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UPDATE: Safran reste optimiste sur ses perspectives après une année de forte croissance

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-Safran vise une croissance de 5% de son chiffre d'affaires et de 15% de son ROC en 2013 -Le chiffre d'affaires du groupe a progressé de 15,5% et son ROC a augmenté de 23,7% en 2012 -Safran se dit intéressé par certaines activités aérospatiales

-Safran vise une croissance de 5% de son chiffre d'affaires et de 15% de son ROC en 2013

-Le chiffre d'affaires du groupe a progressé de 15,5% et son ROC a augmenté de 23,7% en 2012

-Safran se dit intéressé par certaines activités aérospatiales de l'équipementier italien Avio

-Safran se dit confiant dans ses perspectives de long terme

(Actualisation: précisions sur les commandes, les flux de trésorerie et le dividende; cours de Bourse)

PARIS (Dow Jones)--Le groupe industriel Safran (SAF.FR) a fait part jeudi de perspectives optimistes après avoir engrangé une forte hausse de ses résultats en 2012, grâce au dynamisme de ses activités de motoriste et d'équipementier aéronautique.

"Nous sommes particulièrement confiants quant à la croissance de nos résultats en 2013 et au-delà", a déclaré Jean-Paul Herteman, le PDG du groupe.

Vers une poursuite de la croissance

Pour 2013, le géant industriel prévoit une hausse de son chiffre d'affaires ajusté d'environ 5% et une progression de son résultat opérationnel courant ajusté proche de 15%.

A cet égard, la société souligne qu'elle a engrangé pour 18,1 milliards d'euros de commandes l'année dernière. Cela a eu pour effet de porter son carnet de commandes à 48,5 milliards d'euros à la fin 2012, contre 43 milliards d'euros un an plus tôt.

Safran a réalisé l'année dernière un résultat opérationnel courant ajusté de 1,47 milliard d'euros, ce qui correspond à une progression de 23,7% en données publiées et de 10,8% sur une base organique.

Le groupe a engrangé un chiffre d'affaires ajusté de 13,56 milliards d'euros en 2012, contre 11,74 milliards un an plus tôt, ce qui représente une hausse de 15,5%, dont 8,6% de croissance organique, en particulier grâce au surcroît d'activité lié à l'accélération de la production d'avionneurs comme Airbus et Boeing.

A travers CFM International, coentreprise détenue à moitié par General Electric (GE), Safran est le fabricant du CFM56, le moteur d'avion le plus vendu au monde. Le CFM56 équipe notamment l'A320 d'Airbus et le Boeing 737. Le groupe est également présent dans les équipements aéronautiques, ainsi que dans la défense et la sécurité.

Lors de la publication de son chiffre d'affaires sur neuf mois, à la fin octobre, Safran avait confirmé ses objectifs annuels. L'industriel s'était donné pour ambition de réaliser une croissance légèrement supérieure à 10% de son chiffre d'affaires, sur la base d'un taux de change moyen de 1,30 dollar pour un euro, avec une hausse de l'ordre de 20% de son résultat opérationnel courant.

Le résultat net du groupe a au final bondi de 55,1% à 999 millions d'euros, grâce également à une baisse sensible de ses charges financières et à une diminution de ses charges d'impôt.

Le groupe publie ses comptes sur une base ajustée parce qu'il considère que cela reflète mieux ses performances financières et facilite leur comparaison avec les concurrents. Sur une base publiée, son résultat net est ressorti à 1,3 milliard d'euros, son résultat opérationnel courant à 1,27 milliard d'euros et son chiffre d'affaires à 13,6 milliards d'euros.

Safran est par ailleurs parvenu à dégager un flux de trésorerie disponible, ou free cash flow, de 564 millions d'euros. Cela représente 38% du résultat opérationnel courant, une proportion supérieure à celle visée par le groupe, qui était d'un tiers, précise la société. Le groupe se donne pour ambition de dégager un free cash flow représentant près de 40% de son résultat opérationnel courant cette année.

Compte tenu des flux de trésorerie dégagés en 2012, la dette nette du groupe s'est établie à 932 millions d'euros au 31 décembre. Safran veut verser cette année un dividende de 0,96 euro par action, en hausse de 55% par rapport à l'année précédente.

Intéressé par certaines activités d'Avio

Safran est par ailleurs potentiellement intéressé par certaines des activités dans l'aérospatial de l'équipementier italien Avio, a déclaré Jean-Paul Herteman lors d'une conférence de présentation des résultats.

Le Français s'est vu souffler Avio par son partenaire dans CFM, General Electric, qui a annoncé le rachat l'entreprise en décembre pour 3,3 milliards d'euros.

Détenu à 30,2% par l'Etat français, Safran s'est pour sa part renforcé dans les équipements électriques aéronautiques en annonçant à la mi-octobre le rachat de Goodrich Electric Power Systems, ou GEPS, pour l'équivalent de 310 millions d'euros.

Une opération destinée à permettre au français de devenir le numéro deux mondial sur un marché qui pourrait selon lui atteindre entre 4 et 5 milliards d'euros à long terme. En combinant GEPS et ses propres activités dans le domaine, Safran réalisera un chiffre d'affaires annuel pro forma de 850 millions d'euros dans les équipements électriques aéronautiques.

Safran, qui est entré au CAC 40 à la fin septembre 2011, a regagné près des deux tiers de sa valeur depuis le plus bas enregistré à la fin novembre 2011.

Jeudi vers 09h50, l'action Safran baissait de 3,1% à 34 euros, tandis que le CAC 40 fléchissait de 1,6%, entraîné vers le bas par la quasi-totalité de ses valeurs.

-Ambroise Ecorcheville, Dow Jones Newswires; +33 (0)1 40 17 17 71; ambroise.ecorcheville@dowjones.com

(END) Dow Jones Newswires

February 21, 2013 03:59 ET (08:59 GMT)

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