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UPDATE: Schneider Electric vise une croissance organique "modérée" en 2013, après un repli de 0,7% en 2012

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-Schneider Electric vise une croissance organique à un chiffre du CA 2013 -Le groupe table sur une marge d'Ebita ajusté "stable à légèrement en hausse" en 2013 -En 2012, le bénéfice net part du groupe a progressé de 3% à 1,84 milli

-Schneider Electric vise une croissance organique à un chiffre du CA 2013

-Le groupe table sur une marge d'Ebita ajusté "stable à légèrement en hausse" en 2013

-En 2012, le bénéfice net part du groupe a progressé de 3% à 1,84 milliard d'euros

-En 2012, la marge d'Ebita ajusté s'est inscrite à 14,7%, en ligne avec les prévisions

-Impact de change positif d'environ 1 milliard d'euros sur le CA 2012 - DirFin

-En 2013, un impact de change négatif de 500 à 600 millions d'euros sur le CA est attendu - DirFin

(Actualisation: interview du directeur financier, avec des commentaires sur l'impact de change en 2013, les perspectives pour les différents marchés européens et le retour de la croissance de l'activité en Chine attendu cette année).

PARIS (Dow Jones)--L'équipementier électrique Schneider Electric (SU.FR) a annoncé jeudi que, dans un contexte économique dégradé en Europe, il visait pour 2013 une "croissance organique modérée à un chiffre (low single digit) pour le chiffre d'affaires". Le groupe table de plus sur une marge d'Ebita (résultat opérationnel courant) ajusté "stable à légèrement en hausse". Dans un entretien accordé à Dow Jones Newswires, le directeur financier du groupe, Emmanuel Babeau, a indiqué qu'il prévoyait un impact de change négatif sur le chiffre d'affaires en 2013 et a prévenu que l'Europe du Sud demeurerait un marché "difficile".

Charges exceptionnelles

En 2012, où les revenus de Schneider ont décliné en Europe de l'Ouest, le bénéfice net part du groupe a progressé de 3% à 1,84 milliard d'euros. Le résultat a été pénalisé par des charges exceptionnelles: l'une, "sans impact sur la trésorerie", de 250 millions d'euros, liée à la perte de valeur des écarts d'acquisition de l'activité Buildings, un amortissement et une dépréciation des actifs incorporels pour 224 millions d'euros et des charges financières de 405 millions d'euros, liées aux plans de retraite (43 millions d'euros). L'effet de change a été négatif à hauteur de 21 millions d'euros.

Marge d'Ebita dans la fourchette

L'année dernière, la marge d'Ebita (résultat opérationnel courant) ajusté s'est inscrite à 14,7%, dans la fourchette d'objectif de 14% à 15% du chiffre d'affaires que s'était fixée le groupe. En 2011, elle était ressortie à 14,3%. L'Ebita ajusté de 2012 s'est inscrit à 3,51 milliards d'euros, en hausse de 10% sur 2011.

L'impact de change s'inversera en 2013

Le chiffre d'affaires de l'équipementier s'est pour sa part établi à 23,94 milliards d'euros, en hausse de 7,2% en croissance publiée mais en retrait de 0,7% sur une base organique. Le directeur financier, Emmanuel Babeau, a précisé qu'en 2012, le chiffre d'affaires avait bénéficié d'un impact de change positif légèrement inférieur à 1 milliard d'euros, en raison de la faiblesse de la monnaie unique, notamment face au dollar et au yuan. En 2013, le redressement de l'euro devrait avoir un impact négatif de 500 à 600 millions d'euros sur l'activité, a prévenu le responsable. Celui-ci s'est jugé "incapable" de mesurer l'impact de change sur l'Ebita du groupe en 2013.

Une Europe à deux vitesses

L'activité du groupe a reculé de 5% à 7,07 milliards d'euros en Europe de l'Ouest et de 1% en données publiées. "En Europe du Sud, l'Espagne, l'Italie et la France vont rester des marchés difficiles", a averti Emmanuel Babeau. Alors que le Royaume-Uni, l'Allemagne, la Scandinavie et l'Europe centrale "ont bien résisté en 2012, on s'attend à ce que ça continue comme ça" en 2013, a ajouté le directeur financier.

Sur une base organique, les ventes se sont repliées de 1% en Asie-Pacifique à 6,5 milliards d'euros (+10% en croissance publiée). "La Chine a baissé pour la première fois en vingt ans, en raison du ralentissement économique mondial" qui a affecté les clients de Schneider Electric et des restrictions de crédit visant à éviter une bulle immobilière dans l'ex-Empire du milieu. L'exercice 2011 avait par ailleurs bénéficé des mesures de relance, notamment dans le domaine des infrastructures. En 2013, le groupe prévoit "de renouer avec la croissance" en Chine, a indiqué Emmanuel Babeau.

L'Amérique du Nord a vu ses ventes augmenter de 2% en organique à 5,94 milliards d'euros (+14% à données publiées) et le reste du monde de 4% à 4,41 milliards d'euros (+9% en publié).

Au quatrième trimestre de 2012, les revenus du groupe ont reculé de 1,2% sur une base organique, à 6,43 milliards d'euros, et augmenté de 2% en croissance publiée.

Hausse du dividende

Le groupe proposera un dividende de 1,87 euro par action au titre de 2012, contre 1,70 euro en 2011.

La dette nette de Schneider Electric s'inscrivait à 4,39 milliards d'euros à la fin 2012, contre 5,26 milliards d'euros en décembre 2011, après paiement de 919 millions d'euros de dividende et montants d'acquisition de 242 millions d'euros. Le ratio dette nette/fonds propres s'inscrivait ainsi à 26% au 31 décembre 2012. "Le ratio dette nette/Ebitda ajusté passe de 1,4x à 1,1x en 2012 (sur la base d'un Ebitda ajusté record à 4.155 millions d'euros)", a souligné l'équipementier.

A 11h00, le titre Schneider Electric gagnait 4,3% à 57,75 euros.

-Eric Chalmet et Inti Landauro, Dow Jones Newswires; +33 (0)1 40 17 17 75; eric.chalmet@dowjones.com; inti.landauro@dowjones.com

(END) Dow Jones Newswires

February 21, 2013 05:00 ET (10:00 GMT)

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