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UE: les négociations sur un transfert des instruments à effet de levier au MES sont en cours

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BRUXELLES (Dow Jones)--Les négociations se poursuivent sur une éventuelle augmentation de la taille du mécanisme de secours permanent de la zone euro au moyen de deux instruments à effet de levier sur lesquels se sont accordés les dirigeants de

BRUXELLES (Dow Jones)--Les négociations se poursuivent sur une éventuelle augmentation de la taille du mécanisme de secours permanent de la zone euro au moyen de deux instruments à effet de levier sur lesquels se sont accordés les dirigeants de la région l'année dernière, a déclaré lundi un porte-parole de la Commission européenne, Olivier Bailly.

Ces deux instruments, destinés à attirer les investisseurs en proposant de couvrir une partie de leurs pertes en cas de restructuration d'une dette, avaient été rattachés au Fonds européen de stabilité financière (FESF), le dispositif temporaire de soutien, en 2011 afin d'accroître sa capacité d'intervention.

Cependant, le Wall Street Journal a révélé la semaine dernière que la Finlande avait bloqué un accord de transfert des deux instruments au Mécanisme européen de stabilité (MES), le dispositif permanent de la zone euro pour soutenir les Etats en difficulté financière. Le MES doit entrer en vigueur le 8 octobre.

"Nous sommes dans une phase de transition entre le FESF et le MES", a déclaré Olivier Bailly. "Les Etats membres et nous-mêmes évoquons la possibilité d'utiliser les deux instruments financiers actuellement rattachés au FESF et de les rattacher au MES. Ce sont des négociations qui sont en cours."

Le porte-parole a indiqué que les Etats membres et la Commission "vérifient point par point" ce qui peut être transféré au MES, qui disposera d'une capacité de prêt de 500 milliards d'euros.

Interrogé sur les propos de la France, soulevant des doutes au sujet de l'objectif de déficit budgétaire de 3% que les Etats membres de l'Union européenne doivent atteindre en 2013, Olivier Bailly a indiqué que la Commission évaluait les objectifs pays par pays afin de déterminer s'il existe des "circonstances exceptionnelles" pouvant permettre aux Etats membres de bénéficier de davantage de flexibilité.

Cependant, "la Commission ne voit pas pourquoi elle devrait modifier son approche actuelle concernant la politique budgétaire de la France."

-Laurence Norman, Dow Jones Newswires

(Version française Valérie Venck)

(END) Dow Jones Newswires

September 24, 2012 07:37 ET (11:37 GMT)

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