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UPDATE2: Bourbon a renoué avec les bénéfices au premier semestre, confiant dans ses perspectives

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(Actualisation: réorganise et ajoute des informations sur la dette, la variation du cours de Bourse et des commentaires d'analystes) - Bourbon a dégagé un bénéfice net de 17 millions d'euros au premier semestre - Les résultats ont été portés

(Actualisation: réorganise et ajoute des informations sur la dette, la variation du cours de Bourse et des commentaires d'analystes)

- Bourbon a dégagé un bénéfice net de 17 millions d'euros au premier semestre

- Les résultats ont été portés par la mise en service de nouveaux navires, les hausses de tarifs et les effets de change

- La livraison de 15 nouveaux navires aura un retard de cinq à six mois

PARIS (Dow Jones)--Le groupe de services à l'offshore pétrolier Bourbon (GBB.FR) a annoncé mercredi son retour aux bénéfices au premier semestre, grâce à une forte progression de son chiffre d'affaires, à une amélioration de ses marges et à des effets de change favorables.

"Malgré une incertitude concernant les économies mondiales, le niveau du prix du baril (113 dollars en moyenne sur le semestre) conforte les investissements des clients pétroliers et la demande de navires de services offshore est prévue en croissance dans les deux prochaines années", a déclaré le groupe dans un communiqué.

Le groupe a cependant précisé que la construction en Chine de 15 nouveaux navires, destinés à lui permettre de répondre à la hausse de la demande des compagnies pétrolières, a pris du retard en raison du passage du typhon Haikui. "La livraison et le transfert de propriété de ces navires à Bourbon devraient intervenir avec un retard estimé de cinq à six mois", a indiqué Bourbon.

Le résultat net de Bourbon s'est inscrit à 17 millions d'euros au premier semestre, alors que le groupe avait accusé une perte nette de 21,4 millions d'euros au premier semestre 2011. Grâce au regain de vigueur du dollar face à l'euro, le groupe a notamment bénéficié de produits financiers à hauteur de 2,3 millions d'euros, au lieu de pertes à hauteur de 30,5 millions d'euros un an plus tôt.

Mais Bourbon a aussi profité d'une amélioration de son chiffre d'affaires et de ses marges, grâce à la forte demande des compagnies pétrolières pour les services de sa flotte de navires, plus modernes et plus sûrs que ceux de ses concurrents.

Le chiffre d'affaires de Bourbon a atteint 568 millions d'euros au premier semestre, contre 482,7 millions d'euros un an plus tôt, ce qui représente une hausse de 17,7%.

Indicateur clé des performances financières de l'entreprise, l'excédent brut d'exploitation de Bourbon est ressorti à 180,8 millions d'euros au premier semestre, soit une hausse de 27,2%, qui fait ressortir une marge brute d'exploitation de 31,8% contre 29,4% un an plus tôt.

Cette progression a été soutenue par la mise en service de nouveaux navires au premier semestre, et par une hausse de ses tarifs sur les nouveaux contrats et les contrats renouvelés. Le taux moyen d'utilisation des navires du groupe s'est élevé à 83,3% au premier semestre, contre 83,8% un an plus tôt.

Le groupe est engagé dans un plan offensif d'expansion et de modernisation de sa flotte de navires afin de profiter à plein de la reprise des investissements des grand groupes pétroliers dans un contexte de pétrole cher. Réalisé aux deux tiers environ, ce plan d'environ 2 milliards de dollars doit lui permettre de porter sa flotte à 600 navires en 2015, contre 445 à la fin du premier semestre.

Ce plan d'investissement a toutefois pour conséquence d'avoir entraîné une forte hausse de la dette. L'endettement net de Bourbon atteignait 2,05 milliards d'euros à la fin du premier semestre, alors que ses capitaux propres étaient inférieurs à 1,4 milliard d'euros à la même date, a indiqué le groupe dans le dossier de présentation de ses résultats.

Vendredi à 10h46, l'action Bourbon perdait 2,1% à 21,68 euros. CA Cheuvreux a jugé décevants les résultats du groupe, tandis que CM-CIC Securities s'est inquiété du retard de livraison des nouveaux navires. Pour sa part, Oddo Securities a souligné que "la valorisation du groupe reste peu attractive au regard des références sectorielles et historiques".

-Ambroise Ecorcheville, Dow Jones Newswires; +33 (0)1 40 17 17 71; ambroise.ecorcheville@dowjones.com

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August 29, 2012 04:47 ET (08:47 GMT)

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