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Unilever: pas d'amélioration des tendances.

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(CercleFinance.com) - Unilever a terminé le premier semestre de son exercice 2014 sur un résultat net global en hausse de 12% à trois milliards d'euros, ce qui tient essentiellement aux plus-values de cession. Mais en données sous-jacentes, le b

(CercleFinance.com) - Unilever a terminé le premier semestre de son exercice 2014 sur un résultat net global en hausse de 12% à trois milliards d'euros, ce qui tient essentiellement aux plus-values de cession. Mais en données sous-jacentes, le bénéfice par action ne progresse que de 2% à 0,78 euro, taux qui atteint 14% à changes constants. Le géant anglo-néerlandais des produits de grande consommation a confirmé ses prévisions, tout en soulignant que les pays émergents continuent de ralentir quand le monde industrialisé n'a toujours pas redémarré.

A la Bourse d'Amsterdam ce matin, l'action Unilever recule de 2% à 31,6 euros, quand l'indice AEX d'Amsterdam se tasse de 0,6%.

En tenant compte de la cession des marques de sauces américaines Ragu et Bertolli, le bénéfice par action décolle de 17% à 0,97 euro.

Sur la période, les ventes du groupe qui détient les marques Skip, Omo, Dove, Rexona, Sun, Maille, Amora, Carte d'Or, Ben & Jerry's ou encore Magnum, se sont tassées en données publiées de 5,5% à 24,1 milliards d'euros, bien qu'elles progressent en termes organiques de 3,7%, soit un peu plus qu'au 1er trimestre (+ 3,6%). En effet, ce taux a atteint 3,8% au 2e trimestre.

L'effet devises a effectivement atteint - 8,5% sur le semestre, soit un peu moins qu'au premier trimestre (- 8,9%).

Le directeur général du groupe, Paul Polman, a déclaré : 'nos marchés sont restés difficiles et nous avons de nouveau enregistré un ralentissement des marchés émergents, alors que les pays matures ne se redressent pas encore'.

Le résultat opérationnel gagne 13% à 4,4 milliards d'euros, ce que le groupe attribue aux plus-values de cessions. En données constantes, la marge opérationnelle reste donc stable à 14%, quand elle prend 30 points de base à changes constants.

M. Polman a enfin confirmé les prévisions antérieures non chiffrées, en réitérant s'attendre à une 'nouvelle année de croissance rentable des volumes supérieure à celles de nos marchés, une marge opérationnelle courante en amélioration, et de solides cash-flow', selon la formule déjà employée lors de la publication des résultats du premier trimestre.

Les analystes de Nomura évoquent une publication 'mitigée' caractérisée par une déception du côté des ventes organiques : dans les pays émergents, la croissance à données comparables recule encore, à + 6,6%.

Nomura évoque 'des pressions persistantes sur la croissance des ventes et peu de catalyseurs haussiers pour le titre à court terme, même si la marge reste stable. Leur conseil sur le titre est neutre, avec une cible à 29,7 euros.

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