aussi 'colombe' que Ben Bernanke ou J.Yellen) qui ne voit aucune urgence à lever le pied sur les injections monétaires, et en tous cas pas avant d'avoir vu les indicateurs économiques confirmer une embellie conjoncturelle durable aux Etats Unis (un rebond ponctuel de l'activité et de l'emploi ne serait pas jugé probant).

Une petite éclaircie semble se dessiner en Europe -sauf en France- si l'on en croit les PMI manufacturiers publiés ce matin: l'Allemagne reste la plus privilégiée avec un rebond de 51,1 vers 51,7 alors que la moyenne dans l'Eurozone est de 51,3 (contre 51,1), son meilleur score depuis avril 2011.

Mais la France freine des 4 fers avec une décroissance de 0,8Pts à 49,1 contre 49,9 (contre 49,4 en estimation préliminaire) sous l'effet d'un recul des carnets de commandes.

La croissance de l'activité manufacturière s'est également dégradée le mois dernier en Italie alors qu'elle s'est accélérée à la marge en Espagne grâce à la baisse des salaires (retour à la compétitivité mais au prix d'une saignée à blanc côté pouvoir d'achat des ménages... les taux longs ont flirté avec les 4% ce matin avant de remonter à 4,02%).

Même si l'Allemagne semble afficher la croissance la plus florissante, la réalité est que la reprise est d'une désespérante lenteur et ne devrait pas dépasser +0,2% à 0,3% par trimestre jusqu'à la fin 2014.

La spirale déflationniste semble toujours à l'oeuvre comme en témoigne une inflation de 0,7% en octobre (l'objectif de la BCE reste 2%) et la stagnation des prix industriels malgré une hausse globale des coûts de production.

Le sous-indice des prix facturés s'établit à 50,5 contre 50,3 en septembre, bien en-deçà des 50,7 anticipés.
Reste que l'absence de mouvement sur les taux s'explique par l'attentisme à 72H de la publication du PIB américain et de la réunion de la BCE (certains stratèges se remettent à parier sur une réduction du taux directeur de 0,50 à 0,25%).

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