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USA: 'ne pas avoir peur de la Fed' (SwissLife Banque Privée)

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(CercleFinance.com) - Tanguy Polet, directeur général de SwissLife Banque Privée, a réuni la presse ce jeudi pour évoquer les perspectives économiques de cette année. Xavier Lespinas, directeur de la gestion actions chez SwissLife Banque Priv

(CercleFinance.com) - Tanguy Polet, directeur général de SwissLife Banque Privée, a réuni la presse ce jeudi pour évoquer les perspectives économiques de cette année.

Xavier Lespinas, directeur de la gestion actions chez SwissLife Banque Privée, estime que le stress financier s'est très nettement apaisé dans le monde, en particulier dans la zone euro et en Europe, surtout depuis les propos rassurants de Mario Draghi, le Président de la BCE, en septembre dernier.

'La crise financière et économique n'est pas pour autant derrière nous', a prévenu le spécialiste, précisant que 'les agents économiques demeurent nerveux, mais les réactions sont plus épidermiques que fondamentales'.

Selon Xavier Lespinas, l'union bancaire, 'toujours en gestation', devrait encore contribuer à réduire ce stress financier. Il s'attend à ce que les événements chypriotes accélèrent un peu plus le processus de création de cette entité.

Le professionnel a souligné que 'plus encore que des fondamentaux mieux orientés outre-Atlantique ou dans les zones émergentes, ce qui guide les investisseurs, ce sont les politiques accommodantes des banques centrales et la recherche d'actifs plus risqués pour améliorer leur performance'.

Aux Etats-Unis, beaucoup de voyants sont revenus au vert, avec un ensemble de statistiques globalement bien orientées, mais le niveau du taux de chômage et de l'inflation incite la Fed à mener une politique ultra accommodante avec le QE3 et les taux.

Le directeur de la gestion actions a souligné qu''il ne faut pas avoir peur d'un changement de politique de la Fed', qui viendra tôt ou tard.Le rôle de cette dernière 'consiste également à préparer les marchés le plus tôt possible à un retour à des niveaux de taux plus normatifs, pour éviter une réaction trop forte le moment venu'.

'Un mouvement de hausse des taux n'est pas systématiquement négatif et les restrictions budgétaires et fiscales devraient laisser un peu de temps', a indiqué Xavier Lespinas.

Il considère par ailleurs que les anticipations de raffermissement de la croissance mondiale, à laquelle les émergents contribueront encore pour une large part, devraient continuer à porter les marchés actions.

Laurent Geronimi, directeur de la gestion taux, a pour sa part souligné que 'les obligations convertibles, plus sensibles à la hausse de l'action qu'à la baisse, apparaissent la classe d'actifs idéale pour l'environnement versatile caractéristique des marchés financiers'.

Il a fait part également de son intérêt pour la dette émergente en dollars plutôt qu'en devises locales, ainsi que pour les emprunts d'Etats italien et espagnol. En revanche, il reste à l'écart des emprunts d'Etats allemand et américain.

Enfin, selon le spécialiste, les obligations haut rendement conservent tout leur attrait dans une logique de portage.

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