Technip: une parapétrolière relativement peu valorisée.

(CercleFinance.com) - Après avoir atteint un 'plateau' juste au-dessous des 50 dollars en début d'année, le cours du Brent a entamé un rebond. Certes, il convient de rester prudent, mais il est possible que le cours du pétrole, qui valait plus de 100 dollars le baril voilà un an, ait dépassé son point bas. En Bourse, les sociétés parapétrolières pourraient en profiter le plus.

Les cours des majors pétro-gazières, de Total à Royal Dutch Shell, ont relativement bien résisté à la chute du prix de l'or noir. En effet, elles peuvent réagir en accélérant la réduction de leurs budgets d'investissement. Ce qui pénalise sans recours les parapétrolières dont les actions, elles, se sont littéralement effondrées. Et sont donc les plus susceptibles de se reprendre.

Où en sont leurs valorisations ? CGG, compagnie française spécialisée dans les services géophysiques, devrait diviser par deux sa perte cette année. Si elle se reprend, son action perd toujours 47% de sa valeur sur un an.

Peu valorisé après une chute de 57% en un an, le norvégien Seadrill, spécialiste de la location de plateformes pour l'offshore, affiche un PER 2015 peu exigeant de 4,6 fois, tout comme un de ses compatriotes, Fred Olsen Energy. On trouve également pléthore de parapétrolières européennes se traitant entre 7,5 et 10 fois leurs profits attendus en 2015, comme Subsea 7, SBM Offshore, Petrofac et Technip.

A ce titre, Technip semble se distinguer : si ses profits récurrents de 2014, qui seront publiés le 18 février, s'annoncent en baisse de 5%, le consensus attend un rebond de 28% en 2015, ce qui est plutôt rare dans le secteur puisque l'année s'annonce sinistrée. De surcroît, le rendement de la valeur devrait avoisiner les 4% en 2015 comme en 2016.

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